Naufrage du Lancastria

Hommage aux soldats et victimes civiles britanniques décédés suite au naufrage du Lancastria le 17 juin 1940 au large de Saint-Nazaire.

Par Gérald SIM – Professeur agrégé d’histoire-géographie au collège Pierre Mendès France de La Rochelle, chargé de cours à l’université de La Rochelle.
– Docteur en histoire contemporaine de l’Université de Nantes et spécialiste des relations franco-américaines au XIXe siècle.
– Auditeur de la 198e session en région (promotion « Capitaine Charles N’Tchoréré ») de l’Institut des hautes études de défense nationale (2014).

Le 16 juin 2023, les élèves de la classe de défense du collège Pierre Mendès France, dirigée par Gérald SIM, et les volontaires du 3e Régiment du Service militaire volontaire de La Rochelle ont souhaité rendre hommage aux soldats et aux victimes civiles britanniques décédés suite au naufrage du Lancastria le 17 juin 1940, en déposant au cimetière de Bois-Plage-en-Ré une urne contenant de la terre et des pierres provenant du Royaume-Uni. Voir [Annexe 1] et [Annexe 2]

En France, 41 cimetières, répartis en Loire-Atlantique, Vendée et Charente-Maritime, abritent les sépultures des victimes dont les corps ont échoués sur nos plages. Un mémorial commémoratif a été érigé à Saint-Nazaire.

En Charente-Maritime, 27 cimetières sont concernés dont celui de Bois-Plage-en-Ré qui dénombre 13 tombes. Voir [Annexe 3]

Cette manifestation mémorielle est organisée à partir de travaux réalisés par la classe de défense sous la conduite pédagogique de Gérald SIM. Cet évènement a eu lieu en présence de différentes autorités locales. Maire de la commune, conseiller départemental, DMD adjoint, le service départemental de l’ONaCVG de Charente-Maritime.

Paul MORIN, président de l’AR-18, assistait à la cérémonie accompagnée par Jean-Marc BRAULTde BOURNONVILLE, secrétaire du comité Aunis-Saintonge. 

Détail de la cérémonie avec la présence des élevés de la classe de défense et également des volontaires du 3e RSMV de La Rochelle.

Tout ce travail de mémoire et d’identification des victimes est consultable dans un livre numérique réalisé par les élèves :

https://tinyurl.com/27pucynw

Lecture du livre : https://tinyurl.com/27pucynw

ANNEXE 1

Déroulé de la cérémonie.

  • Présentation par une représentante du SMV du déroulé de la cérémonie
  • Présentation sous forme de discours du projet pédagogique mené au cours de l’année scolaire (je serai aux manettes)
  • Lecture de la lettre d’un rescapé du Lancastria (2 élèves)
  • Lecture de 4 biographies réalisées par les élèves
  • Mot du président de l’association du Lancastria venant exprès de Saint-Nazaire.
  • Dépôt de l’urne contenant de la terre et des pierres venant du Royaume-Uni et inauguration d’une plaque commémorative
  • Dépôt de fleurs et de bougies par les élèves
  • Lecture des noms des soldats britanniques inhumés dans le cimetière par un élève et un volontaire du SMV énonce « Mort en service »
  • Dépôt des gerbes par les autorités avec les élèves : Mairie, DMD adjoint (LCL Lanza), conseil général (Patrice Raffarin), Office national des combattants et victimes de guerre, président de l’association du Lancastria 
  • Aux morts – minute de silence
  • Temps d’échange entre participants

ANNEXE 2

Le Lancastria sombre au large de Saint-Nazaire.

C’est l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire. 

Le 17 juin 1940, le paquebot britannique Lancastria sombrait au large de Saint-Nazaire, mortellement touché par les bombes de l’aviation allemande. 

Mis en service en 1922 (sous le nom de Tyrrenhia puis rebaptisé en 1924), le navire de la Cunard, long de 168 mètres, venait d’embarquer des soldats britanniques fuyant l’avancée des troupes allemandes dans l’ouest de la France. 

Après son appareillage, le Lancastria est attaqué à 15 h 50 par quatre avions Ju 88, qui parviennent à placer une bombe dans une des cheminées. Ce coup fatal provoque la perte du navire, qui coule en une vingtaine de minutes. 

Officiellement, le naufrage fait 5 200 victimes, ce qui en fait le second plus meurtrier après celui du paquebot allemand Wilhelm Gustloff (plus de 5 300 morts), torpillé le 30 janvier 1945 par un sous-marin soviétique. Toutefois, selon certains historiens, la perte du Lancastria aurait, en réalité, fait quelques 7 000 victimes. 

Tragédie confidentielle. Le nombre exact de ceux qui se sont trouvés à bord du Lancastria est inconnu.
Les documents de bord sont sous secret militaire pour 100 ans, c’est-à-dire jusqu’en 2040. 
À l’annonce du naufrage, Churchill place sous secret la nouvelle du désastre, par la Defence Notice (D-Notice), afin de ne pas démoraliser davantage les citoyens britanniques. 
Le même jour, l’armée française est complètement anéantie par l’armée allemande et l’annonce officielle de la capitulationde la France devant l’Allemagne d’Hitler est diffusée au même moment.

