Auteur(s) : Nart Raymond – Guérin Michel – Clair Jean-François Editeur : Mareuil Éditions Parution : 27/10/2022 Nombre de pages : 208 Expédition : 323 Dimensions : 21.6 x 14.2 x 2.2 Résumé : En 1944, sur les ruines encore fumantes d’une Europe ravagée par un conflit qui se solde par la mort de plus de 50 millions de victimes, une autre guerre commence, sourde, rampante. Une guerre de l’ombre et des coups tordus. Une guerre où vont s’affronter ces deux grands blocs que sont l’Est et l’Ouest : l’URSS et ses satellites, d’un côté, les Etats-Unis et ses alliés, de l’autre. On l’appellera la ” Guerre froide “, celle du renseignement, de la désinformation. Celle des soldats anonymes. En France, la DST sera en première ligne, que ce soit face au KGB, au GRU ou aux services du bloc de l’Est, jusqu’à la chute du mur, en 1989. Créée en 1944, la DST part de zéro : les archives de l’ancien Contrôle général de la Surveillance du Territoire ont été détruites à l’arrivée des Allemands, quatre ans plus tôt. Il lui faudra vingt ans pour s’en relever. Ce qui ne l’empêchera pas de remporter quelques beaux succès qui permettront l’expulsion au total d’une centaine d’officiers soviétiques, sans compter leurs collègues des pays ” frères “. Pour la première fois, ce livre raconte sans détour les difficultés rencontrées par ces fonctionnaires français de la DST, ces ” contre-espions “, ces hommes et ces femmes dont certains sont tombés au champ d’honneur sans que leurs noms ne soient jamais gravés sur un monument aux morts. Biographie : Les auteurs sont tous les trois inspecteurs généraux honoraires de la Police nationale et anciens de la DST.
Livre. C’est une caste qui a toujours vécu à l’abri du secret-défense. Composée de policiers, elle a vécu, depuis l’après-guerre, avec la foi inébranlable d’être le dernier rempart face au communisme. Jusqu’à la chute du mur de Berlin, en 1989, elle n’a eu qu’une obsession : le KGB et ses supplétifs. Son nom : la direction de la surveillance du territoire (DST). Si cette maison est devenue, en 2008, la direction centrale du renseignement intérieure après sa fusion avec les renseignements généraux, puis, en 2014, la direction générale de la sécurité intérieure, elle reste hantée par son histoire.
Ni les changements administratifs ni la priorité donnée, depuis les années 1990, à la lutte contre le terrorisme n’ont réussi à modifier son ADN originel. Et l’ingérence du renseignement russe en Europe, à l’heure de l’agression en Ukraine, ne risque pas de lui faire oublier son passé. Voilà pourquoi, la lecture de La DST sur le front de la guerre froide, cosigné par Jean-François Clair, Michel Guérin et Raymond Nart, trois historiques de la maison, est un exercice recommandé.
Entre livre d’espionnage pointu et mémoire vive de grands anciens, cet ouvrage est un objet hybride qui plonge le lecteur dans le cerveau de maîtres contre-espions français. On y découvre leur rancœur, leur fierté et, finalement, une lecture très policière de l’histoire qui peut expliquer, sans qu’ils ne s’en rendent compte eux-mêmes, ce sentiment d’incompréhension qu’ils semblent garder de leur longue carrière.
Secret-défense
La DST est née le 16 novembre 1944 d’une ordonnance du général de Gaulle. Rattachée au ministère de l’intérieur, c’est avant tout un service de contre-espionnage « protégé du regard des préfets et des juges, secret-défense oblige », notent les auteurs. Confrontée aux « séquelles de la guerre » et à « l’absence de coopération avec les Américains qui ne viendra que tardivement », la DST entame une longue période d’apprentissage. « Sa connaissance des services soviétiques est [alors]plus que lacunaire », reconnaissent-ils.
