Voeux 2025 de Philippe MOUNIER

Chères amies & chers amis, du comité 17,

2025 est là. Nous sommes déjà à l’Epiphanie. Ce ne sont pas l’or, la myrrhe ou l’encens que je viens vous offrir. Je viens vous présenter simplement tous mes voeux les meilleurs pour vous-mêmes, vos familles et tous ceux qui vous sont chers. Qu’en cette nouvelle année la santé vous soit favorable, qu’elle voit la réussite de vos entreprises et que réussisse encore notre efficace comité.

Amitiés.

Général (2S) Philippe MOUNIER

Aquarelle de Renée MOUNIER

Vœux 2025 de l’Union-IHEDN

Cher(e)s Président(e)s,
Mes cher(e)s Ami(e)s,

À l’aube de cette nouvelle année, veuillez accepter mes vœux les plus chaleureux et sincères. Que 2025 vous apporte, dans vos vies personnelle et professionnelle, toutes les satisfactions que vous espérez.

Qu’elle soit aussi une année associative riche, pleine de projets et de réalisations, empreinte de ces liens d’amitié que nous avons noués lors de nos sessions et qui marquent de façon forte et originale les relations que nous entretenons au sein de notre communauté. Ensemble, nous ferons de 2025 une année importante dans la vie de nos associations et de leur Union.

Cette année 2024 s’achève dans un contexte national et international plus difficile à cerner. Ces temps d’incertitude renforcent la responsabilité de notre réseau, reconnu et observé, d’incarner l’esprit de défense et de résilience auprès de nos concitoyens.

Le monde change à vitesse accélérée et nous sommes dans ce mouvement, cherchant des repères solides dans l’incertitude stratégique, grâce à la richesse de nos expériences personnelles et professionnelles variées, faisant vivre un puissant et singulier réseau d’acteurs unis par cette volonté de bâtir une communauté engagée autour des grandes questions de défense et de sécurité.

Ensemble, en 2025, nous nous réapproprierons cette unité et cette synergie qui, depuis sa création il y a 50 ans, ont fait de l’Union un pôle de rassemblement pour les associations œuvrant à renforcer la culture de défense. Ce jubilé des 50 ans de l’Union est pour nous l’opportunité de faire rayonner notre communauté.

Ainsi que vous le savez déjà nous voulons donner un lustre spécial à ce jubilé. A priori nous organiserons un grand congrès lié à la défense l’été prochain avec un ouvrage dédié à l’issue. Un numéro spécial de la revue Défense y sera également consacré et le prochain forum des auditeurs à Lyon sera un grand moment de partage.

Afin de susciter une synergie irrésistible par un effet de démultiplication, je vous encourage à marquer tous vos événements du sceau du cinquantenaire. L’idée est de faire rayonner notre image afin de créer un regain de dynamisme au bénéfice de nos associations.

Il convient que nous puissions optimiser au maximum les ressources que peuvent nous apporter les nouvelles technologies, tant en matière de communication, de relais d’informations tant montantes que descendantes au sein de l’Union.

Cette année, sera également celle de la jeunesse, vers laquelle nous devons centrer tous nos efforts, tant pour renforcer nos liens avec les Jeunes IHEDN, que pour consolider notre rôle ausein des trinômes académiques, avec la conception du nouvel accord cadre Éducation Nationale /MINARM/Union-IHEDN, en cours de renouvellement.

Au-delà de ces deux grands chantiers, nous devons également continuer à investir dans les secteurs d’activité où nos auditeurs sont traditionnellement moins présents. Notre discernement collectif et la pertinence de nos travaux ont beaucoup à gagner en cherchant à nous connecter à toutes les strates de la société, surtout au moment où les tentations de repli sont fortes, où la difficulté à se projeter dans un destin collectif réellement fédérateur contribue à la crise de la citoyenneté que nous traversons.

Ensemble nous relèverons ces défis et vous pouvez compter sur ma détermination pour aboutir et servir notre intérêt commun. Le succès de cette entreprise collective dépendra de vos engagements individuels, rien ne pourra se faire sans votre engagement dans vos fonctions respectives.

Je sais pouvoir compter sur votre soutien et votre bienveillance pour mener ces missions au profit de tous.

Croyez, cher(e)s Président(e)s, mes cher(e)s Ami(e)s, en mes sentiments dévoués et les plus cordiaux.

Catherine Sarlandie de La Robertie Présidente de l’Union-IHEDN

Reçus fiscaux Missions 2024

Référence : Article Frais engagés par les bénévoles

Chers amis,

Au cours de l’année 2024, vous avez participé aux activités de l’AR-18 IHEDN Poitou-Charentes. Soyez-en tous remerciés.

Paul MORIN, notre Président, a transmis à vos Vice-Présidents, le 12 décembre 2023, le document d’information joint relatif à la délivrance des reçus fiscaux 2023 afin qu’ils établissent les attestations de participation aux activités de comité. La procédure reste identique pour l’année 2024.

