Meilleurs Voeux pour 2026

Meilleurs voeux  2026 de l’Association Régionale Poitou-Charentes des Auditeurs de l’IHEDN. « On ne subit pas l’avenir, on le construit »
de la part de Paul MORIN, Président de l’AR-18
© Renée Mounier
Meilleurs voeux de Joyeux Noël et de Bonne Année 2026.
de la part de Philippe MOUNIER,
Directeur des études du Comité Aunis-Saintonge

L’Union européenne à la croisée des chemins

Essai d’étude stratégique.

Paul MORIN, Président de l’Association Régionale Poitou-Charentes des auditeurs de l’IHEDN, vous présente le sujet de réflexion sur lequel elle a travaillé en 2024-2025 sur le thème « Défense : L’Union européenne à la croisée des chemins ».
L’Association adresse ses remerciements à l’ensemble des participants au groupe de travail pour leur engagement.

Contexte actuel
L’Union européenne fait effectivement face à des choix stratégiques majeurs en matière de défense, notamment :

  • Les investissements de défense : la pression pour atteindre les 2% du PIB, voire plus
  • La guerre en Ukraine qui a profondément bouleversé l’architecture de sécurité européenne
  • L’évolution de la posture américaine vis-à-vis de l’OTAN et de l’Europe
  • Les tensions géopolitiques croissantes (Chine, Moyen-Orient, Afrique)
  • L’autonomie stratégique européenne, concept débattu entre les États membres

Points forts de l’étude

Structure claire et progression logique.
Le document est soigneusement structuré, allant de l’analyse de la situation géopolitique à des recommandations concrètes, en passant par une mise en perspective historique et institutionnelle. Le sommaire annonce une démarche complète, avec des chapitres couvrant l’histoire, les enjeux actuels, l’impact du repli américain, la recomposition de l’ordre mondial et des propositions prospectives.

Prise en compte du contexte international récent.
L’étude intègre les événements majeurs récents, notamment la guerre en Ukraine, l’élection de Donald Trump à un second mandat, et la montée de mouvements populistes au sein de l’UE. Cela témoigne d’une volonté d’actualisation et d’ancrage dans la réalité géopolitique de 2024-2025.

Analyse critique des concepts et des institutions.

Le texte interroge la pertinence du modèle européen en matière de défense et la capacité de l’UE à exister comme acteur stratégique autonome. Il souligne la complexité du concept de défense européenne, oscillant entre utopie et nécessité, et questionne la réalité de l’autonomie stratégique face à la dépendance vis-à-vis des États-Unis et de l’OTAN.

Dimension prospective et recommandations.

La présence d’une note de synthèse, de constats et de recommandations, ainsi que l’exploration de scénarios futurs, enrichit la réflexion et offre des pistes concrètes pour l’avenir de la défense européenne.

Ce document se distingue par sa richesse analytique, sa capacité à articuler histoire, actualité et prospective, et par son ambition de proposer des scénarios pour l’avenir de la défense européenne. Il met en lumière les défis majeurs auxquels l’UE est confrontée : fragmentation politique, dépendance stratégique, montée des menaces extérieures et nécessité de repenser le modèle de sécurité collective. 

Document téléchargeable :

Principales formes d’étude d’un thème

Principales formes d’étude d’un thème

(Document réalisé avec l’aide de mon assistant individuel Perplexity)

Il existe quatre grands types de plans pour structurer une étude :

• Plan thématique

  • Organisé autour de différents aspects d’un même thème, il permet d’examiner successivement plusieurs points de vue ou dimensions du sujet. Chaque partie traite un aspect distinct du thème général.

• Plan dialectique

  • Très courant, il suit la structure « thèse, antithèse, synthèse ». Il s’agit d’exposer une première position (thèse), de présenter la position opposée (antithèse), puis de dépasser cette opposition dans une synthèse qui propose une solution ou une perspective nouvelle.

• Plan analytique

  • Ce plan consiste à analyser un problème en trois temps : description de la situation, analyse des causes, puis étude des conséquences ou des solutions possibles. Il est adapté aux sujets qui demandent une réflexion approfondie sur un phénomène.

• Plan comparatif

  • Il s’agit de comparer deux notions, deux phénomènes ou deux points de vue pour en faire ressortir les similitudes et les différences, avant de proposer éventuellement une synthèse ou un bilan.

Le choix du plan dépend du sujet et de la consigne.
Certains sujets se prêtent mieux à un type de plan qu’à un autre.

SOUMISSION OU SOUVERAINETÉ

La Constitution du 4 octobre 1958 stipule: « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale ».

La souveraineté d’un État repose sur trois piliers : la capacité à exercer son autorité de manière indépendante sur son territoire, la liberté à s’organiser comme il l’entend et l’indépendance vis-à-vis des autres états.

Ce dernier pilier est aujourd’hui fortement fragilisé dans le domaine numérique, rouage essentiel du fonctionnement de l’État et de la société depuis la fin du XXe siècle.

 La souveraineté numérique : un enjeu vital

Elle recouvre plusieurs dimensions:

  • hébergement des données,
  • systèmes d’exploitation,
  • applications logicielles,
  • cybersécurité,
  • protection des données personnelles, industrielles et commerciales.

80 % des données françaises qui, pour beaucoup, constituent « l’or noir » de l’économie contemporaine, sont stockées aux USA ou dans des serveurs américains, ce qui revient à confier les clés de notre pays à un tiers.  