Pour ne rien arranger, la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962, détourne les ressources de la DST de son objet initial. « C’est le tout-sécuritaire », regrettent les auteurs en opposition à la « sûreté » du territoire, la contre-ingérence, autrement plus noble, à leurs yeux. L’indépendance de l’Algérie recentre la DST sur son métier, la chasse aux espions de Moscou et ses alliés. Le livre rappelle utilement que l’essentiel des informations glanées sur les services adverses vient des transfuges et que la plupart des agents soviétiques ayant « choisi la liberté » ont opté pour les Etats-Unis ou le Royaume-Uni qui, ensuite, ont partagé le fruit de confessions levant le voile sur la réalité des infiltrations du KGB. […] La suite est réservée aux abonnés.
L’Observatoire des multinationales a publié un rapport très complet (en PJ) sur les pratiques de lobbying des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) en France.
Un document éclairant et particulièrement utile tant il y a peu de données disponibles sur ces pratiques au niveau français.
S’il en était besoin, il démontre leur pénétration jusqu’au plus haut niveau de l’État et la servitude volontaire de la haute administration et de la plupart des couches de l’économie et de la société.
La pieuvre qui enserre de plus en plus la plupart des rouages de la Nation doit rencontrer la résistance de chacun d’entre nous si nous voulons demeurer une société libre et indépendante et ne pas glisser vers un scénario à la “1984”, déjà bien entamé.
Les moyens alternatifs aux outils des GAFAM sont connus et sont aussi performants. L’idéal serait qu’il existe vraiment une volonté politique ferme et durable de les employer. A défaut, c’est à chaque citoyen de les utiliser et d’inciter à leur emploi.
« Le pouvoir n’existe que parce que ceux sur lesquels il s’exerce y consentent. » « Ainsi la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude…» La Boétie
Principales conclusions.
Les filiales françaises des GAFAM ont déclaré au total en 2021 la somme de 4 075 000 euros de dépenses de lobbying en France, contre 1 350 000 euros en 2017, soit une multiplication par 3. Les GAFAM bénéficient en outre pour leur lobbying de l’appui de nombreux cabinets (8 à Paris et 10 à Bruxelles pour Google), ainsi que de plusieurs associations d’entreprises du numérique avec des dépenses de lobbying cumulées de 1,44 million d’euros en 2021. Les GAFAM ont recruté de nombreux anciens hauts fonctionnaires ou anciens responsables d’autorité de régulation en France pour assurer leur lobbying auprès de leurs anciens collègues. En dépit des révélations des «Uber Files» et d’autres enquêtes journalistiques, il n’y a toujours presque aucune transparence sur les rencontres et contacts entre les GAFAM et les décideurs publics. Les GAFAM ont multiplié les partenariats financiers avec des “think-tanks”, des grands médias ou des institutions de recherche en France, ce qui leur assure une influence considérable sur la fabrique de l’opinion et le débat public. Par manque de moyens et d’expertise, les administrations et les services publics ont eux aussi multiplié les contrats et les collaborations avec les GAFAM, qui s’affirment ainsi comme des partenaires incontournables des États.
Nouveau Monde éditions et l’École de guerre économique s’associent pour créer Guerre économique. La publication annuelle de référence sur les guerres de l’ombre qui secouent l’économie française.
Guerre de l’information, espionnage économique, cyberattaques, guerres hybrides, démantèlement industriel, déstabilisations financières… Les entreprises françaises sont devenues des cibles. Guerre économique est le premier ouvrage annuel qui décrypte les guerres de l’ombre qui mettent en danger notre économie. Qui menace les intérêts français ? Pas toujours ceux que l’on croit : – des adversaires mais aussi des alliés : États-Unis, Chine, Russie, Allemagne… – des mafias – des fonds d’investissement – des GAFAM – et même d’anciens hauts responsables français.