La procédure à appliquer par les bénévoles concernés est simple mais rigoureuse :

1-  Demander un ordre mission quand la mission est en lien avec l’objet social de l’association.

2- Remplir la Déclaration de frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole (Don) [Annexe 4] avec les informations suivantes :

  • Date et objet de la mission. 
  • Adresses du lieu départ et du lieu d’arrivée.
  • Distance totale parcourue. 
  • Montant des frais engagés par le bénévole.

3- Transmettre le « Dossier d’abandon de frais » avec les ordres de missions et les justificatifs de présence ou de participation au trésorier avant le 28 février 2024, terme de rigueur.
La Photocopie de la carte grise (certificat d’immatriculation) devra également être jointe à la déclaration de frais kilométriques afin de valider la puissance fiscale du véhicule utilisé et l’énergie électrique.

Excellentes fêtes de fin d’année et Meilleurs voeux pour 2025.

Modèles de déclaration de frais (Don) :

Modalités de Délivrance des reçus fiscaux 2023 (procédure)

Modèle de Déclaration sur l’honneur (Version texte) 

Invitations et Justificatifs :
2024-12-21_AR-18_C17_Bilan_Reunions_Mensuelles_Presents.pdf
2024-12-21_AR-18_Bilan_Reunions_AGCoDir_Presents.pdf

Christian-Marcel CHAUVET 
Trésorier AR-18
Association IHEDN Poitou-Charentes 

Appel à cotisation 2025

Bienvenue aux nouveaux adhérents et merci à ceux qui renouvellent leur adhésion.

Le règlement de la cotisation annuelle se fera par le mode unique du virement et par le biais de l’application HelloAsso.© Décision du CoDir du 06/11/2021.

Les virements bancaires seront admis par dérogation et les chèques devront être exceptionnels.
Le paiement en espèces est aussi possible par remise directe au Trésorier qui enregistrera la cotisation sur HelloAsso.

Cet appel à cotisation vous permet de renseigner votre situation et de choisir, en plus de l’adhésion, de vous abonner à la Revue Défense (démarche facultative).

À la suite, le Trésorier de l’AR-18 mettra à jour vos coordonnées sur la plateforme permettant l’édition et la diffusion de l’annuaire officiel de l’Union-IHEDN.

Vous autorisez l’Union-IHEDN à les détenir et, pour tout ou partie, à les diffuser sur les annuaires électronique et papier, réservés uniquement aux adhérents de l’AR-18 et de l’Union-IHEDN.

Un reçu fiscal est envoyé automatiquement par courriel si vous utilisez HelloAsso

Sinon, le reçu fiscal sera disponible au téléchargement sur le compte de l’AR-18 [IHEDN Poitou-Charentes] (chèque et virement bancaire) en fin d’année.

Nota. HelloAsso est une entreprise solidaire d’utilité sociale.

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Consignes.

Appel à cotisation 2024 à/c du 1er janvier 2025 :
– Bulletin d’inscription et de ré-inscription (pdf)

– Bulletin d’inscription et de ré-inscription (texte)
Pour les adhésions en ligne « Je cotise sur HelloAsso en 2025 ». 

Pour les rares adhérents désirant cotiser par chèque ou par virement par l’intermédiaire de leur établissement bancaire (donc, sans utiliser le site HellAsso), consignes à respecter :

  • Règlement par chèque adressé au Trésorier à l’adresse suivante :
    Christian CHAUVET – 6 rue du Port – 17340 YVES – Tél. : 06 25 35 67 12
  • Virement bancaire sur le compte de l’association avec les références suivantes :
    IBAN : FR76   3004   7142   1400   0215   0580   119 – BIC : CMCIFRPP
    À l’ordre de : ASSOCIATION IHEDN POITOU-CHARENTES
  • Dans les deux cas, transmettre au Trésorier une copie de votre« Appel à cotisation 2024 », par La Poste ou par courriel, à : web2AR18@ihednpoitoucharentes.fr

Politique de confidentialité.

Informations sur vos données personnelles.

Sur ce site internet nous sommes amenés à traiter des données vous concernant (par exemple votre adresse, vos cotisations ou les emails que vous avez ouverts). Ces données peuvent être destinées aux membres de l’association (pour l’annuaire en ligne), au personnel de l’association ou aux partenaires de l’association, dans le cadre de nos activités.

Vous pourrez lire ci-dessous le détail des données que nous sommes appelés à traiter à votre sujet et les moyens qui sont à votre disposition pour exercer vos droits dans le cadre du Règlement Européen pour la Protection des Données (RGPD).

Quelles données et quelle utilisation ?

