Par Mario FAURE – Le 18 octobre 2020
Rapidement dit, la résilience est liée à la capacité de résister aux chocs. Le concept est passé de la physique aux sciences sociales : psychologie, sociologie, sciences politiques.
Notre propos sera centré sur la résilience appliquée à notre Pays avec ses caractères physiques, humains, politiques et économiques dans l’environnement géopolitique du XXIème siècle.
Cela suppose de se poser d’abord la question des types de chocs qui peuvent frapper la France. Fondée sur une cartographie des risques, cette démarche joint l’analyse à la prospective.
Elle implique une évaluation de l’existant et de ses failles, une vision des évolutions plus ou moins probables susceptibles de modifier la robustesse du Pays. Les chocs peuvent avoir deux origines : une menace, un risque.
- Dans le premier cas le caractère intentionnel du choc implique un affrontement.
- Dans le second, le choc ressort d’un aléas dont l’occurrence est plus ou moins plausible.
Il serait bon de sortir de la spécificité « défense » des auditeurs, pour aborder des champs nouveaux : sanitaires, environnementaux, géophysique…
La question centrale est bien de préparer le Pays aux chocs.
La résilience est aussi un état d’esprit et il serait opportun de réfléchir à la formation des populations à la résilience. Ce sera l’occasion de mettre en avant l’importance de la solidarité nationale comme facteur de résilience.
Signé : Mario FAURE – Président de l’Union-IHEDN