Intelligence artificielle (IA) et réflexions

L’IA conversationnelle est un type d’intelligence artificielle (IA) capable de simuler une conversation humaine. Cela est possible grâce au traitement du langage naturel (TLN), un domaine de l’IA qui permet aux ordinateurs de comprendre et de traiter le langage humain.

L’IA conversationnelle repose sur une combinaison de traitement du langage naturel (TLN), de modèles de fondation et de machine learning (ML). Les systèmes d’IA conversationnelle sont entraînés sur de grandes quantités de données, y compris textuelles et vocales.

Voici quelques exemples d’application de la technologie d’IA conversationnelle :

  • Agents d’IA générative : ces agents virtuels utilisent l’IA générative pour alimenter les conversations textuelles ou vocales
  • Chatbots : souvent utilisés dans les applications de service client pour répondre aux questions et fournir une assistance
  • Assistants virtuels : souvent utilisables par commande vocale, sur des appareils mobiles et des enceintes intelligentes
  • Logiciel de synthèse vocale : permet de créer des livres audio ou des instructions vocales
  • Logiciel de reconnaissance vocale : permet de transcrire des cours, des appels téléphoniques, des sous-titres, etc.

Posons à Grok et Claude la question suivante et comparons la réponse :

Année de la mer et des océans. Peux-tu proposer un texte en trois parties concernant cette problématique et en indiquant les points clés, en détaillant les points clés de cette problématique en insistant sur les innovations technologiques ou les politiques internationales ?

Voici quelques exemples d’applications Web d’utilisation de l’intelligence artificielle.

  • Grok [https://grok.com] est un modèle d’intelligence artificielle (IA) développé par une société d’Elon Musk. C’est un grand modèle linguistique (LLM), similaire à d’autres modèles comme ceux d’OpenAI (ChatGPT), de Google (Gemini), ou d’Anthropic (Claude). Son objectif principal est de comprendre le langage naturel et de générer du texte, de répondre à des questions, de résumer des informations, etc.
  • Gemini [https://gemini.google.com] repose sur des modèles tels que Gemini 2.5 Flash (expérimental) qui utilise le raisonnement avancé. Ces modèles permettent d’effectuer une large gamme de tâches, comme répondre à des questions, rédiger différents formats de texte, traduire des langues, et même générer du contenu créatif. L’accès à ces modèles dans la version gratuite est généralement soumis à certaines limites d’utilisation.
  • Claude [https://claude.ai/] est un assistant d’intelligence artificielle conversationnelle développé par l’entreprise Anthropic. Positionné comme un concurrent sérieux aux autres modèles de langage de pointe, comme ceux d’OpenAI, Claude se distingue par son approche axée sur une « IA constitutionnelle ». Cela signifie que son développement et son fonctionnement sont guidés par un ensemble de principes éthiques visant à le rendre plus sûr, plus utile et moins susceptible de générer des contenus dangereux ou biaisés.
  • ChatGPT Gratuit [https://chatgptgratuit.org] utilise la technologie chatbot basée sur un modèle IA générative et l’API d’OpenAI, spécialement conçu pour les utilisateurs francophones. ChatGPT Gratuit en ligne est facile à utiliser directement, pratique et ne nécessite aucune inscription. 
  • Mistral AI [https://chat.mistral.ai/], une entreprise française spécialisée dans l’intelligence artificielle générative. Leur mission est de développer des modèles d’IA générative performants, efficaces et fiables, en mettant l’accent sur l’innovation et, pour certains de leurs modèles, sur une approche « open-source » (code source ouvert) ou ouverte.

Conseil, une inscription permet de conserver l’historique des conversations.

Comparaison entre  l’IA Grok, l’IA Mistral, Chat GPT Gratuit, Claude et Gemini.

Voici une comparaison concise et objective des IA conversationnelles GrokMistralChatGPT Gratuit (GPT-3.5),Claude, et Gemini 2.5 en 2025, basée sur leurs performances, fonctionnalités, forces, faiblesses, et cas d’usage. Les informations tiennent compte des tendances et évolutions récentes dans le domaine de l’IA.


1. ChatGPT Gratuit (GPT-3.5) – OpenAI

  • Description : Version gratuite de ChatGPT, basée sur GPT-3.5, largement utilisée pour des tâches conversationnelles générales.
  • Forces :
    • Polyvalence pour des tâches variées : rédaction, réponses à des questions, assistance simple.
    • Interface intuitive et accessible via navigateur ou application mobile.
    • Large base d’utilisateurs, avec une ergonomie reconnue comme leader. 
  • Faiblesses :
    • Limité par rapport à GPT-4o (version payante) : moins précis, pas de connexion web en temps réel, pas de capacités multimodales avancées (images, vidéos).
    • Réponses parfois verbeuses ou moins nuancées.
  • Cas d’usage : Idéal pour des besoins basiques comme la rédaction de courriels, l’apprentissage, ou des questions générales.
  • Accessibilité : Gratuit, sans inscription complexe.