ANNEXE 3

27 cimetières sont concernés en Charente-Maritime.
© Commonwealth War Graves

  • Angoulins :                                   2 tombes.
  • Ars-en-Ré :                                  12 tombes (île de Ré).
  • Aytré :                                          2 tombes.
  • Châtaillelon-Plage :                      6 tombes.
  • Dolus d’Oléron :                           11 tombes (île d’Oléron).
  • Fouras :                                       1 tombe.
  • Jonzac :                                       2 tombes.
  • La Couarde-sur-Mer :                   5 tombes.
  • La Rochelle :                                1 tombe (cimetière Saint-Éloi).
  • La Tremblade :                             9 tombes.
  • Le Bois-Plage-en-Ré :              13 tombes (île de Ré).
  • Château-d’Oléron :                      1 tombe (île d’Oléron).
  • Les Mathes :                                1 tombe.
  • Les Portes :                                 1 tombe.
  • Muron :                                        1 tombe.
  • Rochefort-sur-Mer :                      29 tombes (cimetière naval).
  • Royan :                                        7 tombes (cimetière catholique Romain).
  • Saint-Clément-les-Baleines :        6 tombes (île d’Oléron).
  • Saint-Georges-d’Oléron :             18 tombes (île d’Oléron).
  • Saint-Martin-de-Ré :                     10 tombes (île de Ré).
  • Saint-Nazaire-sur-Charente :        2 tombes.
  • Saint-Palais-sur-Mer :                   8 tombes.
  • Saint-Trojean-les-Bains :              13 tombes.
  • Sainte-Marie-de-Ré :                    7 tombes (île de Ré).
  • Yves :                                           5 tombes. 

Cognac – Escadrille Air Jeunesse

La BA 709 fait les yeux doux à la jeunesse.

Par Fanny PERRETTE – f.perrette@charentelibre.fr,
publié le 31 janvier 2024 à 20h03, modifié le1 février 2024.

  • Classes défense, Brevet d’initiation à l’aéronautique, Escadrille Air Jeunesse.
  • La Base Aérienne 709 est sur tous les fronts pour gonfler ses rangs.
  • Exemple ce mercredi avec une remise de calots.
La Base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard organise une cérémonie de remise des calots aux profits des équipiers de l’Escadrille Air Jeunesse (EAJ) le mercredi 31 janvier 2024 sur le parking du mess des officiers.

Les raisons de l’engagement.

Dans la classe de défense du lycée Jean-Monnet, plusieurs raisons ont motivé les jeunes à approfondir leurs connaissances de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Alexandre par exemple, y est venu par curiosité́, même s’il n’exclut pas d’en faire son métier. « J’ai pu découvrir tout ce qui tourne autour de l’aviation : les drones, les pilotes, les escadrons, les différents métiers de la mécanique, les pompiers et les commandos qui défendent la base… C’est assez diversifié. On peut comparela base à une petite ville », sourit l’intéressé. 

Chez Mattis, un de ses camarades plutôt partant pour s’engager sous le drapeau, les notions « de défense de populations attaquées qui n’ont rien demandé » et de « reconnaissance pour ces personnes qui risquent leur vie » sont centrales. 

Antoine était initialement plutôt attiré par le côté « voyage et découverte. Mais ça, c’était quand j’étais petit, car j’ai toujours voulu être militaire. Aujourd’hui, c’est plus le côté patriote avec la défense des intérêts français à l’étranger. Je pense entre autres à de la libération d’otages. ». 

De son côté, Manon entendait simplement entrevoir cet univers jusqu’alors inconnu. « Il y a des métiers que je ne soupçonnais pas, comme maître-chien ! »

Le mot de la fin revient à leur professeur, Nghia NGUYEN : « Ce que je remarque chez les jeunes, c’est qu’ils ont soif de découverte et souhaitent se rendre utiles à la société ».

Nghia NGUYEN 
– 180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur agrégé
 au Lycée Jean Monnet (Cognac)
– Référent C-DEF AP2D

Complément sur le blog de la classe Défense Antoine de Saint-Exupéry : Les acteurs scolaires de la Défense dans Cognac

Éduquer à la Défense

Article écrit le 19 décembre 2023 par Nghia NGUYEN 
– 180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur agrégé
 au Lycée Jean Monnet (Cognac)
– Référent C-DEF AP2D

https://blogpeda.ac-poitiers.fr/cdef-jeanmonnet/

Un nouveau blog pour l’éducation à la Défense.

Lancée en octobre dernier, la classe Défense (C-DEF) du Lycée Jean Monnet a désormais son blog officiel (1). Hébergé sur le site du lycée même, celui-ci est un blog académique relevant de l’académie de Poitiers.