Une publication de l’École de guerre économique, pionnière sur le sujet depuis 1997, par son centre de recherche 451 composé : – d’experts reconnus sur le sujet : Christian Harbulot, Ali Laïdi, Nicolas Moinet – de professionnels de l’intelligence économique – d’un philosophe (Dany-Robert Dufour), l’ex-espion devenu lanceur d’alerte (Maxime Renahy), des journalistes et des historiens.
Résumé du livre du Général d’armée Pierre de Villiers. Par Decitre.
Il y a deux façons de voir la situation actuelle : soit se complaire dans le constat, il est vrai cruel et inquiétant ; soit surmonter ce dernier et chercher des solutions, faire confiance aux trésors de notre génie français. Vous, les jeunes, êtes l’avenir de la France. Vous êtes aujourd’hui en demande d’humanité et de fermeté, d’autorité et d’amour, d’exigence et de bienveillance. Vous cherchez votre équilibre, dans une société où les facteurs de déséquilibre se multiplient.
Il reste à canaliser vers de justes causes cette attente et cette soif d’idéal. Les plaintes soulagent, mais ne construisent rien de durable. Tout au long de son parcours militaire, le général Pierre de Villiers a eu à cœur de transmettre ; cinq années dans la vie civile n’ont fait qu’affermir son engagement pour la jeunesse, à laquelle il dédie ces lettres. Elles constituent une véritable profession de foi intellectuelle et morale. Une leçon qui résonne profondément en nous. Ces Paroles d’honneur ouvrent un chemin pour réapprendre à aimer la France et retrouver l’espérance. Après quarante-trois années d’une carrière militaire qui l’a conduit à devenir chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers est président d’une société de conseil en stratégie. Il est l’auteur, aux éditions Fayard, de Servir (2017), Qu’est-ce qu’un chef ? (2018) puis L’équilibre est un courage (2020).
Synthèse de la Conférence prononcée par le Général d’armée Pierre de VILLIERS sur la jeunesse et la citoyenneté. par Philippe MOUNIER – Auditeur du Comité Aunis-Saintonge
Ces idées peuvent paraître banales, mais elles ont été exprimées avec conviction, humour et brio. Elles nécessitent d’être rappelées.
I – Le monde actuel est instable et dangereux.
Il convient d’apprendre aux jeunes à aimer la France.
Il ne faut pas succomber à la vision « temps court » du politique, liée aux contingences électorales. Il faut privilégier le « temps long », porteur d’avenir construit.
L’Etat anonyme a pris la place de la nation charnelle.
Il faut lutter contre l’individualisme pour le bien de la collectivité et pour instaurer une véritable fraternité humaine.
II – Les crises se multiplient.
Face à elles, il faut déterminer des points d’ancrage :
La confiance qui favorise la responsabilisation et permet l’application du principe de subsidiarité.
L’autorité qui nécessite une capacité de conception, une aptitude à convaincre, une conduite sans changement de cap, un contrôle.
La stratégie : réponse aux questions Quoi ? Pourquoi ? De quoi s’agit-il ? Pour cela, il convient d’être audacieux et équilibré et de prendre de la hauteur.
L’éducation : respecter le triptyque parents-enfants-professeurs. Valoriser les notions de patrie et de drapeau. Retrouver les véritables fondamentaux. Tracer les limites à ne pas franchir. Connaître la France, sa langue, son Histoire.
III – À développer chez les jeunes.
L’exemplarité.
L’authenticité.
L’optimisme : ne pas se laisser abattre.
Le dépassement du découragement.
L’humilité.
L’encouragement à se tourner vers les autres.
Le courage : force morale de faire les choses, savoir trancher et dire la vérité.
La gestion et la maîtrise du stress.
IV – Valeurs à partager.
Reconnaissance et pratique de l’escalier social.
Libération des chaînes intérieures et acquisition d’un libre arbitre.
Egalité et équité, sans recherche de l’égalitarisme.
Fraternité : esprit d’équipe intergénérationnel.