Dans le cadre des différents formulaires présents dans votre espace privé nous pouvons être amenés à recueillir les informations que vous nous communiquez sur votre état civil, vos coordonnées (personnelles et professionnelles), votre parcours académique, les groupes que vous avez rejoint, ainsi que les autres informations qui peuvent vous être demandées.

Lors du paiement d’une cotisation ou de l’inscription à un événement, d’autres informations sont collectées afin de pouvoir assurer la bonne prise en compte de votre cotisation ou inscription.

Nous sommes également amenés, afin de vous offrir un service de qualité, à conserver des informations sur les emails que vous avez reçus, lus ou cliqués, sur les dates auxquelles vous vous êtes connectés au site internet.

Vous pouvez contrôler quelles sont les données affichées dans l’annuaire en ligne depuis votre espace privé

Exercice de mes droits.

Conformément au Règlement Européen sur la Protection des Données, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant, veuillez-vous adresser à : web2AR18@ihednpoitoucharentes.fr

RGPD. Il est rappelé, conformément à l’article 27 de la loi 78/17 du 6 janvier 1978 et au règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 que :
– les renseignements demandés sont destinés à l’Union-IHEDN,
– tu es libre de ne fournir qu’une partie des renseignements,
– tu as le droit d’obtenir la copie des informations te concernant figurant dans le fichier informatique de l’association et de demander la modification ou la suppression de mentions qui s’y trouvent portées.

Mémoire et Défense

Sous la direction de : Philippe MOUNIER
Avec la collaboration de :
Christian-Marcel CHAUVET, Maxence JOUANNET, Yasmine LABROUSSE.
Et la participation de :
Christian BARBE, Alain BELLANGER, Claude BUFFETEAU, Jean-Michel CLÈRE,
Charlotte DRAHÉ, Jean-Loup FILIETTE, Robert KERRINCKX, Jacques LANZA,
Catherine LEPESANT, Philippe MATHIEU, Paul MORIN, Éric PEUCH, Roger RENARD,
Jean-Claude RODRIGUEZ, Gérald SIM, Patrice SOULLIÉ.

L’engagement du comité de Charente-Maritime de l’AR-18 de l’Union-IHEDN dans beaucoup d’actions comme le trinôme académique, le soutien des conseillers Défense des municipalités, la participation aux rallyes citoyens, l’animation de certaines activités du SNU (Service National Universel), les interventions auprès des classes Défense, ont amené le comité à réfléchir sur les rapports entre l’enseignement de la Défense et la Mémoire.

Activée par le constat, dans ce vaste domaine, des lacunes, mais aussi des existants, cette réflexion, lancée dès 2022, a mis un certain temps à trouver sa voie.

Tout d’abord, le comité a rétabli l’unité de la question en la posant différemment :
« Comment faire de l’enseignement de la Mémoire une ouverture à un engagement individuel et collectif du futur adulte dans l’esprit de Défense ? ».

Cette formulation, plus concrète, plus ouverte, facilitait la création d’un groupe de travail cohérent et productif. Monté à la fin du premier semestre 2023, le groupe réunissant seize membres s’est constitué en trois équipes.
S’étant mis au travail en septembre 2023, le groupe a rendu son ouvrage comme prévu, à la fin du mois de mai 2024.

https://youtu.be/pAzeiLM32X4

Annuaire 2024

Vous êtes membre, auditeur ou associé (à jour de cotisation), d’une association de l’Union IHEDN

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L’annuaire 2024 des associations de l’Union-IHEDN est disponible sur Internet

Chers membres de la communauté des associations des auditeurs de l’Union-IHEDN, 

Nous avons le plaisir de vous convier à télécharger le nouvel annuaire 2024 des associations d’auditeurs de l’Union-IHEDN, au format pdf, document de référence pour notre communauté avec laquelle il vous permet de garder le lien.

Vous pourrez retrouver les auditeurs grâce à une recherche soit par association, soit par session, soit par ordre alphabétique. Une recherche personnalisée, grâce à un moteur de recherche, est possible en fonction de votre équipement informatique.

Pour accéder au site de téléchargement de l’annuaire de l’Union-IHEDN, veuillez cliquer sur le lien suivant: https://annuaire2024.union-ihedn.org et laissez-vous guider.

Pour lancer le téléchargement il vous suffira de saisir l’adresse électronique (email) que vous avez communiquée à votre association d’appartenance. 

Permettez-nous de vous rappeler ces quelques règles de confidentialité :
Cet annuaire est une publication hors commerce de l’Union-IHEDN, réalisée sous le pilotage de l’UNION-IHEDN. Ces informations ne doivent en aucun cas être utilisées à des fins commerciales. L’annuaire ne peut être copié, même en partie, sans autorisation expresse et préalable de la délégation générale de l’Union-IHEDN.

Toute exploitation non autorisée pourra, à l’initiative de l’Union-IHEDN, faire l’objet de poursuites, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle.