Quelques exemples significatifs :

  • Les données de santé des Français sont depuis 2019 hébergées par MICROSOFT dans le cadre du marché « Health Data Hub» (Plateforme de données de santé). Lors de son audition en 2024 par une commission sénatoriale, le directeur de MICROSOFT FRANCE n’a pas pu garantir que ces données ne pouvaient pas être transmises sans accord de la France ;
  • L’application FRANCE IDENTITÉ est téléchargeable sur GOOGLE PLAY et l’App Store ;
  • DOCTOLIB, site internet utilisé quotidiennement par des millions de français pour prendre un rendez-vous médical,  héberge ses données chez AMAZON ;
  • RENAULT, entreprise dont l’État est actionnaire, s’appuie sur GOOGLE pour ses données industrielles, ses véhicules équipés de GPS étant ainsi traçables ;
  • BPI FRANCE, banque publique d’investissement, organisme de financement et de développement des entreprises, fait enregistrer les demandes de crédit des entreprises françaises au sein d’une solution AMAZON ;
  • La région ÎLE-DE-FRANCE vient de confier la gestion de ses services informatiques à une société américaine ;
  • CIRIL GROUP, fournisseur de solutions cloud et de logiciels pour plus de 2 500 collectivités locales françaises, est racheté en 2025 par un fonds américain. Son positionnement au cœur de la commande publique en fait un acteur particulièrement sensible.
  • 85% des entreprises du CAC 40 hébergent leurs données chez MICROSOFT…

Les GAFAM captent chaque année des milliards d’euros de valeur ajoutée française, tout en exposant nos données aux lois américaines – une double ponction, économique et stratégique.

Conséquences stratégiques et sécuritaires

Les données sont généralement ensuite revendues. Elles peuvent aussi être communiquées, à leur demande, aux autorités américaines en application du « Cloud Act ».

C’est ainsi que le FBI a connaissance du profil génétique d’un million et demi de français qui ont envoyé leur ADN à des sociétés américaines de généalogie.

La société américaine PALANTIR (financée à l’origine par la CIA) fournit des outils d’analyse de données à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure, exposant potentiellement les recherches de cette dernière aux services américains.

Cette domination pose un grave problème de souveraineté nationale et de sécurité.

S’agissant des ordinateurs, le système d’exploitation « Windows » de MICROSOFT et les applications « MS Office » écrasent toute concurrence en équipant 80 à 90 % des ordinateurs des particuliers, des entreprises et des administrations. Cette proportion monte à 100 % dans 2 ministères régaliens : les Armées et la Justice… La plupart des élèves de l’Éducation Nationale, de la formation professionnelle, des étudiants de l’enseignement supérieur sont formés sur « MS Office ». L’École Polytechnique a failli en adopter la dernière version…

Ceci n’est pas sans poser problème s’agissant de la sécurité. Les logiciels de MICROSOFT transmettent périodiquement des données sans consentement explicite des utilisateurs. Ils sont également les cibles privilégiées des cyberattaques, en raison de leur position dominante.

De même, les systèmes Android (GOOGLE) et iOS (APPLE) dominent la téléphonie mobile ; ils sont considérés comme de véritables « aspirateurs à données » :

  • Quand la BANQUE POSTALE demande à ses clients de télécharger sur « GOOGLE Play » l’application « Certicode + », elle fournit gratuitement à GOOGLE le nom et l’adresse IP du client concerné, ce qui complétera son profil commercial. En enregistrant les téléchargements, GOOGLE obtient aussi la liste nominative de tous les clients de la banque, laquelle devrait pourtant protéger à tout prix cette donnée stratégique majeure ;
  • L’association TEGO (ex- AGPM et GMPA) recommande aussi le téléchargement de son application mobile sur « GOOGLE Play ». GOOGLE pourra ainsi facilement rapprocher la qualité d’adhérent de TEGO, qui découle du téléchargement, avec sa géo-localisation. De là à en déduire à quelle unité militaire située à proximité appartient l’adhérent, il n’y a qu’un pas …
  • Le gouvernement est présent sur les réseaux sociaux (X, Facebook, Instagram, Youtube, WhatsApp). Sa communication, notamment envers les jeunes, est donc dépendante du bon vouloir des GAFAM, d’autant qu’elle est totalement absente des réseaux « libres » comme Mastodon.

Une dépendance organisée

Soumises aux lois américaines s’appliquant hors des USA, les « GAFAM » ont l’obligation légale de répondre aux demandes des services de renseignement américains, même si les données qu’elles gèrent sont situées à l’étranger. Il existe une grande porosité entre elles et ces services :

  • MICROSOFT a été la première entreprise à participer au programme de surveillance PRISM de la NSA ; elle a aidé celle-ci à avoir accès aux messageries « Outlook » et « Hotmail » ;
  • AMAZON a nommé en 2020 à son conseil d’administration l’ancien chef de la NSA, le général K.B ALEXANDER, qui a supervisé la surveillance de masse dénoncée par Edgar SNOWDEN ;
  • Le général P.M NAKASONE, également ancien directeur de la NSA, a rejoint en 2024 le comité directeur d’OPEN AI, société majeure de l’intelligence artificielle.
  • Peter THIEL, patron et cofondateur de PAYPAL et surtout de PALANTIR (Cf. supra), est un conseiller officieux du président TRUMP.
  • MICROSOFT, qui gère des services informatiques externalisés de la Cour Pénale Internationale, a coupé le courrier électronique du procureur, KARIM KHAN, suite à des mesures de rétorsion décidées par M. TRUMP.