Plus qu’une simple page académique, il permettra de relayer les comptes rendus des actions pédagogiques de la Classe Défense Antoine de Saint-Exupéry, et de donner la parole aux lycéens qui la font vivre. Vitrine de la C-DEF, il en constitue aussi la forme de l’évaluation officielle telle que la convention MINEN/MINARM le demande.

On y trouvera une page « Enseignement de défense » qui donne le contexte ainsi que des informations sur l’environnement militaire (unités et matériels) de la C-DEF.

Une page « L’Esprit de défense » initiera les lycéens aux traditions et valeurs constitutives d’une culture de défense plus large ; cette dernière conduisant à l’Esprit de défense.

Des ressources pédagogiques sont également proposées, qui permettront d’approfondir les thèmes d’étude spécifiés lors des visites ou ceux abordés durant un enseignement de défense.

« Être et servir » est une dernière page du blog où les élèves pourront s’informer sur les très nombreux métiers proposés non seulement par les forces armées mais aussi par la sécurité civile.

Nghia NGUYEN

1. Cf. https://blogpeda.ac-poitiers.fr/cdef-jeanmonnet/

11 novembre 2023

Article écrit le 21 novembre 2023 par Nghia NGUYEN 
– 180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur agrégé
 au Lycée Jean Monnet (Cognac)
Référent C-DEF AP2D

LA CLASSE DÉFENSE DU LYCÉE JEAN MONNET PARTICIPE À LA COMMÉMORATION DU 11 NOVEMBRE

Première manifestation officielle depuis sa création en octobre dernier, la classe Défense du Lycée Jean Monnet a participé à la commémoration du 11 novembre 2023. Représentant la Classe Défense Avions pilotés à Distance et Drones (C-DEF AP2D) parrainée par l’ED 2/33 Savoie, Antoine, Patrick, Maxime, Manon, Nathan et Mathéo étaient présents sur les rangs ce samedi matin aux côtés d’élèves d’autres classes Défense : celles du Lycée Beaulieu et des collèges Félix Gaillard et Élisée Mousnier.

Remise de décoration, lectures de collégiens rappelant le sacrifice des Français de 1914-1918, discours officiel, minute de silence pour trois de nos militaires tombés en Irak et dépôt traditionnel de gerbes ont marqué cette commémoration dont les lycéens de Jean Monnet ont pleinement vécu le sens. Encadrés par les troupes de la base aérienne 709, face à la foule et placés avec les collégiens de part et d’autre du monument aux morts, ils ont fièrement porté les couleurs nationales conscients d’être aujourd’hui le trait d’union entre les sacrifices d’hier et, peut-être, ceux que leur génération aura à porter demain.

Commémoration importante pour l’unité de la Nation, la cérémonie du 11 novembre est plus que jamais l’hommage rendu à tous les soldats français tombés dans toutes les guerres et plus uniquement celui rendu aux héros de la Première Guerre mondiale. Ce samedi 11 novembre 2023 marquait aussi le centenaire du premier ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe par le Ministre André MAGINOT (1877-1932).

À l’issue de la prise d’armes, les lycéens et leur famille ont été invités à l’Hôtel de Ville de Cognac où – à l’occasion d’un rafraîchissement -, ils assistèrent à l’inauguration de l’exposition « Les uniformes de pompiers de 1830 à nos jours » organisée par M. Alain RAMON.

Nghia NGUYEN

Éducation à la Défense

Article écrit le 21 novembre 2023 par Nghia NGUYEN 
– 180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur agrégé
 au Lycée Jean Monnet (Cognac)
Référent C-DEF AP2D

PLAIDOYER POUR UNE ÉDUCATION À LA DÉFENSE

L’École républicaine : un symbole à abattre

De l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty le 16 octobre 2020, par l’islamiste Abdoulakh Abouyezidvitch Anzorov, à celui du professeur de français Dominique Bernard par l’islamiste Mohamed Mogouchkov le vendredi 13 octobre 2023, les faits se répètent tragiquement sans que l’on puisse voir en quoi cette répétition cesserait.
En quoi n’y aurait-il pas un troisième, un quatrième assassinat dans un futur proche, voire une véritable tuerie de masse dans un de nos établissements scolaires ?
On ne pourra mieux dire que notre École est perçue dans son esprit comme une cible toute désignée à la haine et à la terreur islamistes.
La Laïcité qui en est le socle idéologique et historique ainsi que son idéal universaliste d’assimilation, son goût pour la culture générale et l’esprit critique ne peuvent que l’assimiler à « l’école de la mécréance » pour tous les islamistes. Dans le grand combat culturel qui caractérise le choc des universalismes il n’est pas du tout étonnant que l’École républicaine apparaisse, aux yeux de l’Islam, comme l’ennemi à abattre en ses symboles et en ses acteurs que sont entre autres les enseignants.