La responsabilité du détenteur protège la confidentialité des données. Chaque exemplaire est personnalisé par l’adresse électronique qui a servi pour le téléchargement.

Les informations figurant dans cet annuaire ont été fournies par les présidents des associations.  

Pour toute question relative à cet annuaire, veuillez contacter la délégation générale de l’UNION-IHEDN, ou votre association. 

Nous tenons à chaleureusement remercier tous ceux qui ont participé à la réalisation de cet annuaire des associations de l’Union-IHEDN édition 2024. 

Espérant que cet annuaire répondra à vos attentes,  

Bien amicalement,

Catherine Sarlandie de La Robertie
Présidente Union-IHEDN

Autonomie stratégique : l’Europe peut-elle se passer des États-Unis ?

Entretien avec Justin Logan, directeur des études de défense et de politique étrangère au think tank conservateur américain CATO institute. Propos recueillis par Henrik Werenskiold. Article original paru dans Geopolitika. 
Traduction de Conflits. Publié le 19 septembre 2024. 
© https://www.revueconflits.com/autonomie-strategique-leurope-peut-elle-se-passer-des-etats-unis/

Justin Logan est le directeur des études de défense et de politique étrangère à l’Institut Cato. Il est un expert de la grande stratégie américaine, de la théorie des relations internationales et de la politique étrangère américaine. Ses recherches actuelles portent sur trois sujets : l’échec des efforts des États-Unis en matière de partage de la charge au sein de l’OTAN ; l’équilibre changeant du pouvoir en Asie ; et la pertinence limitée du Moyen-Orient pour la sécurité nationale américaine.

Les Français ont été les premiers à promouvoir l’idée d’une autonomie stratégique européenne. Quel est votre point de vue à ce sujet ? Pensez-vous qu’il soit possible d’établir un commandement militaire européen unifié doté d’une véritable autonomie stratégique ?

De nombreux Européens perçoivent d’un certain œil l’ambition persistante de la France de diriger l’Europe, mais d’un point de vue américain, l’intérêt des États-Unis réside dans le maintien de la division de l’Europe. Cette position découle de notre participation à la Première Guerre mondiale, à la Seconde Guerre mondiale et à la Guerre froide, au cours desquelles nous avons cherché à empêcher la domination de l’Allemagne du Kaiser Wilhelm, de l’Allemagne d’Adolf Hitler ou de l’Union soviétique.

Du point de vue de la realpolitik américaine, l’objectif est d’empêcher un pays de dominer l’Europe, tout en permettant à l’Europe de se défendre, ce qui ne devrait pas être trop difficile si l’on compare l’économie et la population de l’Union européenne à celles de la Russie. En outre, si l’on considère les luttes de la Russie en Ukraine, il est clair que la Russie n’est pas candidate à la domination de l’Europe.

Nous sommes donc parvenus à une situation aussi favorable que possible du point de vue américain. Les conflits, l’instabilité et les guerres peuvent persister en Europe, mais l’objectif central des États-Unis, qui était d’empêcher un pays de dominer le continent, a pour l’essentiel été atteint. Il s’agit là d’une évolution positive dont les États-Unis devraient se féliciter.

Pensez-vous que l’Europe a déjà la capacité de se défendre contre la Russie sans le soutien des États-Unis ? La guerre en Ukraine se déroulerait très probablement différemment sans le soutien militaire des États-Unis.

Certes, mais les États-Unis ne sont pas engagés comme si l’Ukraine était un allié de l’OTAN, puisque nous ne sommes pas directement impliqués dans les combats. Il est donc concevable d’envisager un scénario de guerre en Europe dans lequel les États-Unis ne combattent pas activement, mais soutiennent l’effort de guerre par d’autres moyens. Nous pouvons fournir différents types de soutien, mais pas de personnel militaire proprement dit.

Je pense qu’un exemple pertinent du conflit ukrainien, qui pourrait s’appliquer plus largement à l’Europe, est le partage par les États-Unis de ce que nous appelons ISR : Intelligence, Surveillance et Reconnaissance (les moyens de recueil du renseignement militaire nécessaire pour mener une campagne). Non seulement nous avons détecté les mouvements russes dès le début de la guerre, ce qui a été bénéfique pour l’effort de guerre de l’Ukraine, mais nous avons également fourni un soutien ISR à l’armée ukrainienne tout au long du conflit jusqu’à aujourd’hui, ce qui a été essentiel pour elle.

Ces capacités pourraient également soutenir l’Europe en cas de conflit armé, étant donné que l’Europe ne dispose pas des capacités satellitaires et de surveillance que nous possédons. Nous pourrions ainsi poursuivre ce soutien sans déployer de troupes. Cela ne veut pas dire que nous cesserions de communiquer ou de coopérer avec les Européens, mais l’idée que les États-Unis doivent être le nœud central de la défense de l’Europe semble fantaisiste.