Cette proximité et la mainmise totale des GAFAM sur l’Internet mondial ont permis, grâce aux informations obtenues, à GENERAL ELECTRIC de prendre le contrôle d’ALSTHOM, à FMC de mettre la main sur TECHNIP. Elles ont obligé TOTAL, SHLUMBERGER, ALCATEL, BNP, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, CRÉDIT AGRICOLE à payer des amendes colossales.

C’est ce dont prend acte implicitement la Cour de Justice de l’Union Européenne par l’arrêt « SCHREMMS 2» (2020), du nom de l’avocat qui a contesté le transfert des données opéré par FACEBOOK IRLANDE vers sa maison-mère aux USA. Ce jugement historique constate que les données à caractère personnel ne bénéficient pas aux USA d’une protection équivalente à celle délivrée en Europe, ce qui rend illicite leur transfert, sans encadrement spécifique, vers une société soumise au droit américain.

Le coup de tonnerre provoqué par l’arrêt « SCHREMMS 2 » aurait dû contraindre le gouvernement français à abandonner son acceptation tacite de la domination US. Il s’est malheureusement contenté de prendre acte de la décision de la Commission européenne du 10 juillet 2023 qui se satisfait hypocritement de la création aux États-Unis d’une Cour de contrôle de la protection des données (« Data Protection Review Court »), censée assurer, malgré le manque de transparence de a procédure, un niveau de protection équivalent à celui de l’Union européenne.

Toutefois, cette protection a été vidée récemment de son sens par le président TRUMP, qui a limogé quatre des cinq membres de cette Cour. Le transfert de données personnelles vers des sociétés  américaines demeure donc plus que jamais risqué.

Les alternatives existent

Une idée largement diffusée est qu’hors des GAFAM, il n’y aurait point de salut. Pourtant le potentiel européen est immense:

  • Malgré l’évolution exponentielle des besoins en stockage de données numériques, l’Union Européenne prévoit de tripler la capacité des centres de données sur le continent d’ici 2035, avec des investissements massifs dans des infrastructures durables et sécurisées:
  • Que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou les administrations, le système d’exploitation « Windows » peut être avantageusement remplacé par son équivalent libre « Linux », dont la fiabilité et la robustesse sont mondialement reconnues, y compris par la NASA et l’US NAVY, qui en a équipé ses sous-marins nucléaires. L’Assemblée Nationale, la Gendarmerie Nationale l’utilisent depuis plus de 15 ans.   
  • S’agissant de la bureautique, les logiciels libres représentent une alternative performante et très économique aux produits MICROSOFT. La suite libre la plus populaire est « LibreOffice ». Elle comprend les mêmes modules que « MS Office » et est aussi performante. Elle en utilise sans difficulté les fichiers, tant en import qu’en export.  Des états comme le DANEMARK, des régions comme le Land de SCHLESWIG-HOLSTEIN, ou des villes comme LYON, ont d’ores et déjà choisi d’éliminer progressivement les solutions de MICROSOFT au sein de leur administration. L’université de STRASBOURG a déployé LibreOffice sur 12 000 postes, soient des économies estimées à 2,3 M€ sur 5 ans. A contrario, la Police Nationale doit, avec la migration de Windows 10 à Windows 11, remplacer un quart de son parc informatique, soit une dépense de 15 millions d’euros, coût des licences non compris…

De manière générale, la plupart des produits propriétaires, quelle que soit leur nature ou leur destination, ont une alternative libre. Les logiciels libres sont plus sûrs :

  • D’une part, leur code source est ouvert, c’est-à-dire libre d’accès, contrairement à celui des logiciels propriétaires. Cette situation permet donc à la communauté de repérer et réparer plus rapidement les failles logicielles, les erreurs et négligences de programmation.
  • D’autre part, n’étant pas soumis à une logique commerciale, les données techniques qu’ils récoltent sont strictement limitées à ce domaine et ne sont pas revendues.

Un choix politique et citoyen

L’Europe et la France peuvent donc restaurer leur souveraineté numérique et se détacher de la vassalisation actuelle envers nos « alliés » américains. Cet objectif n’est pas hors de portée.

Il faudrait pour cela une volonté politique ferme et durable. Bien que le Président de la République ne cesse de rappeler le caractère stratégique de la souveraineté technologique européenne, les discours et les actes du gouvernement sont contradictoires.

Certes, le gouvernement a choisi en 2018, de protéger les données françaises avec la doctrine « cloud au centre[1] » et le label « SecNumCloud ».

Mais:

  • Après avoir ouvert une brèche majeure dans la doctrine précitée avec l’affaire « Health Data Hub » (Cf. supra), il se dirige maintenant vers la labellisation d’offres d’hébergement hybrides comme  « Bleu » (Microsoft-Orange-Capgemini) ou « S3NS » (Google-Thalès).
  • En 2025, le Secrétariat Général du Gouvernement a choisi une entreprise étrangère contrôlée par des capitaux américains, au détriment d’une société française, pour renouveler le logiciel de surveillance des réseaux sociaux de l’ensemble des ministères français – y compris régaliens.
  • Le MINISTÈRE DES ARMÉES, malgré les déclarations répétées de son ministre sur l’importance cruciale de la souveraineté technologique, continue de préférer les applications MICROSOFT dans le cadre d’un accord  « open bar» passé sans appel d’offres en 2009, contre l’avis des experts militaires.
  • L’ÉDUCATION NATIONALE dépense en 2025 152 M€ en licences MICROSOFT. Cette décision très critiquable oriente des millions de jeunes vers ces produits à la fois payants et non souverains. Est-ce là la mission de ce ministère ?
  • La plupart des décisions prises ces dernières années dans le domaine du numérique renforcent les dépendances existantes. Si l’idée de souveraineté figure bien dans les discours officiels, elle est oubliée régulièrement dans les appels d’offres.