Cependant, ce que les assassins de Samuel Paty et de Dominique Bernard viennent frapper n’est plus cette École que nous venons de décrire nonobstant les éléments de langage du Ministère de l’Éducation nationale et le verbiage des référentiels et des programmes scolaires.
Ce que les terroristes viennent télescoper, dans sa réalité cette fois, c’est une École qui a depuis longtemps abandonné toute idée d’autorité en ce que celle-ci grandissait les élèves ; toute idée du bien commun au bénéfice de la tyrannie des minorités et des cas particuliers, et jusqu’à la Nation elle-même.
D’après un témoignage, Mohamed Mogouchkov aurait d’abord cherché à abattre un professeur d’histoire mais sait-on aujourd’hui comment l’histoire est vraiment enseignée ?
Peut-être parce que c’est à une majorité de professeurs d’histoire-géographie qu’est confié l’EMC donc l’enseignement de la Laïcité ?
Le jeune homme sait-il pourtant que dans beaucoup de salles des professeurs, la Laïcité sert encore et toujours à stigmatiser les chrétiens ne serait-ce que par peur de nommer les vrais problèmes ?

Il est à redouter, une fois de plus, que le sens à donner à la violence qui s’est déchaînée ce vendredi 13 octobre, dans la cour du Lycée Gambetta, ne s’arrête qu’à l’émotion des politiciens et au lamento de la communauté éducative. Que resurgissent les vaines polémiques habituelles sur les fichés S, la police qui savait mais n’a pas su arrêter le tueur ainsi que l’absence de sécurisation des établissements scolaires. Quant aux professeurs à la fois victimes réelles et potentielles, qui songera en ce moment d’émotion à mettre en pesrpective leurs responsabilités face à cette situation ? À ce qu’ils doivent faire mais n’ont pas fait depuis des décennies ?

L’Éducation à la Défense : la mission trop longtemps abandonnée

Élargissement de timides protocoles signés entre le Ministère de l’Éducation nationale et celui de la Défense dans les années 1980, l’article L. 114-1 de la loi n° 97-1017 du 28 octobre 1997 portant sur la suspension du service militaire introduisait déjà un enseignement de défense que la communauté enseignante et ses syndicats majoritaires n’ont jamais vraiment voulu reconnaître.
Encore de nos jours, il n’est qu’à demander aux élèves, aux parents et d’une manière générale aux citoyens qui étaient encore à l’école en 1998 ce qu’ils ont retenu de cet enseignement pour percevoir à leurs hésitations la démission de l’institution scolaire sur cette question.

L’enseignement de défense a pour mission d’instruire les élèves de collèges et de lycées sur notre Défense nationale. Il pose les questions les plus concrètes à savoir qu’est-ce que c’est (un missile balistique par exemple) ?
Comment ça fonctionne et comment cela s’organise dans sa fonction ?
Cet enseignement a cependant profondément évolué avec la mutation de la Défense nationale du temps de la Guerre froide à une Défense désormais globale telle que les derniers livres blancs de la Défense et de la Sécurité nationale la définissent.
Avec les bouleversements de l’ordre international de l’après-Guerre froide et les mutations des menaces et des risques, la Défense du pays ne repose plus uniquement sur les forces armées.
Elle engage de nouveaux domaines et de nouveaux opérateurs transversaux à l’ensemble de la société. La défense des entreprises, celle de nos valeurs culturelles ainsi que la protection civile en font désormais partie. Le développement du crime organisé à l’échelle mondiale, de la cybercriminalité et d’un terrorisme transnational font de la sécurité intérieure un autre pilier majeur, et à part entière, d’une Défense nationale devenue globale.

Cette évolution conceptuelle n’est pas neutre quant à un enseignement de défense qui plus que jamais doit être développé et abordé comme une véritable Éducation à la Défense dans laquelle trois problématiques sont à distinguer : celle d’un enseignement de défense proprement dit, d’une culture de défense et d’un Esprit de défense.
L’enseignement de défense consiste en une instruction qui peut se dispenser de manière tout à fait classique au sein de disciplines comme l’histoire, la géographie, la physique… Appuyée sur celui-ci, la culture de défense participe d’une compréhension globale des enjeux de défense que l’on pourra travailler en géopolitique ou en EMC.
On passerait ainsi de la question de savoir, par exemple, qu’est-ce qu’un porte-avions et comment ça fonctionne (un concentré de savoir-faire technologiques et industriels) à celle de sa finalité (un type de conflit naval mais aussi un outil diplomatique).
L’Esprit de défense, quant à lui, est ce qui vient au terme de cette éducation. Il pose la question de l’adhésion du citoyen à l’effort de défense et sa capacité à développer une force morale par nécessité. En un mot : une résilience.