Alors oui, que ce soit à travers la vision de Macron, l’UE, ou même une potentielle alliance franco-germano-britannique – ce qui semble étrange à mentionner – je crois qu’ils trouveront leur voie. Mais je n’ai pas de préférence particulière quant à la manière dont elle devrait être structurée, que ce soit par le biais de l’UE ou d’une alliance tripartite.

Toutefois, l’idée que la Russie puisse étendre ses lignes d’approvisionnement actuelles de plusieurs centaines de kilomètres en Europe et être efficace dans un endroit comme la Pologne semble également irréaliste, en particulier avec le niveau actuel de soutien militaire des États-Unis et d’autres pays européens. Il peut sembler étrange de dire cela pendant le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, mais du point de vue des États-Unis, il s’agit d’une histoire positive. Nous avons appris que l’armée russe s’efforce de pulvériser l’Ukraine, ce qui indique que nous avons surestimé ses capacités militaires.

Oui, c’est terrible pour l’Ukraine et probablement pour la Russie, mais c’est avantageux pour nous. Si les Russes ne parviennent pas à vaincre rapidement l’Ukraine, ils seront confrontés à d’immenses défis face à des pays comme la France ou l’Allemagne.

Vous dites donc que le statu quo actuel est en fait le meilleur pour les États-Unis parce que vous voudriez que les capacités de défense européennes soient décentralisées, en ce sens que vous ne voudriez pas qu’une seule entité contrôle tout le potentiel militaire du continent ?

Je ne pense pas que le statu quo soit le meilleur scénario, car les États-Unis ont actuellement 100 000 soldats stationnés en Europe, et je ne veux pas avoir 100 000 soldats en Europe. Je ne pense pas que la défense de l’Europe nécessite 100 000 soldats américains stationnés en permanence sur le continent. Je pense donc que si nous commencions à prendre nos distances avec l’OTAN, que ce soit par le biais d’une « OTAN dormante » ou en commençant unilatéralement à retirer des troupes d’Allemagne, cela provoquerait une nouvelle onde de choc au cœur de l’Europe, tout comme l’a fait l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mais je pense qu’une « onde de choc sécuritaire européenne » supplémentaire serait en fait une bonne chose du point de vue des États-Unis, car elle forcerait la Zeitenwende (évolution, tournant, changement), qui n’est actuellement qu’un tour de passe-passe comptable, à se transformer peut-être en quelque chose de réel. Dans ce contexte, si l’on observe l’opinion publique allemande sur les dépenses militaires, on constate que la question d’un récent sondage était très défavorable cette l’idée. La question était la suivante : « Devrions-nous dépenser davantage pour la défense, même si cela devait se faire au détriment d’autres priorités nationales, y compris la protection sociale et les infrastructures ? Et ce n’est pas une majorité, mais une pluralité – 46 ou 47 % des Allemands – qui a répondu par l’affirmative à cette question.

Quant aux autres options, elles sont soutenues à hauteur de 30 % et 20 % respectivement. C’est assez frappant pour moi. Ainsi, plutôt que de voir les Allemands gaspiller des milliards d’euros pour des F-35 qu’ils n’utiliseront jamais, il serait bon qu’ils utilisent ces ressources, ou peut-être des ressources supplémentaires, d’une manière plus intelligente qui se traduise réellement par une puissance militaire sur le terrain.

En Europe, il est difficile pour les hommes politiques de préconiser des réductions des programmes de protection sociale, des dépenses sociales et des dépenses de l’État, qui pourraient être nécessaires pour augmenter les dépenses militaires. Une façon de contourner partiellement ce problème est d’en avoir plus pour son argent en réduisant les redondances entre les armées européennes et en améliorant leur complémentarité.

Existe-t-il un moyen de les rendre plus complémentaires, ou est-ce tout simplement impossible en raison de questions telles que le réalisme politique, le nationalisme, les intérêts nationaux et le trop grand nombre d’intérêts divergents entre les différents États européens ?

La réponse honnête est que je ne sais pas, mais il y a certainement moyen de réduire les redondances. Reste à savoir s’il s’agit d’une mise en commun de la souveraineté ou de quelque chose de beaucoup plus ambitieux. On a parlé d’une armée européenne, ce qui est peut-être tiré par les cheveux. Mais il est certain que les redondances pourraient être réduites. L’Europe compte des dizaines d’armées, de forces aériennes, de marines, etc. différentes, dont les capacités sont redondantes. Ces forces pourraient certainement être rationalisées afin de devenir une force de combat plus efficace.

Ces ressources pourraient être utilisées, positionnées, mises en commun et donc mieux appliquées. Encore une fois, je suis agnostique et incertain quant à savoir si ces efforts devraient passer par l’Union européenne ou par une sorte d’accord multilatéral entre les États concernés. Mais en fin de compte, soit vous pensez que ces pays européens se soucient de leur sécurité et de leur survie, soit vous ne le pensez pas. Je suis dans le camp de ceux qui pensent que c’est le cas.