Détermination, persévérance.
Esprit d’équipe.
Sens du pardon.
Amour de la France.
Trois mots clefs :HUMANITÉ, UNITÉ, ESPÉRANCE.
V – Conclusion.
Faire confiance à la jeunesse et être optimiste.
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Analyse de la Conférence prononcée par le Général d’armée Pierre de VILLIERS sur la jeunesse et la citoyenneté. par Jean-Marc BRAULT de BOURNONVILLE – Membre associé
L’intervention du Général Pierre de Villiers est centrée sur la jeunesse.
Il rappelle le besoin de l’autorité et qu’il en est un praticien.
Ce besoin d’autorité est d’autant plus nécessaire dans cette période troublée avec des réactions immédiates sans recul ni réflexion.
L’autorité peut aider la jeunesse à croire en l’avenir.
Le général rappelle qu’il est un praticien de l’autorité et qu’il s’est donné comme mission de transmettre ses valeurs et d’aider ses auditeurs, par ses réflexions, à devenir « des citoyens acteurs ».
Jeunesse et citoyenneté : apprendre à remettre la personne au cœur de la cité.
Son intervention se fera sur quatre points :
Une analyse de la situation en langage militaire qui est l’ennemi ?
Les points d’ancrage pour que la jeunesse puisse retrouver du sens de l’envie.
Les qualités que les jeunes doivent développer.
Les valeurs à partager.
I – Les facteurs qui pèsent sur la jeunesse.
Pierre de Villiers développe certains sujets qui enrichissent cette situation tant anxiogène pour la jeunesse.
1.1 – Le contexte géostratégique ou le monde dans lequel nous vivons :
‒ Le terrorisme islamique radical qui vise à imposer un nouvel ordre mondial basé sur une idéologie mondiale et qui utilise comme moyen d’action une barbarie totale.
‒ Le retour des états-puissances : Russie, Chine, Turquie, Inde, Iran… qui développent des stratégies à long terme alors que nos démocraties n’ont pour seuls horizons que les échéances électorales. Ces mutations se produisent alors que nous assistons à des migrations massives et des désordres climatiques avec leurs conséquences sur les évolutions des sols ou sur l’eau.
‒ « Nous sommes à un point de bascule ! ». L’ordre international a changé depuis la chute du mur de Berlin, les organisations internationales sont impuissantes face à ces évolutions et les jeunes s’en inquiètent.
‒ Le Bilatéral ou le multilatéral.
1.2 – Le temps qui presse !
On ne se parle plus, on zappe. Les événements se succèdent sur les réseaux sociaux. Les moyens modernes de communication sont une source d’exclusion pour les plus anciens. Il rappelle le proverbe afghan : Vous avez les montres, nous avons le temps ! ;
1.3 – Les technologies accélèrent le temps qui passe :
Télétravail, robotisation… Avec le risque de perversion de la technologie sur l’homme.
1.4 – La crise de l’autorité est présente partout.
La mondialisation complexifie les prises de décisions et abolit les frontières.
« Finalement qui décide et que suis-je dans le processus ? ».
Un dysfonctionnement est perçu entre l’État et la Nation. La finance et le droit sont présents partout ! Les jeunes ne comprennent pas ce qui se passe, les racines et l’appartenance nationale se perdent ;
1.5 – L’individualisme.
Le sens du collectif est perdu, « On ne se parle plus, on s’envoie des messages ».
L’individu est roi « Quel Monde laisse-t-on aux jeunes ? ».
II – Les points d’ancrage pour une citoyenneté renouvelée
2.1 – La confiance.
« C’est le carburant de l’autorité… ne jamais mentir ».
2.2 – L’autorité (contraire de l’autoritarisme).
Tout projet se conduit en quatre étapes :
Conception(quelle vision ? Où va-t-on ?),
Convaincre sur sa validité.
Conduire(on peut tirer des bords mais on garde le cap).