La responsabilité des professeurs dans l’émergence d’une culture de défense

On comprendra dès lors le rôle essentiel que les professeurs ont à jouer à ces trois niveaux en faisant émerger notamment une culture de défense au sein même de leurs communautés éducatives.
Par des exercices très concrets relevant de l’enseignement de défense, cette culture de défense n’engagerait pas les seuls écoliers, collégiens et lycéens mais aussi d’autres acteurs tels que les personnels de direction et administratifs, la vie scolaire, l’infirmerie…
Avec plus de 60 000 écoles, collèges et lycées rassemblant quotidiennement entre 12 et 13 millions d’élèves, la question de la sécurisation des établissements scolaires telle qu’elle est souvent posée dans les médias n’a pas de sens.
Les effectifs des polices nationale et municipales ainsi que de Gendarmerie n’y suffiraient. Quand bien même poster un policier devant une école serait déjà d’une efficacité douteuse, cette présence plus symbolique que réellement opérationnelle se ferait au détriment d’autres missions de sécurité importantes.
Si l’on ajoute aux nombre d’établissements scolaires, leur dispersion sur le territoire et la grande diversité de leur taille, architecture et configuration, une sécurisation permanente spécifique des écoles, collèges et lycées par les forces de police et de gendarmerie est impossible.

  • C’est donc aux professeurs d’agir par le biais d’une culture de défense qu’ils pourront développer et diffuser de la manière la plus simple sur un volet protection/sécurité au sein même de leur établissement.
  • Apprendre aux collégiens et lycéens à constituer et à emporter avec eux une trousse de secours ;
  • à juguler une hémorragie en posant un garrot tourniquet ou à en confectionner un ;
  • à disposer et à poser un pansement compressif ;
  • à fabriquer des pansements occlusifs à partir de compresses ;
  • à pratiquer un massage cardiaque…

Autant de gestes simples qui peuvent sauver des vies y compris dans un quotidien qui voit mourir chaque année des milliers de Français dans des accidents domestiques ou de la route.

  • Distinguer la fuite de l’évacuation,
  • savoir s’abriter,
  • savoir mettre en place une barricade (ce qui n’a rien à voir avec un confinement),
  • connaître les techniques de transport d’un blessé,
  • éviter les regroupements dans les culs-de-sac,
  • travailler sur d’éventuels espaces sanctuaires,
  • apprendre à reconnaître les types d’armes jusqu’à présent utilisés dans les attaques
  • sont autant de savoir-faire qui peuvent s’enseigner avec un minimum de moyens dans des ateliers reconduits chaque trimestre en articulation avec l’exercice du PPMS attentat/intrusion armée dans une école.

Susciter une culture de défense et de la protection au sein d’un établissement scolaire n’évitera pas les morts et les blessés en cas d’attaque, mais sa diffusion – parce qu’elle préparera les esprits et mettra en pratique certaines compétences – sera de nature à limiter les pertes humaines.
Surtout, elle donnera une cohésion concrète à une communauté scolaire qui ira au-delà de tous les discours creux et sans portée sur le civisme et l’engagement. 
Last but not least, l’apprentissage de cette culture finira par concerner également la vie en entreprise et en société. À partir de ce moment, les professeurs ne seront plus uniquement regardés comme des cibles et des victimes mais comme de véritables maîtres sur lesquels reposent en grande partie l’Esprit de Défense et la résilience de la société.

Nghia NGUYEN

Classe Défense de Cognac – BA 709

Article écrit le 23 octobre 2023 par Nghia NGUYEN 
– 180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur agrégé
 au Lycée Jean Monnet (Cognac)
Référent C-DEF AP2D

LE LYCÉE JEAN MONNET OUVRE UNE CLASSE DÉFENSE

Mardi 17 octobre 2023, le colonel Thierry KESSLER-RACHEL, commandant la base aérienne 709, et madame Anne CHRISTIE, proviseure, signaient la convention établissant une classe Défense au sein du Lycée Jean Monnet de Cognac. En fait, la création d’une classe Défense (C-DEF) ne fait qu’officialiser une relation déjà suivie entre ces deux grands établissements publics de l’agglomération cognaçaise, qui rassemblent quotidiennement le plus grand nombre de personnes (1). Elle s’inscrit dans un fil d’échanges et d’intérêt mutuel anciens.

Qu’est-ce qu’une classe Défense ?

Dispositifs partenariaux institutionnalisés depuis 2005, les C-DEF – aussi appelées Classes Défense et Sécurité Globale (CDSG) – ont pour vocation de rapprocher les communautés éducative et de défense. Concrètement pour qu’une C-DEF/CDSG existe, il faut la rencontre de plusieurs acteurs : le MINARM (unité marraine et DMD), le MINEN (rectorat et trinôme académique) et une initiative locale émanant d’un collège ou d’un lycée. La formule n’a cessé de grandir depuis, et a été récemment renforcée par le protocole interministériel du 16 décembre 2021 qui encourage la généralisation de ces dispositifs nonobstant le faible nombre d’unités militaires existantes. On compte désormais, toutes académies confondues, plus de 500 C-DEF rassemblant 12 500 collégiens et lycéens. À une époque où la question de la résilience de la Nation se pose de manière cruciale, elles constituent des briques particulièrement utiles dans l’ensemble des dispositifs éducatifs cherchant à faire redécouvrir le goût de l’engagement auprès des jeunes.