Mais ils sont très heureux de pouvoir compter sur les États-Unis et de s’appuyer sur eux autant que possible. Je ne les blâme pas du tout ; je pense qu’ils sont intelligents. Je ne reproche pas aux Européens d’accepter la gratuité ; je nous reproche de la leur offrir. Il y a une métaphore que j’aime utiliser : Si nous vous invitons à dîner et que nous payons l’addition, pour nous plaindre ensuite que les Européens n’ont pas payé, c’est que nous avons invité. Eh bien, nous avons invité. C’était notre marché, et nous aimons être le joueur le plus important à la table. Personnellement, je n’aime pas cela ; cela ne vaut pas le coût pour nous.

Je pense donc que nous devrions commencer à retirer des troupes de pays comme l’Allemagne et communiquer clairement et amplifier ce sentiment de menace. En d’autres termes, il faut leur faire comprendre qu’ils ont un grave problème qu’ils doivent régler, et voir ce qui se passe. Je pense que les Européens se ressaisiraient rapidement dans un tel scénario. Je ne suis toutefois pas certain de la manière dont cela fonctionnerait. Beaucoup de gens diront, oh, il faut passer par l’UE, il faut des obligations de défense ; ou non, il faut passer par Paris, ou non, il faut une version plus nationale.

Mais d’un point de vue américain, la façon dont elle serait organisée à la fin n’a pas vraiment d’importance. Le seul danger serait que les Européens restent littéralement les bras croisés et regardent l’armée russe traverser l’Ukraine et la Pologne et pointer un poignard au cœur de l’Allemagne. Je pense que c’est de la science-fiction. Je pense que ce n’est pas une perspective réelle du point de vue américain. Et je pense que les Européens, s’ils y sont contraints, en feront plus, sous une forme ou une autre, pour compenser l’absence de forces terrestres américaines.

Faisons donc une expérience de pensée. Supposons que l’Europe augmente considérablement sa capacité militaire, qu’elle gagne beaucoup plus d’autonomie stratégique et qu’elle devienne en quelque sorte un pôle de puissance indépendant et militairement compétent dans le système international. Voyez-vous un scénario dans lequel elle pourrait utiliser sa puissance militaire d’une manière préjudiciable aux intérêts américains, par exemple en Méditerranée ou dans l’étranger proche de l’Europe ?

Je pense que nous sommes si loin d’un tel scénario que je serai mort avant qu’il ne se réalise. Il est vrai que mon horizon temporel est un peu court. Mais je pense que nous en sommes très loin.

Et je pense que c’est également ironique. La seule fois où j’entends cet argument réaliste très dur, c’est de la part d’internationalistes libéraux des États-Unis qui aiment être au centre de la sécurité européenne. Et je me dis : « Attendez une minute, c’est un argument de type John Mearsheimer que vous avancez. Et vous êtes un internationaliste libéral en règle.

Ce sont des points de vue qui s’excluent mutuellement, alors lequel est le bon ? Mais il arrive que les gens défendent ces deux points de vue en même temps, et c’est incohérent. D’une part, nous craignons que l’Europe n’assume pas plus de responsabilités si nous en faisons moins. D’autre part, nombre de ces mêmes personnes affirment que nous devrions faire attention à ce que nous souhaitons, car si l’Europe se met en ordre de marche, elle s’alignera d’une manière ou d’une autre contre nous. Mais je pense que cette perspective est si lointaine que nous ne devrions pas y prêter attention.

Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’inquiéter à ce stade. Et je ne pense pas franchement, même en tant que réaliste, que les intérêts de l’Europe s’opposent fondamentalement aux intérêts des États-Unis. Je pense que nous sommes fondamentalement des puissances de statu quo qui se complètent dans le système international. Par ailleurs, je pense qu’à moyen terme, les problèmes démographiques de l’Europe vont poser de réelles contraintes à sa capacité de projection de puissance, de la même manière que les problèmes démographiques de la Chine et de la Russie vont poser des contraintes à leurs capacités de projection de puissance.

Je suis donc prêt à courir ce risque, car je pense qu’un tel scénario a une faible probabilité de se réaliser. Je pense que c’est comme un risque de queue sur l’axe X d’une courbe de distribution normale. Donc, si nous en arrivons à un point où c’est la principale préoccupation des spécialistes américains de la sécurité, je dirais que nous sommes dans une situation formidable, parce qu’il n’y a pas beaucoup de raisons de s’inquiéter.

Revenons à notre point de départ. Vous affirmez que l’Europe peut essentiellement s’occuper de sa propre sécurité et que les États-Unis peuvent plus ou moins se retirer complètement du continent et se concentrer à 100 % sur l’Asie de l’Est, en suivant l’argument d’Elbridge Colby ?