Il est donc mensonger de parler de souveraineté numérique. La Constitution de la République n’est clairement pas respectée. Seule une volonté politique lucide, forte et courageuse pourrait dégager la France des tentacules « étatsuniennes » en mettant en œuvre des solutions alternatives :

  • relocalisation des données en Europe;
  • interdire l’hébergement des données publiques chez les GAFAM ;
  • rendre obligatoire l’insertion d’une clause de non-soumission aux lois extraterritoriales étrangères dans tous les marchés publics comportant des prestations d’hébergement et de traitement de données publiques en cloud ;
  • application stricte de la doctrine « Cloud au centre » et refus de la labellisation « SecNumCloud » pour les sociétés qui ne sont pas soumises à un droit européen ;
  • abandon de la préférence générale donnée à MICROSOFT dans les services publics, aux Armées, et d’abord dans l’Éducation Nationale, afin de ne pas favoriser l’addiction des jeunes aux GAFAM;
  • respect des textes en vigueur qui incitent à choisir au maximum les logiciels libres.

Mais la souveraineté nationale, et donc la protection des données personnelles, sont aussi de la responsabilité de chaque Français.

Accepterions-nous que la POSTE ouvre nos lettres à notre insu et en exploite les données? C’est pourtant ce que font systématiquement, avec l’accord tacite de leurs clients, « GOOGLE » avec sa messagerie « GMail », MICROSOFT avec ses messageries « Outlook », et « Hotmail ».

En acceptant les produits des GAFAM, et aujourd’hui les logiciels d’IA, on n’importe pas seulement des outils, mais aussi un cadre mental complet : pas “Made in USA”, mais “Thinks like USA.”. Ce n’est pas seulement un service pratique, c’est en réalité une prise de contrôle douce.

La vraie question n’est plus seulement “Mes données sont-elles en sécurité ?”, mais « qui en contrôle l’accès, qui les interprète ».

La souveraineté numérique est LA condition de la liberté démocratique à l’ère du Cloud. 

Abandonnant le confort illusoire procuré par les applications dominantes, essentiellement américaines, chacun doit faire l’effort, quel que soit son niveau, de changer ses habitudes afin de protéger ses données personnelles qui constituent, en quelque sorte, son intimité, mais aussi les données transmises par ses interlocuteurs.

Chaque Français peut ainsi privilégier des alternatives comme LibreOffice ou OnlyOffice, ProtonMail ou Tutanota, Signal ou Olvid.

Chaque citoyen, chaque institution, chaque association, chaque entreprise participera ainsi, concrètement et activement, à la défense de la souveraineté de notre pays.

« Ainsi la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. Voilà ce qui arrive aux plus braves chevaux qui d’abord mordent leur frein, et après s’en jouent, qui, regimbant naguère sous la selle, se présentent maintenant d’eux-mêmes sous le harnais et, tout fiers, se rengorgent sous l’armure. »  [la Boétie]

Jacques TABARY – Auditeur IHEDN


[1]Les données sensibles (ex. : secret médical, sécurité nationale) doivent être hébergées sur des solutions cloud qualifiées « SecNumCloud », délivrées par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), pour garantir leur protection et conformité.

Rallye citoyen de Saintes

Rallye Citoyen de la Charente-Maritime 2025
Vu par le Collège Maurice Calmel – MARANS (17230)
https://etab.ac-poitiers.fr/coll-mcalmel-marans/spip.php?article2313

Le 15 octobre dernier à Saintes avait lieu sur la base aérienne 722 le rallye citoyen des collégiens de Charente-Maritime. A cette occasion 112 élèves répartis en 14 équipes de 8 élèves ont participé à cette journée consacrée aux valeurs de la république, à la défense et à la citoyenneté.
En photo, l’équipe gagnante représentant le collège André Albert de Saujon.

Mercredi 15 octobre 2025 : la Base Aérienne 722 à Saintes accueillait le rallye citoyen de la charente-maritime pour les collégiens.
Douze collèges étaient représentés, Calmel participait pour la première fois avec une équipe mixte (condition pour pouvoir participer) : Julia, Lilie, Thaïs, Kylian, Kilian, Léo, Liam et Clément se sont investis dans cette longue journée.
Un départ matinal y compris pour le camion un peu capricieux, une arrivée sur site à 8h15 pour recevoir la dotation : port de t-shirt permettant d’identifier les élèves, enfermer les téléphones portables dans une caisse à munition lestée par un petit sac de sable et scellée qu’il faudra porter toute la journée ! puis assister au lever des couleurs à 8h45.
Pas beaucoup de photos possibles pour des raisons de sécurité et de confidentialité (vous en trouverez quand même quelques unes dans le portfolio) on attend le reportage du photographe et du vidéaste officiels.
Au programme de la journée 13 ateliers de 20 minutes, la liaison entre chaque atelier se faisant sous forme de résolution d’énigme permettant de trouver une balise de course d’orientation rapportant un point bonus :