Contrôler(on valide le process pour l’améliorer).
2.3 – La stratégie ou voir loin !
« Quelle paix construire de l’autre côté de la crête ? ».
Des entreprises en croissance peuvent rapidement décroître. Un plan stratégique peut permettre d’évaluer les risques. Aujourd’hui, on vit dans le tout assurance, avec le principe de précaution. On s’interdit l’audace pourtant l’avenir appartient aux audacieux, dit-on ! Il faut savoir évaluer les risques pour les maîtriser.
« Et dans toute circonstance, prendre le temps de réfléchir ».
2.4 – L’éducation.
C’est un mot-clef. La relation enfants/parents/enseignants ne fonctionne pas ou plus !
« Notre pays est magnifique et aimable mais la France est devenue un gros mot. On n’aime plus la France ».
Importance de respecter les talents des jeunes, de redorer l’image des enseignants, de l’apprentissage et des métiers manuels.
III- Les qualités que les jeunes doivent développer.
« Il faut apprendre aux jeunes à devenir des chefs, et d’abord chef de soi-même ».
3.1 – L’exemplarité.
« C’est exigeant ! On fait ce que l’on dit ou ce que l’on pense ».
On doit être un exemple pour les autres.
3.2 – L’authenticité/le naturel.
3.3 – L’enthousiasme, l’optimisme.
On ne gagne pas que par l’intelligence. La passion et le cœur ne doivent pas être oubliés.
3.4 – L’humilité (contraire de l’orgueil).
« Savoir être modeste et ne pas avoir toujours raison. Gardez de l’humour, éviter l’ironie mordante et entraîner les gens dans la joie ! ».
3.5 – Être tourné vers les autres.
L’autorité est un service. En toutes circonstances, il faut apprendre à gérer les conflits. L’homme doit toujours être au centre de nos préoccupations. Il convient d’éviter que les décisions de nos gouvernants « fassent sauter les faibles ».
À ce titre, le confinement récent qui a contribué à isoler les gens a été catastrophique.
3.6 – Le courage.
Le courage qui se décline en deux niveaux (le courage opposé à la lâcheté et celui du quotidien… au travail ou ailleurs).
L’important est de ne pas subir, de s’engager au service du collectif.
Le général rappelle sur le thème du courage le discours que prononça le 8 juin 1978 Alexandre Soljenitsyne devant des étudiants de Harvard sur « Le déclin du courage en Occident ».
IV – Les valeurs à partager.
Ne pas oublier l’escalier social (et pas l’ascenseur), et l’intérêt d’avoir réalisé soi-même les tâches que l’on commandera ensuite.
L’armée le permet encore mais plus l’entreprise, ni la fonction publique.
4.1 – La liberté. le libre arbitre, la capacité à décider.
4.2 – L’égalité (contraire de la discrimination), l’équité.
« Je suis traité comme tout le monde ».
4.3 – La fraternité.
Le général cite un jeune « Dans l’armée, j’ai trouvé une famille ! ».
4.4 – La cohésion.
« L’équipe de France de football a gagné la Coupe du monde de 1998 ». La cohésion s’organise par le parrainage, le binômage.
4.5 – La détermination.
« Je ne savais pas que j’étais capable de … » ;
4.6 – Le respect.
Le respect (source de fierté), la considération (source de la délégation), le respect mutuel.
4.7 – Le pardon.
Mot clef de la civilisation. Éviter les coups bas, se pardonner au lieu de s’insulter ; le pardon n’est pas l’oubli.
4.8 – L’équilibre (entre vie privée et professionnelle)
4.9 – L’amour de la France.
Le drapeau, la culture, notre langue, notre histoire, nos entreprises, notre gastronomie. Évitons la repentance !
L’Europe où les poupées s’emboîtent et ne s’opposent pas.
Trois conseils en guise de conclusion :
Outre le fait de savoir écouter les anciens qui ont de l’expérience !