Je pense que je vais encore plus loin que Bridge. Je pense que Bridge essaie d’être un peu plus modéré que moi. Je pense que l’Europe devrait assumer seule la mission de dissuasion conventionnelle. On peut donc se demander ce qu’il en est du parapluie nucléaire. Qu’en est-il des capacités ISR, que j’ai déjà évoquées ?

Il est vrai que ces éléments sont très difficiles à remplacer à court terme, en particulier la question nucléaire. Mais je pense que la décision américaine – non négociable – devrait être que nous n’aurons plus de forces terrestres en Europe ; ces troupes rentrent en fait à la maison pour de bon. Non seulement cela, mais les bases navales de la péninsule ibérique et de l’Italie disparaissent également.

Je pense que les Américains devraient commencer cette évolution dès que possible. Ensuite, si les gens commencent à se plaindre ou à s’inquiéter de l’extension de la dissuasion ou autre, nous pourrons discuter de la manière de gérer cela. Mais oui, les intérêts américains en Europe seront essentiellement garantis sans les efforts militaires américains.

Maintenant, si je devais argumenter contre moi, je dirais : voulez-vous vraiment dire que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni pourraient dissuader la Russie d’attaquer l’Estonie, la Lituanie ou la Lettonie ? Je pense que c’est un bon contre-argument. Je répondrai qu’il s’agit d’une mission militaire terriblement difficile, avec ou sans les États-Unis.

L’environnement géographique permissif est vraiment difficile à surmonter. Et à moins de poster 70 ou 80 000 soldats le long de la frontière entre les États baltes et la Russie, ce que nous ne ferons pas, nous sommes dans le même bateau, n’est-ce pas ? Nous espérons essentiellement que le bluff ne sera jamais suivi d’effet. Parce que l’obtention d’un niveau de dissuasion qui rendra Tallinn et Vilnius à l’aise n’est pas possible sans les États-Unis.

Et nous ne le faisons pas actuellement. L’ancien premier ministre estonien, Kaja Kallas, a récemment déclaré qu’avec les plans actuels de l’OTAN, qui prévoient une défense en profondeur, « mon pays serait rayé de la carte ». Je pense qu’elle a raison sur le fond. Mais du point de vue d’un réaliste américain pur et dur, ce serait très bien. Nous atteindrions une sorte de ligne durable qui serait défendable pour protéger les intérêts américains.

Mais si vous cherchez une sorte de position de défense avancée ou de dissuasion par le déni à un niveau conventionnel contre la Russie dans les pays baltes, ce n’est tout simplement pas faisable. Ce serait comme dire que les Chinois essaient de protéger Sonora (désert mexicain le long de la frontière avec les USA) contre les Américains. Ce n’est pas possible, c’est tout simplement impossible.

Et il y a la dissuasion nucléaire et toutes sortes d’autres choses qui tournent autour. Mais si vous voulez une marge militaire confortable dans les pays baltes, vous ne l’aurez en aucun cas. C’est regrettable. Je pense donc qu’une bonne réponse à mon argument est de dire que les pays baltes seraient vulnérables dans le cadre de votre plan. Et mon contre-argument serait de dire que les pays baltes sont déjà vulnérables à l’heure actuelle. La géographie est un maître cruel qui nous gouverne tous.

Aujourd’hui, l’Europe achète une grande partie de son matériel militaire à des entreprises de défense américaines. Ces entreprises dépendent du fait que l’Europe soit le partenaire junior et ne s’engage pas dans des programmes paneuropéens d’acquisition de matériel de défense, ce que l’autonomie stratégique impliquera très probablement.

Pensez-vous que les intérêts enracinés au sein de l’establishment militaire et des complexes industriels américains peuvent mettre des bâtons dans les roues pour qu’un véritable changement se produise ? Pensez-vous qu’il soit préjudiciable aux intérêts américains que l’Europe cesse d’acheter ces quantités massives d’équipements de défense américains ?

Ils essaieront certainement de le faire, et c’est d’ailleurs ce qu’ils font. Donc, au sens étroit de la base industrielle de défense américaine, oui, c’est préjudiciable à leurs intérêts. Mais dans le sens plus large d’une position de défense plus autonome de l’Europe, non. Je vois là un compromis.

Historiquement, les Américains ont dit : « Europe, tu devrais dépenser beaucoup plus pour la défense, tu devrais acheter du matériel américain, et tu devrais l’utiliser aux moments et aux endroits où nous te suggérons de l’utiliser ». C’est un raisonnement fantaisiste. Je ne pense pas que cela puisse se produire.

Par conséquent, si nous voulons que l’Europe dépense davantage, je pense qu’il est plus probable que cela se produise si l’Europe se procure davantage de matériel militaire européen. En d’autres termes, les gens comme moi se plaignent du complexe militaro-industriel du Congrès. Il est très difficile de fermer une chaîne de production, et il est très difficile de fermer une base militaire. Tout cela est vrai.