Dans son principe, une C-DEF engage un professeur ou une équipe enseignante dans la conduite d’un projet pédagogique avec une unité militaire marraine (2). Sur son versant scolaire le ou les professeurs mettent en place un enseignement de défense ainsi qu’une sensibilisation aux enjeux portés par la Défense nationale ou la Mémoire. Sur le versant militaire, l’unité marraine du projet invite les élèves à entretenir une relation sur l’année à travers des rencontres avec des acteurs opérationnels, des échanges divers (courriers avec des soldats en opération par exemple) et des visites de sites et de matériels. L’objectif est de faire découvrir aux jeunes le monde de la Défense, son engagement fondamental au service du pays, ses métiers mais aussi ses valeurs avec la participation des élèves à des cérémonies et prises d’armes.

Si une unité peut parrainer localement plusieurs C-DEF dans différents établissements scolaires, le succès de la formule repose aussi sur sa grande souplesse et un large éventail de dispositifs proposés. À l’origine destinées aux collèges, les C-DEF ont fini par s’étendre aux lycées professionnels et généraux. Elles peuvent concerner aussi bien des classes constituées de volontaires sur un même niveau que des classes spécifiquement dévolues.
Surtout, le choix des unités marraines reste large car il reflète la diversité des acteurs d’une Défense désormais globale. Les professeurs peuvent ainsi choisir des problématiques de projet fort différentes : Police nationale, sapeurs-pompiers, Douanes, Gendarmerie nationale, Protection civile peuvent ainsi être privilégiés au-delà des seules forces armées.
Un dispositif plus intégré à ces dernières existe cependant depuis 2008 : ce sont les Cadets de la Défense qui proposent un véritable programme d’activités hors temps scolaire et sous l’uniforme.

La C-DEF AP2D Antoine de Saint-Exupéry

La C-DEF qui s’ouvre, pour la première fois, au Lycée Jean Monnet de Cognac est parrainée par l’une des deux unités de RPA (3) Reaper de la 33e ESRA : l’Escadron ED 2/33 Savoie. Cet escadron de reconnaissance, créé en 1932, fut l’unité d’affectation de l’écrivain Antoine de SAINT-EXUPÉRY (1900-1944). Il est, aujourd’hui, commandé par le lieutenant-colonel François et a remplacé ses vieux P-38 Lightning et Mirage F1CR par les avions pilotés à distance MQ-9 Reaper de General Atomics.

C’est donc une C-DEF a coloration aéronautique qui se met en place. Elle sensibilisera les lycéens à la guerre des drones dont les conflits actuels aux confins de l’Arménie, en Ukraine et au Proche-Orient nous montrent chaque jour l’importance grandissante. L’une des premières approches sera de distinguer ce que l’on appelle de manière courante et générique « drone » d’avions pilotés à distance qui nécessitent de vrais pilotes et des infrastructures aéronautiques (cockpits déportés, stations de recueil, pistes, hangars, structures de MCO…).

Les drones quant à eux désignent une famille d’engins très divers dont la mise en œuvre ne demande pas de compétences aéronautiques particulières (4). Ils ne sont pas engagés dans les mêmes missions, ne relèvent pas forcément de l’Armée de l’Air et de l’Espace, coûtent beaucoup moins cher et sont utilisés comme un matériel consommable. Cette distinction importante donne son nom à la Classe Défense Avions Pilotés à Distance et Drones (C-DEF AP2D).

Un enseignement de défense spécifique sera donc mis en place au sein de cette C-DEF afin de permettre aux 12 premiers lycéens de 2nde formant la première promotion de mieux cerner la spécificité de ces nouveaux armements du champ de bataille contemporain. Il est également prévu, dans le courant de l’année, de conduire l’étude jusque dans la représentation de ces matériels dans le cinéma : réalisme, contre-vérités, approche de la question des robots de combat et du stress post-traumatique au-delà des écrans de contrôle…

Avec la présence déjà ancienne d’une formation au Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) conduite par le capitaine Igor et, plus récemment, la mise en place d’une Escadrille Air Jeunesse (EAJ) sous le commandement du capitaine Jean-Philippe, la création de la C-DEF AP2D Antoine de Saint-Exupéry participe à l’affirmation et à l’arrimage d’un véritable pôle Armée de l’Air et de l’Espace au sein du Lycée Jean Monnet (5).