1 ‒ Humanité : remettre la personne au centre de nos réflexions et décisions ;
2 ‒ Unité : il faut rassembler unir : le pardon, la bienveillance, la réconciliation, mettre les talents au service du collectif (le général cite les maréchaux Leclerc et de Lattre de Tassigny et leurs épopées), et laisser de côté les diviseurs ;
3 ‒ Espérance(contraire de la crainte de l’avenir, du pessimisme). Être fier d’être français et de réussir sa vie.
Le général de Villiers achève son propos par ces mots :
« Aimons notre jeunesse, elle nous le rendra ! La jeunesse a soif de grandeur, d’engagement et pas de performance ».
Été 1964. Alors que les Beatles, Johnny Hallyday et Sheila s’im- posent comme les icônes musicales des baby-boomers et que Louis de Funès triomphe avec Le Gendarme de Saint-Tropez, un chantier passe inaperçu à La Rochelle. Des ouvriers s’attèlent à réaliser avec célérité le premier CES de la capitale de l’Aunis pour la rentrée scolaire à venir. Situé dans la ZUP de Mireuil, cet établissement du second degré prend le nom de collège Pierre Mendès France en 1985.
Dans une ville à coloration radicale, son histoire est indissociable de celle de la priorité. Construit en quatre mois dans le contexte de la réforme Fouchet, ce collège s’inscrit dans une zone que l’édile muni- cipal, Michel Crépeau, souhaite humaniser en priorité à partir de la décennie 1970. Suite à un incendie en 1994, sa reconstruction s’im- pose dans un temps circonscrit.
Sa singularité vient également de son classement et de sa pérennité en éducation prioritaire depuis 1981. Ce livre offre un angle d’observa- tion et d’analyse de la déclinaison, des réussites et des limites de cette politique à l’échelle d’une unité de base du système éducatif depuis quatre décennies. Il met en lumière la distorsion entre les principes d’émancipation, de méritocratie de l’école républicaine et une réa- lité plus nuancée, marquée par la reproduction d’inégalités sociospa- tiales au sein d’un appareil scolaire où la démocratisation reste encore inachevée.
Gérald Sim est docteur en histoire contemporaine de l’Université de Nantes et spécialiste des relations franco-américaines au XIXe siècle.
Rochefort organise le “Forum Défense et Sécurité” les 6, 7 et 8 mai 2022.
Ce seront pas moins de 45 exposants des 3 armées (dont 23 régiments de l’armée de Terre !) et des forces de sécurité (Gendarmerie, police , pompiers….). Les visiteurs pourrons découvrir notamment les capacités de nos armées au moment où résonnent les bruits de guerre en Ukraine. En liaison avec les collèges et lycées, les élèves seront récupérés en bus le vendredi car il s’agit d’une journées d’information des métiers. Il ya aura bien sûr des présentations de matériels, des simulateurs et des démonstrations notamment par la police et la Gendarmerie. Voici le recto des affiches qui sont envoyées par internet et distribuées également. Pour les amateurs, rendez vous sur site au musée de l’Aéronautique navale (à côté de l’école de Gendarmerie) du vendredi 6 au dimanche 8 Mai.
Communication interne de l’Union-IHEDN – Message du Président
Bonjour à toutes et à tous,
Dans le cadre de l’organisation qui se met en place au sein de notre Union,
j’ai le plaisir d’inaugurer cette adresse mail qui vous permettra de recevoir toutes les informations internes utiles au bon fonctionnement de l’Union, au développement des synergies et au renforcement des liens entre nos associations.
C’est Isabelle HUCK, auditrice de l’AR 22 (Alsace) qui est chargée de coordonner, avec l’appui de la délégation, cette communication interne.