Mais ce serait également vrai en Europe, n’est-ce pas ? L’augmentation de la production militaire en Europe exercerait une pression à la hausse sur les dépenses de défense parce qu’elle créerait des circonscriptions pour ces dépenses. Je pense donc que si nous sommes vraiment sérieux et que nous pensons vraiment que l’Europe devrait faire plus pour elle-même, comme je le fais, alors une partie de ces achats devra provenir de la production européenne.

Et c’est une mauvaise chose du point de vue de l’un des cinq grands entrepreneurs américains du secteur de la défense. Mais en politique internationale, les compromis sont omniprésents. Je pense qu’il est important de ne pas réduire l’intérêt national américain aux intérêts de Lockheed, Boeing et Raytheon. Je veux dire par là que c’est quelque chose qu’il ne faut pas faire du point de vue de la haute politique. Alors oui, il serait certainement mauvais pour ces entreprises qu’il y ait une base industrielle de défense européenne plus importante. Mais pour les États-Unis, dont la dette s’élève actuellement à 35 000 milliards de dollars, c’est une bonne chose.

Conférence de Alain JUILLET

Le bouleversement mondial : Déclin ou opportunité pour la France.
Par Alain JUILLET

Mardi 17 septembre à 18 heures, au Palais des Congrès de Rochefort
Événement gratuit mais soumis à inscription : strategie@ihednpoitoucharentes.fr

  • Officier au service Action du SDECE, puis directeur du renseignement à la DGSE.
  • Haut responsable chargé de l’intelligence économique auprès du Premier Ministre.
  • Président d’honneur de l’Académie d’intelligence économique et du Club des Directeurs de Sécurité des Entreprises.
  • Président de l’Amicale des anciens des services spéciaux de la défense nationale.

Bonjour à tous.

Nous sommes maintenant à quelques jours de la rentrée.

Mardi 17 septembre à 18 heures, au Palais des Congrès de Rochefort, en partenariat avec la ville de Rochefort, le comité de Charente-Maritime de notre association régionale organise une conférence qui sera prononcée par Monsieur Alain Juillet sur le thème : « Le bouleversement mondial : Déclin ou opportunité pour la France ». 

On ne présente plus Monsieur Alain Juillet qui est un conférencier d’envergure nationale, et qui est l’un de nos meilleurs spécialistes des questions d’intelligence économique dans notre pays. Issu du secteur privé, Monsieur Juillet a été notamment cadre dirigeant dans le secteur de l’agroalimentaire, puis directeur de la recherche à la DGSE et enfin Haut responsable à l’intelligence économique auprès du Premier Ministre.

Je compte sur la présence nombreuse de nos camarades de Charente-Maritime à cette conférence à laquelle nos camarades des autres départements sont également conviés.

Pour satisfaire aux conditions d’une bonne organisation, tous les camarades de notre association régionale souhaitant participer à cette présentation devront s’inscrire à l’adresse de messagerie notée à la fin du document d’invitation.

Je prie les vice-présidents départementaux d’assurer de nouveau une large diffusion de ce message avec la mention PRIORITÉ HAUTE.

Avec mes remerciements.

Paul MORIN
Président de l’AR-18

Identifier une munition

Portail des munitions open source [Open Site Munitions Portal ]

L’infinie variété des munitions, tous modèles, tous milieux, toutes fonctions et tous calibres confondus, pose un vrai problème d’identification d’autant plus que les guerres contemporaines n’auront jamais été aussi médiatisées, judiciarisées et scrutées jusque sur les réseaux sociaux. Initiative récente puisqu’elle remonte à novembre 2023, l’Open Source Munitions Portal (OSMP) propose désormais une véritable base de données évolutive et accessible en ligne sur les munitions terrestres et aériennes utilisées dans les conflits récents.

Cette base repose sur des photographies authentifiées et datées de munitions utilisées sur leurs théâtres d’opération. Chaque photographie d’éclats, de restes ou d’éléments divers est accompagnée d’une fiche descriptive et technique de la munition. Des entrées par théâtres d’opération, années d’utilisation, catégories, emplois et modèles font de l’OSMP un véritable outil de travail pour les chercheurs, les journalistes et autres personnes intéressées par l’identification des munitions sur les champs de bataille contemporains.

L’OSMP est une initiative de l’Armament Research Services (ARES), un cabinet de conseil et d’expertise australien en matière d’armement.

1 – L’Open Source Munitions Portal – https://osmp.ngo/
2 – Le cabinet ARES – https://armamentresearch.com/
Nota – La plupart des navigateurs propose une traduction en français.

Nghia NGUYEN
Professeur agrégé au Lycée Jean Monnet (Cognac)
Auditeur IHEDN – 180e promotion Cardinal de Richelieu