  • apprendre à faire son lit en bataille et au carré,
  • apprendre à se mettre au garde à vous ou au repos et enchainer avec des « gauche-gauche » « droite-droite », « demi-tour droite » (on ne fait pas demi-tour à gauche ! )
  • différents parcours sportifs et de coordination, laser-run,
  • ateliers de réflexions sur la citoyenneté, l’histoire, les dangers d’internet, l’armée de réserve, la sécurité routière,
  • découvrir rapidement un atelier de formation mécanique sur les avions mirage 2000 et en profiter pour visiter le cockpit …

L’équipe était encadrée par une jeune sergent de 18 ans formée à l’Ecole de Enseignement Technique de l’Armée de l’Air et de l’Espace (EETAA – Saintes)

Les élèves ont déjeuné par équipe au Foyer (pizza au menu) encadrés par le sergent qui leur a même offert une boisson pour les remettre un peu en forme pendant que Mme Husson qui les accompagnait déjeunait au « mess » : 25 points à consommer pour constituer son repas (chaque article ayant une valeur en points).

L’impression faite par les militaires de la base (de métier ou élèves) qui lorsqu’ils se déplacent en groupe d’un point à un autre le font en marchant au pas et en chantant (certains auraient voulu pouvoir les accompagner) !

A 17:30 rdv au cinéma de la base pour l’annonce du classement et la remise des diplômes et des médailles (cachées sous le sac de sable dans la caisse à munitions/téléphones) puis vers 18h moment de convivialité avec goûter dans le hangar d’un Alpha-jet de la patrouille de France !

Nouveau moment d’incertitude au moment de quitter la base, les élèves sans doute fatigués ne pouvaient plus ouvrir la porte du camion ! mais heureusement problème rapidement résolu.

Toutes les activités étaient orientées avant tout sur la citoyenneté et l’esprit d’équipe mais aussi sur la sécurité, la défense, les métiers de l’armée et les différents corps.

Nos élèves ont su faire preuve d’esprit collectif en mettant leurs compétences individuelles au service du groupe et dans le respect des consignes, s’organiser notamment sur l’épreuve des tonneaux qu’il fallait déplacer sans mettre les pieds au sol (pendant 20 minutes pour aller le plus loin possible : voir photo), s’encourager dans les moments plus difficiles (pas toujours simple d’atteindre la cible au pistoler laser !), porter un camarade « blessé » dans un brancard au-dessus ou au-dessous différents obstacles avec en plus le poids du gilet pare-balles et du casque ! Partager les connaissances en histoire (bon vivement qu’ils aient fait le programme de la 2nde guerre mondiale pour clarifier quelques points mais ils sont performants sur la première guerre mondiale), discuter et se mettre d’accord pour replacer dans l’ordre différents évènements le droit de vote des femmes, le droit de vote à 18 ans, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la parité en politique et bien d’autres encore … ou tout simplement de retenir les consignes pour faire un lit :-))

Bravo pour cette 7ème place mais surtout pour leur investissement !

Mme Husson [Collège Maurice Calmel – MARANS (17230)]

Appel à cotisation 2025

Bienvenue aux nouveaux adhérents et merci à ceux qui renouvellent leur adhésion.

Le règlement de la cotisation annuelle se fera exclusivement par le biais de la plateforme HelloAsso. © Décision du CoDir du 06/11/2021.

Le paiement en espèces est aussi possible par remise directe au Trésorier qui enregistrera la cotisation sur HelloAsso. Un reçu fiscal est généré automatiquement par HelloAsso.

Les virements bancaires seront admis par dérogation uniquement pour les anciens adhérents et les chèques devront être exceptionnels. Dans ces deux cas, aucun reçu fiscal ne sera délivré par le Trésorier.

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À la suite, le Trésorier de l’AR-18 mettra à jour vos coordonnées sur la plateforme permettant l’édition et la diffusion de l’annuaire officiel de l’Union-IHEDN.

Vous autorisez l’Union-IHEDN à les détenir et, pour tout ou partie, à les diffuser sur les annuaires électronique et papier, réservés uniquement aux adhérents de l’AR-18 et de l’Union-IHEDN.

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Consignes.

Appel à cotisation 2025 à/c du 1er mars 2025 :
– Bulletin d’inscription et de ré-inscription (pdf)

– Bulletin d’inscription et de ré-inscription (texte)
Pour les adhésions en ligne « Je cotise sur HelloAsso en 2025 ». 

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Quelles données et quelle utilisation ?

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– les renseignements demandés sont destinés à l’Union-IHEDN,
– tu es libre de ne fournir qu’une partie des renseignements,
– tu as le droit d’obtenir la copie des informations te concernant figurant dans le fichier informatique de l’association et de demander la modification ou la suppression de mentions qui s’y trouvent portées.

Frais engagés par les bénévoles

Frais engagés par les bénévoles d’une association : quelle fiscalité ?
https://www.service-public.fr/associations/vosdroits/F1132
https://www.service-public.fr/associations/vosdroits/F34246
Article 200 – Code général des impôts
Article 83 – Code général des impôts
Article 6B de l’annexe IV au Code général des impôts
Frais de déplacement des bénévoles à déclarer
Fiche pratique relative aux frais des bénévoles

Frais des bénévoles d’association loi 1901 et réduction d’impôt 2024-2025
Guide des frais de mission des fonctionnaires (2019)

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048092179

Règle générale applicable aux activités AR-18

Un bénévole qui règle lui-même des frais pour le compte de l’association pour laquelle il œuvre (activité SNU, participation à différentes réunions dont rallyes citoyens et trinôme académique, achat de matériel, péages, essence,…) peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu.