Nghia NGUYEN

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  1. 1. Cf. La BA 709 est le premier employeur de Cognac avec des effectifs qui n’ont cessé d’augmenter depuis l’installation de l’EAC sur son site en 2020. Quant au Lycée Jean Monnet, il accueille plus de 1000 personnes durant les jours ouvrables.
  2. 2. Cf. L’actuelle convention a été signée pour une période de trois années.
  3. 3 Cf. Remotely Piloted Aicraft system qui signifie avion piloté à distance.
  4. 4. Cf. Le spectre est désormais très large qui va de microdrones (de type Black Hornet) à des munitions rôdeuses (de type Zala Lancet ou Switchblade) en passant par les bi, tri, quadri et hexacoptères accessibles au grand public dans les magasins d’aéromodélisme.
  5. 5. Cf. Contrairement au BIA et à l’EAJ qui recrutent également dans le Lycée privé Beaulieu, la C-DEF AP2D reste une structure spécifique au Lycée Jean Monnet. Le Lycée Beaulieu a par ailleurs ouvert sa propre C-DEF en 2021.

Classe Défense de Fénelon – La Rochelle

Classe Défense de Fénelon – La Rochelle – Convention de partenariat entre :

–         Le Lycée Fénelon Notre-Dame, La Rochelle, 17- Charente-Maritime

–         Le Groupement de gendarmerie maritime de l’Atlantique

–         La Compagnie de Gendarmerie Maritime de Lorient

–         La Brigade de Surveillance du Littoral de la Rochelle

Union-IHEDN & AR-18 – Rapport Annuel 2022

L’Union-IHEDN est le pôle fédérateur des associations d’auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale.

Fondée en 1975, l’Union-IHEDN (as- sociation loi 1901) regroupe et fédère l’ensemble des 40 associations d’auditeurs de l’IHEDN, classées en grandes catégories :
• 2 associations nationales AA-IHEDN, 3AED-IHEDN
• 1 association thématique IE-IHEDN
• 32 associations régionales, métropolitaines et ultramarines
• 5 associations internationales Europe-IHEDN, Euromed-IHEDN, Afrique-IHEDN, AMLAT-IHEDN et AMO- IHEDN

L’Union-IHEDN a pour vocation de créer des synergies, renforcer la communauté des au- diteurs, susciter, développer et coordonner les activités menées par les associations afin de sensibiliser le plus grand nombre aux questions stratégiques et contribuer au rayonnement de l’esprit de défense.
Le maillage que les associations représentent sur le territoire national contribue au renforcement de la cohésion nationale.
Au sein de chacune des associations, soit 5242 membres cotisants composés de décideurs, hauts responsables des armées, de la fonction publique et du secteur privé ainsi que de jeunes actifs, poursuivent la réflexion qu’ils ont commencée lors de leur formation durant les sessions vécues à l’IHEDN.
Ils s’investissent dans de nombreux domaines et par exemple au service des enseignants et des élèves de l’Éducation nationale ainsi que des élèves de l’enseignement agricole et des étudiants de l’enseignement supérieur par le biais des trinômes académiques.

D’autres sont membres des différentes réserves, certains encore remplissent les fonctions de conseillers de défense. Dans ce cadre, ils sensi- bilisent les élus aux problèmes de défense, ap- portent leur expertise dans différents domaines dont l’intelligence économique, et mettent leurs compétences à disposition des préfets et des élus sur tout le territoire national ainsi que dans les DROM-COM.

En outre, l’Union-IHEDN publie trimestrielle- ment sa revue Défense. Chaque année elle or- ganise un forum des études https://www.union-ihedn. org/page/le-forum-des-etudes qui permet aux auditeurs de présenter la synthèse des travaux menés dans le cadre d’un thème annuel de réflexion et de la formation continue des associations.

Par son site internet, elle communique sur les activités à venir ou réalisées.
https://www.union-ihedn.org/category/note-de-position
La revue de presse « défense » hebdomadaire est aussi accessible en ligne.
https://www.union-ihedn.org/page/revue-de-presse

Extrait : Activités concernant l’A-18 Poitou-Charentes

Suite à une volonté de l’AR de s’inscrire dans une démarche de proximité en donnant de la visibilité à ses actions, l’AR-18 a constaté un meilleur rayonnement local de l’association. Outre ses nombreuses activités, cela est dû à une évolution de ses modes de communication, notamment par l’utilisation du communiqué de presse.
Sur l’initiative de l’AR18, et en coopération avec la Délégation Militaire Départementale de Charente-Maritime, un rassemblement des correspondants défense des conseils municipaux du département a été organisé.

Études.
Pour la première fois, depuis plusieurs année, l’AR s’est investie dans un travail de réflexion sur le thème de la résilience (comité de la Charente). Cette étude est installée sur le site internet de l’AR.
L’AR-18 a en outre participé à la restitution des travaux du sujet national 2022 à Bordeaux.

Les Rallyes, des opérations majeures dans le cadre du Trinôme académique.