2. Claude (Claude 3.5 Sonnet) – Anthropic

  • Description : Développé par Anthropic, Claude est conçu pour être éthique, sûr, et performant dans l’analyse nuancée et la rédaction.
  • Forces :
    • Excelle dans l’analyse de textes longs et complexes (jusqu’à 200 000 tokens de contexte).
    • Réponses naturelles, nuancées, et éthiques, particulièrement adaptées à la programmation et à la rédaction créative.
    • Bonne gestion des nuances contextuelles et des instructions complexes.
  • Faiblesses :
    • Pas de connexion web en temps réel, limité à une base de connaissances interne (dernière mise à jour : octobre 2024).
    • Moins de fonctionnalités multimodales que ChatGPT ou Gemini (analyse d’images, mais pas de génération).
    • Accès parfois restreint (VPN requis dans certaines régions).
  • Cas d’usage : Parfait pour le développement logiciel, la rédaction académique, ou les tâches nécessitant une précision éthique.
  • Accessibilité : Gratuit pour un usage limité, payant pour des fonctionnalités avancées (Claude Pro).

3. Grok – xAI

  • Description : Créé par xAI, Grok se distingue par son ton sarcastique, son lien avec X, et son approche axée sur la « vérité maximale » et la mobilité.
  • Forces :
    • Intégration avec la plateforme X, idéal pour analyser des posts ou suivre l’actualité en temps réel.
    • Réponses concises et originales, avec une touche d’humour inspirée d’Elon Musk. 
    • Bonne performance pour les conversations mobiles et les interactions liées aux réseaux sociaux. 
  • Faiblesses :
    • Moins polyvalent que ChatGPT ou Claude pour des tâches complexes comme la programmation ou l’analyse de données volumineuses.
    • Performances variables selon le contexte, moins mature que ses concurrents. 
    • Capacités multimodales limitées (pas de génération d’images native). 
  • Cas d’usage : Idéal pour les utilisateurs de X, les conversations rapides, ou les recherches liées aux réseaux sociaux.
  • Accessibilité : Gratuit avec des limites, accès premium via abonnement à X.

4. Mistral (Le Chat, Mistral Large) – Mistral AI

  • Description : Chatbot français basé sur des modèles comme Mistral Large, axé sur la souveraineté numérique européenne et l’open-source.
  • Forces :
    • Open-source (Mixtral 8x7B) et respectueux du RGPD, idéal pour la confidentialité et les normes européennes. 
    • Performant en français, surpassant certains modèles comme LLaMA pour les benchmarks en langue française. 
    • Faible consommation énergétique (1/3 de ChatGPT pour certaines tâches). 
    • Gratuit et accessible sans numéro de téléphone. 
  • Faiblesses :
    • Interface basique et fonctionnalités limitées (pas de génération d’images, connexion web absente). 
    • Réponses parfois plus lentes que ChatGPT ou Gemini. 
    • Moins performant pour des tâches complexes par rapport à GPT-4 ou Claude. 
  • Cas d’usage : Adapté aux entreprises européennes, à la recherche académique, ou aux tâches nécessitant une IA légère et éthique.
  • Accessibilité : Gratuit en version bêta, avec des options payantes pour Mistral Large.

Visioconférence : Mode d’emploi

L’AR-18 utilise le logiciel de visioconférence open-source « Jitsi Meet », dans sa version « kMeet ». Celle-ci bénéficie de la solidité des serveurs de la société suisse INFOMANIAK[1], et d’un haut niveau de confidentialité.

Le logiciel « kMeet » peut-être utilisé avec les principaux navigateurs, de préférence « Chrome », mais « Firefox » est également bien supporté. Aucune application n’est alors à installer.

Une application dédiée est cependant disponible. Elle est téléchargeable pour Windows[2], MacOS[3] et Linux[4]. Il est également possible de l’installer sur smartphone à partir des plateformes Google Play, App store ou Aurora Store[5], cette dernière étant une alternative open-source qui, contrairement aux deux précédentes, ne trace pas ses utilisateurs.

L’utilisation de l’application a l’avantage d’éviter les problèmes éventuels de compatibilité posés par les navigateurs.

I – AVANT LA RÉUNION

Pour une première réunion en visioconférence sur INFOMANIAK, cliquer sur le lien https://kmeet.infomaniak.com/ et opter, selon le cas, pour l’un des choix suivants

  1. « démarrer une nouvelle réunion » pour l’animateur ;
  2. « rejoindre une réunion » pour les invités.

Choix 1 « démarrer une nouvelle réunion » :

Choisir le nom de la réunion, le saisir et sécuriser (mais ce n’est pas obligatoire),

  • en autorisant l’accès de chaque participant ;
  • ou en définissant un mot de passe ;
  • un 3ème choix permet aussi le chiffrement de bout en bout des échanges.