Pour en bénéficier, les 2 conditions suivantes doivent être réunies :

  • Le bénévole doit agir gratuitement et intervenir pour le compte de l’association.
    Ainsi le bénévole doit participer, sans contre-partie, ni aucune rémunération, en espèce ou en nature, à l’animation ou au fonctionnement de l’association.
  • L’association pour laquelle il œuvre doit être d’intérêt général.

En pratique, les déplacements suivants faisant l’objet d’un abandon de frais peuvent être pris en compte dans la déclaration de revenus :

  • Trajets domicile – lieu de bénévolat, à raison d’un aller-retour par jour
  • Déplacements domicile – lieux des événements organisés par et/ou au profit de l’association
  • Déplacements lointains en tant que bénévole occasionnant des frais de déplacement (transport, hébergement, repas)

Chaque pièce justificative doit mentionner précisément l’objet de la dépense ou du déplacement (Quoi – Pourquoi – Ou – Qui – Avec Qui – Comment – …).

L’abandon du remboursement des frais engagés doit donner lieu à une déclaration écrite de la part du bénévole. Cette renonciation peut prendre la forme d’une mention explicite rédigée par le bénévole sur la note de frais telle que :  « Je soussigné (nom et prénom du bénévole) certifie renoncer au remboursement des frais ci-dessus et les laisser à l’association en tant que don ».

L’association doit en conséquence conserver, dans sa comptabilité, les pièces suivantes :

  • Déclaration de renonciation au remboursement de ses frais par le bénévole : « Je certifie renoncer au remboursement des frais ci-dessus, engagés dans le cadre de mon activité bénévole, et les laisser à l’association AR-18 en tant que don ».
  • Justificatifs des frais (billets de train, factures, notes de péage, détail du nombre de kilomètres parcourus avec le véhicule personnel, etc.) « Dans le cadre de la dématérialisation des dossiers, les originaux sont à conserver par le bénévole pour être tenus à la disposition de l’administration fiscale, seule une copie numérique est exigée ».

Utilisation d’un véhicule personnel ou d’un transport en commun.

Si le bénévole ne peut pas justifier vos dépenses liées à l’utilisation de votre véhicule personnel pour l’activité associative, les frais sont désormais évalués en fonction du barème kilométrique applicable aux déplacements professionnels des salariés.
Ainsi, le barème spécifique applicable aux bénévoles et utilisé jusqu’alors est abandonné.

Pour un véhicule automobile : Évolution : À compter du 1er janvier 2022, les bénévoles utilisant leurs véhicules personnels peuvent évaluer leurs frais de déplacement à partir du barème kilométrique applicable aux salariés d’entreprise imposés aux frais réels.
Un amendement à la loi de finances rectificative pour 2022, a conduit à modifier l’article 200 du code général des impôts. Le 1 de l’article 200 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ouvrent également droit à la réduction d’impôt les frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole et en vue strictement de la réalisation de l’objet social d’un organisme mentionné aux a à g, lorsque ces frais, dûment justifiés, ont été constatés dans les comptes de l’organisme et que le contribuable a renoncé expressément à leur remboursement. Les frais de déplacement en véhicule automobile, vélomoteur, scooter ou moto dont le contribuable est propriétaire peuvent être évalués sur le fondement du barème forfaitaire prévu au huitième alinéa du 3° de l’article 83 « .

Ce barème forfaitaire est censé couvrir la dépréciation effective annuelle du véhicule, les intérêts d’emprunt contracté pour l’achat du véhicule, les frais d’usage (frais de carburant, de garage, de stationnement, d’assurance, d’achat de casques et protections, de pneumatiques), les frais de péage d’autoroutes, les frais d’entretien et de réparations.

Le taux du remboursement maximum des frais de déplacement, de repas et d’hébergement, incluant le petit-déjeuner, sont fixés comme suit :

Modèles de déclaration de frais (Don) :
– Version texte :
IHEDN-AR-18_Declaration-de-frais_Don-Annexe-4_Mod-2025.doc
– Version pdf :
IHEDN-AR-18_Declaration-de-frais_Don-Annexe-4_Mod-2025.pdf

Modalités de Délivrance des reçus fiscaux 2023 (procédure)

Montant de la réduction d’impôt.
La réduction d’impôt est de 66 % du montant des dons. La réduction s’applique dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Cas particulier d’un bénévole non imposable : « Remboursement de frais réels engagés dans le cadre d’une activité bénévole » et faisant l’objet d’une autorisation qui doit être validée par le Président (montant inférieur à 100 €) ou par le bureau réduit [Président, Secrétaire général, Trésorier et Vice-Président du comité du bénévole] pour les montants supérieurs) et dans la limite des crédits budgétisés (200 € en 2022). Cette décision a un impact non négligeable sur le résultat financier à venir. En effet, cette créance est une charge pour l’AR-18 et sera subordonné à la production du « Formulaire Frais réels », de l’attestation fiscale de non-imposition à l’impôt sur le revenu et de l’original des justificatifs. L’indemnité kilométrique sera adoptée si elle est inférieure au montant de la facture de carburant. © CoDir du 06/11/2021

Bénévole non imposable

Nota. Dans le cas où le montant de la réduction d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, il ne peut y avoir de remboursement de la différence par les services fiscaux.