“Contrat du siècle” : l’ex-Premier ministre australien Malcolm Turnbull défend la “France trompée”
Malcolm Turnbull, l’ancien Premier ministre australien, a rencontré Emmannuel Macron à plusieurs reprises. Il assure aujourd’hui la France de son soutien dans l’affaire du contrat de sous-marins annulé. Hans Lucas via AFP
Dans l’affaire du contrat de sous-marins annulés par l’Australie, la France peut compter sur le soutien d’un homme : Malcolm Turnbull. L’ancien Premier ministre australien, à l’origine de l’accord entre l’Hexagone et son pays, a vertement critiqué l’attitude de son successeur Scott Morrison.
« Trompée, humiliée ». Malcolm Turnbull ne mâche pas ses mots pour évoquer la position dans laquelle la France a été placée après la rupture de son contrat de sous-marins par l’Australie le 15 septembre dernier. Peut-être ce soutien affiché consolera-t-il Paris qui ne digère toujours pas ce « mensonge » et cette « duplicité », pour reprendre les mots du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian.
Ce mercredi 29 septembre, l’ancien Premier ministre australien s’en est ouvertement pris à son successeur, Scott Morrison, devant le National Press Club, l’association qui fédère les journalistes locaux, à Canberra, la capitale australienne. Et il va même plus loin. Selon lui, le Premier ministre actuel a « délibérément dupé » la France. Il n’a pas « agi de bonne foi. Il n’a pas d’autre argument pour justifier son comportement que de dire que c’était dans l’intérêt de l’Australie », ajoute Malcolm Turnbull.
Jean-Yves le Drian avait évoqué « une rupture de confiance » entre l’Australie et la France. Malcolm Turnbull use de termes quasiment similaires : « Cette trahison de la confiance va marquer nos relations avec l’Europe pendant des années […] Le gouvernement australien a traité la République française avec mépris. »
Sa colère est d’autant plus forte qu’il était Premier ministre quand l’accord a été conclu. À la fin de l’année 2014, l’Australie lance un appel d’offres international pour remplacer ses sous-marins de classe Collins dans le cadre du projet Sea1000. Plusieurs pays tentent alors leur chance. Les sous-marins de classe Attack, proposés par la France, parviennent à convaincre l’Australie. Le montant de départ s’élève à 31 milliards d’euros. Au fil des années, il sera réévalué à plus de 50 milliards d’euros. Mi-septembre 2021, l’Australie annonce subitement rompre ce contrat au profit d’une alliance avec les États-Unis et le Royaume-Uni, ce qui déclenche une crise diplomatique entre la France et ces trois autres pays.
Le Premier ministre australien justifie en partie cette décision par un changement de dynamiques dans la région Asie-Pacifique et par la montée en puissance de la Chine. D’après lui, l’Australie a plutôt intérêt à privilégier les sous-marins américains Virginia ou britanniques Astute, à propulsion nucléaire, car ils n’ont pas besoin de ravitaillement en uranium pendant leur durée de vie, contrairement aux sous-marins français à propulsion diesel.
Embrouille de Premiers ministres
Si le nouveau partenariat, dont est exclue la France, a été acté, aucun contrat n’a encore été signé. Pas même de devis. « Maintenant, l’Australie n’a plus du tout de programme de nouveaux sous-marins, déplore Malcolm Turnbull. La seule certitude, c’est que nous n’aurons pas de nouveau sous-marin avant 20 ans et leur coût sera bien plus élevé que ceux de conception française. »
Cette prise de position rappelle à quel point la relation entre Scott Morrison et Malcolm Turnbull, rivaux au sein du Parti libéral australien, est conflictuelle. Le premier a pris la place du second à la tête du pays en août 2018 après que Malcolm Turnbull a été désavoué par l’aile conservatrice du parti. Ce centriste modéré avait entrepris la légalisation du mariage homosexuel et fait de la lutte pour la défense du climat un de ses chevaux de bataille. De nombreux députés l’avaient alors accusé de tirer le Parti libéral vers la gauche, ce qui a conduit à son retrait de la vie politique.