  • Les rallyes citoyens sont désormais bien installés dans le paysage local. Un nouveau rallye citoyen a été organisé en 2022, ce qui porte le nombre à 5 dans la zone de compétence de l’AR-18.
  • L’organisation s’appuie sur une journée alternant activités physiques et intellectuelles (QCM sur l’Europe). Elle permet aux jeunes à la fois de découvrir toutes les facettes de la défense et bien souvent d’ail- leurs de susciter ou de conforter des vocations dans ces secteurs :
    • Rallye-citoyen collégien de la Charente-Maritime, Base aérienne 721 de Rochefort Saint Agnant, le 18 mai 2022 ;
    • Rallye-citoyen lycéen de la Charente, Camp militaire de Broche à Dirac ;
    • Rallye-citoyen collégien des Deux-Sèvres, Niort 79000 ;
    • Rallye-lycéen de la Charente-Maritime, Base aérienne 721 de Rochefort Saint Agnant ;
    • Rallye-citoyen lycéen de la Vienne, L’Europe, Caserne Aboville, Poitiers.

Service national universel.

    • Le CSNJ de Poitiers a organisé une formation initiale pour huit auditeurs et membres associés, permettant d’intervenir lors de huit vacations en soutien des animateurs du ministère de la défense, pour l’animation du jeu « décision-défense » présenté par le ministère des armées.
    • Les interventions des auditeurs de l’AR-18 lors des sessions SNU, sont hautement appréciées, apportant « un plus » en termes de connaissance géopolitiques et militaires.

Conférences et colloques.

  • Intervention à Chauray 79000 Organisée par le comité des Deux-Sèvres de l’AR 18 du député Fièvet, membre de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, et spécialiste des questions de sécurité civile.
  • Intervention à Poitiers Organisée par le comité de la Vienne, de la députée Ballet-Blu, membre de la commission de la défense à l’Assemblée nationale.
  • Conférence sur la thématique des drones à Poitiers organisée par le comité de la Vienne, en prévision de la visite de la BA 709 de Cognac où est stationné un régiment opérationnel de drones.

Soutien aux sessions régionales.

  • 225ème session régionale. Mise à disposition du carnet d’adresse de l’AR-18 permettant d’organiser la première semaine de cette session à La Rochelle.
  • Participation de 5 auditeurs de l’AR à la première réunion constitutive des groupes de travail.

Actions auprès de la communauté enseignante et de la jeunesse.

  • Participation de l’AR-18 au colloque dédié à la « Journée de l’Engagement », organisée par le rectorat au profit des jeunes de l’éducation nationale (Niort). L’AR18 était représentée par la responsable du trinôme académique qui a présenté les missions de l’IHEDN, de l’Union IHEDN et les activités de l’AR-18. 150 participants.
  • Cycle de conférences donnés par l’AR auprès des classes Défense et sécurité globales au lycée Jean d’Arc de Surgères (Charente-Maritime) sur les thèmes de la défense globale, les valeurs de la République et la politique de défense de la France, les nouvelles technologies dans l’Armée française. Excellente réceptivité des élèves.
  • Formation des enseignants aux questions de défense dans le cadre du trinôme académique sous la forme d’un colloque au lycée Grégoire à Angoulême (Charente)., Présentation de l’IHEDN, de l’Union IHEDN et de l’AR18., excellents retours de la majorité des enseignants.
  • Colloque sur le thème de la cyber-sécurité à destination des jeunes de l’éducation nationale et du grand public, Palais des Congrès de la ville de Rochefort avec la participation de plusieurs élus. Organisée sur une demi-journée à destination des jeunes des lycées, cette manifestation a pour objet de les sensibiliser aux bonnes pratiques relatives à l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux.

Le Rapport Annuel 2022 dans son intégralité.

Mémoire et Jeunesse

La commission Mémoire et Jeunesse de la FNAM

La commission mémoire, une des huit commissions de la Fédération nationale André-Maginot (FNAM), est placée sous l’autorité d’Henri Schwindt, président délégué de la FNAM, et repose sur deux pôles : Mémoire et Jeunesse.

La commission Mémoire représente le deuxième poste de fonctionnement de la Fédération. Elle a pour vocation principale la préservation et la transmission de la mémoire. 

Sa nouvelle ambition : se tourner vers l’avenir en impliquant la jeunesse du pays. Elle l’amène à élaborer des partenariats pour faire vivre les valeurs de la République tout en relayant les messages de paix, d’engagement et de fraternité des « anciens » combattants vers les plus jeunes.

La Fédération nationale André-Maginot s’engage sur plusieurs chantiers dans sa mission de transmission de la mémoire en s’amarrant à plusieurs dispositifs dont le succès n’est plus à démontrer :

– Les Rallyes citoyens. 
– Les Classes de Défense et de Sécurité Globales (CDSG).
– Les Cadets de la Défense.

En pièce jointe, une copie du dossier Mémoire et Jeunesse  
[La Charte N° 1 – Janvier – Février – Mars 2022]
CHARTE-1-2022_Mémoire et Jeunesse_Web.pdf

L’original est aussi téléchargeable sur le site de la FNAM : 
© https://www.federation-maginot.com/pour-relire-les-numeros-de-la-charte-2022-cliquez-sur-celle-que-vous-voulez-consulter/