Activités AR-18 validées par le CoDir

Exceptionnellement, l’association peut envisager un remboursement des frais engagés par un bénévole.

  • L’activité susceptible d’être prise en compte doit faire l’objet d’une programmation et être présentée et validée par un CoDir (en présentiel ou par échange de courriels).
  • Comme pour les demandes d’allocations DMCA, un budget prévisionnel doit être présenté. L’activité retenue étant inscrite au plan des activités de l’année A+1 afin d’être consignée au budget et financée.
  • Toute participation à une activité non validée le CoDir sera considérée comme relevant d’une démarche personnelle et ne fera l’objet d’aucun remboursement.
  • Le CoDir pourra par contre considérer que l’activité en cause est valorisante pour l’association et autoriser la transformation de la demande remboursement de frais en demande d’abandon de frais en vue d’obtenir un reçu fiscal et obtenir une réduction d’impôt.

Modèles de déclaration de frais (Réels) :
– Version texte :
IHEDN-AR-18_Déclaration de frais_Réels_Annexe-5_Mod-2-2025-2.docx
– Version pdf :

IHEDN-AR-18_Déclaration de frais_Réels_Annexe-5_Mod-2-2025-2.pdf

Documentation de base :
– 2021-05-27_Lettre_N° 2021-010676 de DCNJ à Union-IHEDN_Convention_N°20210603

Reçus fiscaux Missions 2025

Référence : Article Frais engagés par les bénévoles

Chers amis,

Au cours de l’année 2025, vous avez participé aux activités de l’AR-18 IHEDN Poitou-Charentes. Soyez-en tous remerciés.

Paul MORIN, notre Président, a transmis à vos Vice-Présidents, le 12 décembre 2023, le document d’information joint relatif à la délivrance des reçus fiscaux 2023 afin qu’ils établissent les attestations de participation aux activités de comité. La procédure reste identique pour l’année 2025.

La procédure à appliquer par les bénévoles concernés est simple mais rigoureuse :

1-  Demander un ordre mission quand la mission est en lien avec l’objet social de l’association.

2- Remplir la Déclaration de frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole (Don) [Annexe 4] avec les informations suivantes :

  • Date et objet de la mission. 
  • Adresses du lieu départ et du lieu d’arrivée.
  • Distance totale parcourue. 
  • Montant des frais engagés par le bénévole.

3- Transmettre le « Dossier d’abandon de frais » avec les ordres de missions et les justificatifs de présence ou de participation au trésorier avant le 31 janvier 2025, terme de rigueur.
La Photocopie de la carte grise (certificat d’immatriculation) devra également être jointe à la déclaration de frais kilométriques afin de valider la puissance fiscale du véhicule utilisé et l’énergie électrique.

Excellentes fêtes de fin d’année et Meilleurs voeux pour 2025.

Modèles de déclaration de frais (Don) :

Modalités de Délivrance des reçus fiscaux 2023 (procédure)

Modèle de Déclaration sur l’honneur (Version texte) 

Invitations et Justificatifs :
2025-12-22_AR-18_C17_Bilan_Réunions_Mensuelles_Présents
2025-12-23_AR-18_Bilan_Réunions_AG&CoDir_Présents

Christian-Marcel CHAUVET 
Trésorier AR-18
Association IHEDN Poitou-Charentes 

En casoar et gants blancs

Il y a 111ans. En casoar et gants blancs

         Dans la touffeur de ce début juillet en Gâtine profonde de Parthenay, fouillant dans notre vieille maison de famille un amoncellement de cartons remplis de livres, souvent antédiluviens, je suis tombé en arrêt sur un exemplaire, un peu défraîchi, de « En casoar et gants blancs » de Paluel-Marmont. 

Je reconnais cet ouvrage. Il m’a été donné par ma mère lorsque j’avais environ dix ans. Ma maman, fille, sœur, épouse, belle-sœur, et future mère et grand-mère de Saint-Cyrien savait ce qu’elle faisait. Membre de la glorieuse promotion Serment de quatorze, (1963-65) je relis avec soin et plaisir cette œuvre.

De retour à La Rochelle avec ma proie, en rangeant cette fois ma volumineuse paperasserie, je tombe sur le programme de notre gala parisien et le fascicule de notre baptême. Tous les deux reprennent, quasiment in-extenso le premier chapitre de ce livre « Le baptême au crépuscule ».

Je ne vous fais pas l’injure de vous retracer cet évènement et le serment de « monter à l’assaut en casoar et gants blancs » qui le suivit, ce 31 juillet août. 

Il est certain que relativement peu de Cyrards de la « Montmirail » et encore moins de la « Croix du drapeau » y participèrent, emportés pat l’enthousiasme d’Allard-Méeus, le « barde de la  Montmirail » et de Fayolle.  

D’ailleurs, en dehors de Paluel-Marmont, je n’ai trouvé que peu de traces de ce serment. Curieusement, le général Desmazes, vorace à la « Croix du drapeau », n’en fait pas état dans son histoire de Saint-Cyr éditée en 1948 (cadeau que me fit la promo de mon père, la Maroc et Syrie). 