Cliquer sur « continuer »

Cliquer sur « depuis le navigateur » (cas général) ou « depuis l’application »,

Saisir dans le champ idoine son nom, ou son pseudo, utilisé pour la réunion ;

Cliquer alors sur « c’est parti » !

L’écran suivant indique alors l’adresse internet de la réunion, ou son numéro de code, que l’animateur devra  transmettre au préalable, par courriel, à tous les participants.

Choix 2 « rejoindre une réunion »

Cliquer sur https://kmeet.infomaniak.com/ ou de manière plus directe, sans passer par le site, sur le lien envoyé par courriel par l’animateur.

Le premier écran demande l’adresse internet de la réunion, ou son numéro de code,

Le deuxième offre le choix de travailler depuis le navigateur, ou depuis l’application préalablement installée ;

Saisir son nom ou pseudo puis cliquer sur « c’est parti » !

La réunion peut commencer.

II – PENDANT LA RÉUNION – Description du menu

Le bouton rouge en bas de page permet de quitter la réunion.

À sa gauche 3 boutons :

  • ouvrir, ou couper, le micro (penser à le désactiver, s’il n’est pas utilisé, pour éviter les brouhahas intempestifs);
  • ouvrir, ou couper, la caméra ;
  • partager un document : cliquer sur « fenêtre d’application », sélectionner le document à partager (ouvert au préalable), puis sur « partager ». Cliquer sur « stop sharing » pour arrêter le partage.

À sa droite, 3 boutons permettent de :

  • ouvrir (ou fermer) le « chat » : ceci permet d’échanger des textos, en toute discrétion, avec l’ensemble des participants, ou avec l’un d’entre eux ;
  • lever la main, pour avertir l’animateur que l’on souhaite intervenir ;
  • un cadenas, permettant de mettre en œuvre les options de sécurité précitées.

Dans le coin inférieur droit de la page, 3 points ouvrent un menu de paramétrage permettant : 

  • d’ajuster la qualité vidéo ;
  • d’afficher en plein écran ;
  • de commencer éventuellement l’enregistrement de la séance ;
  • de couper le micro ou la caméra à tout le monde ;
  • de modifier l’arrière-plan ;
  • d’éditer des statistiques de prise de parole ;
  • d’afficher les raccourcis clavier ;
  • de mettre en œuvre les options de sécurité précitées.

OBSERVATION

En l’absence de salle spécialement aménagée, et dans une pièce où plusieurs ordinateurs sont utilisés, il faut que chaque ordinateur dispose d’une connexion internet qui lui est propre (au moyen d’un smartphone par exemple), et qu’ils ne soient pas trop rapprochés, pour éviter les effets « Larsen ».

Jacques TABARY


[1]INFOMANIAK est un des trois acteurs majeurs européens dans le domaine du « Cloud », avec OVH, société française, et IONOS, société allemande.[2]https://download.storage.infomaniak.com/meet/kMeet.exe  
[3]https://download.storage.infomaniak.com/meet/kMeet.dmg
[4]https://download.storage.infomaniak.com/meet/kMeet-x86_64.AppImage  Nécessite de rendre exécutable le fichier téléchargé.
[5]https://aurora-store.fr.uptodown.com/android

LibreOffice ou OpenOffice

LibreOffice ou OpenOffice

© LibreOffice proposé par PcAstuces

Disponible gratuitement et en français, LibreOffice est une suite bureautique, destinée aussi bien à un usage personnel que professionnel.

LibreOffice est compatible avec les principales autres suites bureautiques comme Microsoft Office ou encore OpenOffice.

Et d’autres encore : export natif au format PDF, édition de formules mathématiques, extensions, etc.

Elle offre toutes les fonctions attendues d’une telle suite : traitement de texte, tableur, présentation/diaporama, dessin, base de données.

LibreOffice disponible au téléchargement ici.

Apache OpenOffice

© OpenOffice proposé par PcAstuces

OpenOffice est une suite bureautique entièrement gratuite.

OpenOffice comporte un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation, etc.

Tous ces logiciels sont compatibles avec les formats des suites Office de Microsoft (Word, Excel, etc), ce qui vous permettra d’échanger des documents sans aucun problème.

L’interface assez proche de celle de Microsoft Office comporte de nombreuses options qui n’ont pas à pâlir face à celles de la suite du géant de Redmond.

A noter que les formats natifs d’OpenOffice donnent des fichiers plus compacts que son concurrent Microsoft. Le format de fichier est ouvert (documenté) ce qui fait que l’on perd, en cas de problème de fichier, que le minimum d’informations.

OpenOffice est assurément l’alternative à Office, pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir la suite de Microsoft. 

Apache OpenOffice disponible au téléchargement ici.