Le général Carpentier, élève de la « Croix du Drapeau » y fait allusion dans ses mémoires sans dire s’il l’a prêté. 

Pour commentaires, tout ce que j’ai réussi à retrouver c’est un fielleux propos récent sur Internet qualifiant de « bravache » ce serment exalté. Fermez le ban… 

N’oublions pas qu’à cette époque, nous sommes dans la France du « Panache ». Cyrano et Chantecler sont des références populaires.

Je ne philosopherai pas sur ce serment qui a réellement existé. 

Il marque l’engagement, le sacrifice volontaire, le don de soi pour une cause supérieure, de jeunes gens enthousiastes, pénétrés de l’amour de la patrie. Ma réflexion est autre. 

Quelle a pu être l’éducation militaire de ces jeunes hommes qui a amené à une telle hécatombe dans les premiers mois de la guerre ?

Et j’en viens à la doctrine officielle de l’armée française en août 14, « l’offensive à outrance ». Ce n’est pas la doctrine de Joffre, le généralissime, organisateur plus que stratège. Il applique les idées d’autres idéologues. C’est plutôt celle des « Jeunes turcs » qui l’entourent dans son état-major, Gamelin en tête. C’est surtout la doctrine déclinée par Foch à la tête de l’Ecole de Guerre, dans les années précédentes. 

Cette idéologie fut conçue pour le niveau stratégique national, en réaction à la doctrine des « bonnes positions » qui nous amena inéluctablement à la défaite à Sedan, en septembre 1870, et en mépris de la ligne de fortifications Séré de Rivière, construite en réaction à la défaite dans les années 1880. 

Cette doctrine fut dénaturée en descendant l’échelle hiérarchique. 

Appliquée à la compagnie, elle fut à l’origine des journées sanglantes d’août 14 dont le sommet est le 22 août qui vit la mort de quarante-mille combattants, soit vingt-sept mille Français et treize-mille Allemands. 

La mitrailleuse allemande bien postée l’emporta toujours sur la baïonnette française, à bout de souffle  après des centaines de mètres de course sous la capote bleue et le pantalon rouge, couleurs des Gardes Françaises en 1789 ! 

L’auteur de cette théorie est connu. Il s’agit du chef de bataillon de Grandmaison qui écrivit en 1908 « Dressage de l’infanterie en vue du combat », puis prononça comme colonel  aux officiers du CHEM en 1911 deux conférences sur le même thème. Il mourût au combat à Soissons en 1915.

Comme Ardant du Picq une cinquantaine d’années plus tôt, voire comme le général Russe Souvorov à la fin du XVIIIème, il met en avant les forces morales. Jusqu’ici, rien de neuf.

Mais dans le feu de l’action, il dénie tout pouvoir préalable  au tir et fait confiance à l’exaltation morale du soldat. Ainsi écrit-il dans son premier ouvrage que « Le seul mode d’action de l’infanterie est le mouvement en avant par le feu ».

Donc, le feu n’est qu’un moyen pour permettre le mouvement en avant, principe absolu du combat. « Vaincre, c’est avancer » écrit-il encore. 

Et l’on avance parce que le soldat a le moral ! 

Il écrit aussi « Le feu du défenseur ne détruit pas l’assaillant, mais il le démoralise d’une façon assez profonde pour supprimer chez lui toute capacité d’effort ». Les combattants de la Marne apprécieront. 

C’est simplissime. Cela facilite l’instruction des unités.  

Grandmaison ignore totalement la formule de Pétain, son grand ancien, « Le feu tue ». Il n’a pas entendu Lanrezac s’exclamer « Attaquons, attaquons… comme la lune ». Il ignore totalement l’existence, donc l’emploi, de la mitrailleuse, pourtant née une quarantaine d’années plus tôt. Il ne connaît que Souvorof, relayé par le général Dragomirof, à la fin du XIXème « La balle manque son but, la baïonnette ne manque pas le sien ; la balle est une folle, la baïonnette est une luronne ». 

Et pour les cadres de contact, c’est tellement plus facile d’apprendre à une compagnie, une section, une escouade à courir éperdument baïonnette en avant que de la former à la combinaison  des feux et du mouvement, définition de la manœuvre.

En plus, l’auteur écrivît en conclusion « Il s’ensuit que l’officier français au combat doit être plus un donneur d’exemple qu’un donneur d’ordres ».

La mort héroïque d’Allard-Méeus, celle de Fayolle, premiers récits de l’ouvrage après celui du baptême, illustrent parfaitement, hélas, ces propos irraisonnés.

Général Philippe MOUNIER [Fantassin].

La guerre économique

RAPPORT D’INFORMATION N° 1757 / ASSEMBLÉE NATIONALE

Le présent rapport sur la guerre économique, initialement prévu pour être présenté en 2024, n’avait pu être publié en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale. L’arrivée de M. Donald Trump à la présidence des États-Unis, la menace d’une remontée brutale des droits de douane et la bascule stratégique globale initiée par l’allié historique de l’Europe n’ont fait que confirmer les constats posés par le rapporteur spécial il y a un an.

La guerre est bien de retour, sous toutes ses formes : la guerre traditionnelle, celle que l’on observe en Ukraine, dans certains pays d’Afrique et au Moyen-Orient ; la guerre hybride, qui se déploie à coups d’ingérences étrangères, de cyberattaques ou encore de manipulations de l’information ; et la guerre économique, qui oppose nos entreprises à celles de nos compétiteurs stratégiques.