Le cinquième âge de la guerre navale

Article écrit le 23 mai 2023 par Nghia NGUYEN 
– 180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur au Lycée Jean Monnet (Cognac)

Compte rendu du traité de tactique navale de François-Olivier CORMAN et Thibault LAVERNHE.

Le problème fondamental des armées est de réussir à penser le prochain conflit qu’elles auront à mener. C’est une préoccupation souvent contrainte par le poids des habitudes du temps de paix, les trop longues parenthèses stratégiques qui peuvent favoriser sclérose et paresse intellectuelles mais aussi des évolutions technologiques inédites que d’aucuns considèreraient trop rapidement comme des révolutions tactiques ou stratégiques en soi.

Renouveler la pensée tactique navale, tel est l’objectif de François-Olivier CORMAN et Thibault LAVERNHE dans ce qui se présente comme un passionnant traité en la matière. Officiers de La Royale, ayant commandé à la mer et poursuivant leur carrière dans la recherche et la prospective (1), les deux auteurs situent leur réflexion dans un changement d’époque qui voit l’émergence de nouvelles puissances navales dont l’agressivité remet en cause à la fois la sécurité collective qui prévalait depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et l’hégémonie occidentale (étatsunienne) au lendemain de la Guerre froide.
Désormais, la guerre de haute intensité pointe à l’horizon et mers et océans – plus que jamais définis comme des milieux de conflictualité – annoncent le retour du combat naval.

La réflexion des deux auteurs se voudrait donc une anticipation à la fois théorique, doctrinale mais également réflexive et concrète sur le retour du combat naval et la complexité de ses nombreux aspects à notre époque contemporaine qu’ils définissent comme le cinquième âge de la guerre sur mer. D’abord destinée aux officiers de Marine, la réflexion est aussi portée au grand public du fait de la clarté des deux plumes et de leur volonté d’éclairer le plus grand nombre sur les enjeux de la guerre navale.

Hommes d’action et de commandement, les deux auteurs ont d’abord vécu la pratique militaire de la mer avant de l’écrire. Ils en connaissent la complexité et l’ordonne autour d’une réflexion où tous les grands aspects du combat naval contemporain sont abordés : des grands principes à la planification en passant par le capital ship, l’interopérabilité, le C2, le commandement humain…
Plus que structuré par une expérience technico-opérationnelle d’actualité, le propos est aussi charpenté par l’Histoire à laquelle les auteurs reviennent tout au long de l’ouvrage. Ainsi distinguent-ils cinq âges dans la généalogie du combat naval : celui de la voile (XVIe/XIXe siècles), celui du canon et de la torpille (XIXe siècle/Entre-deux-guerres), celui de l’aéronavale (Entre-deux-guerres/années 1960), celui du missile (années 1960 à nos jours).

Le cinquième âge est celui dans lequel nous entrons et dans lequel se livrera la prochaine guerre navale. Cadre contextuel du traité, ce cinquième âge poursuit les troisième et quatrième en y ajoutant les technologies actuelles : automation, dronisation, couches de réseaux, fusion des données, intelligence artificielle
Ce que nous décrivons de nos jours comme les game changers du combat naval moderne. Avec l’émergence de nouvelles puissances maritimes – au premier rang desquelles on pensera à la Chine et à la Turquie – l’écart technologique s’amenuise entre les forces navales au moment où les marines occidentales, engagées dans la gestion de crise depuis des décennies, ont oublié l’affrontement de haute intensité en mer.

Analysant de nombreuses batailles navales, les auteurs montrent qu’il existe des invariants du combat naval quelle que soit l’époque. Ces derniers tiennent à la spécificité physique et géographique du milieu marin mais aussi, et surtout, à un commandement qui n’a pas varié en ses principes. Des campagnes de Suffren au XVIIIe siècle à celle des Malouines menée en 1982 par l’Amiral WOODWARD en passant par la bataille de Koh-Chang en 1941, ces principes demeurent les mêmes à savoir l’autonomie tactique du commandement, la culture de l’initiative, celle de l’audace et last but not least la force morale.
Plus que jamais la guerre demeure un choc de volontés quand bien même celle de demain, à laquelle préparent les auteurs, se fera-t-elle dans un environnement et avec des moyens technologiques inédits.

Illustrant l’adage selon lequel « celui qui tient la mer tient le monde », les deux tacticiens montrent surtout que la maîtrise de la mer est incontournable dans tous les conflits même ceux que l’on pourrait penser au premier abord comme essentiellement aéroterrestres (Irak, Afghanistan, Ukraine…). Que ce soit dans :

  • la sécurisation d’une route maritime,
  • l’acquisition de littoraux,
  • l’accès à un théâtre d’opération,
  • la réorganisation de flux contrariés par un conflit,

il y a toujours un volet naval dans une confrontation. Certes, l’approche relève davantage de la stratégie que de la tactique où la mer apparaît comme un moyen décisif dont le contrôle permet de produire des effets dans d’autres milieux. Si stratégiquement un conflit part de la terre et finit sur la terre, une victoire ou une défaite sur mer est souvent décisive pour permettre ou empêcher une victoire finale.

La première caractéristique du combat naval est d’être avant tout destructeur car, contrairement à la terre, il n’y a pas d’encerclement en mer et les batailles ne durent pas des mois. Les confrontations directes sont souvent courtes dans le temps, brutales et décisives du fait de pertes infligées impossibles à reconstituer dans un temps court. Ces trois aspects – dimension destructrice de la bataille navale, sa contraction dans le temps et son caractère décisif dans une stratégie générale – traversent une réflexion hantée par l’idée d’une Marine dont les commandants ne seraient plus suffisamment préparés au combat naval qui arrive. Mettant en jeu des systèmes et des armements jamais engagés jusqu’à présent dans une guerre navale, ce combat verrait le retour de pertes humaines importantes.

Le combat naval du cinquième âge se caractériserait également – et paradoxalement – par le retour d’un « brouillard de la guerre » sous-estimé par l’illusion de la « transparence » d’un champ de bataille traversé par de plus en plus de robots, de machines autonomes, de drones et par de moins en moins de combattants humains.
Alors que l’interarmisation cherchait jusqu’à présent à coordonner les actions des différentes armées dans un même milieu, le cinquième âge naval est désormais celui de la guerre dans le multimilieux/multichamps (M2MC) : champs informationnel et du cyberespace, milieux de l’espace exo-atmosphérique et des grands fonds.
En plein développement intellectuel au sein des doctrines Terre/Mer/Air et Espace, le concept du M2MC se caractérise d’emblée par un obscurcissement informationnel et une interaction en temps réel de plusieurs milieux et champs de nature différente dont la conséquence est de faire resurgir un brouillard de la guerre que l’innovation technologique cherchait jusqu’à présent à réduire.

Étude fouillée qui nous projette dans une prospective de la guerre navale telle qu’elle se déroulerait tout à l’heure ou demain, mais en gardant en main courante les enseignements fondamentaux de l’Histoire, Vaincre en mer au XXIe siècle fera date dans l’évolution de la pensée navale française.

Réserve Communale de Sécurité Civile

Par Maxence JOUANNETAuditeur du Comité Aunis-Saintonge
– Colonel de Sapeurs-Pompiers en retraite
– Ancien directeur départemental du SDIS 87 – Limoges

Sensibiliser les lycéens à la cyberdéfense

Article écrit le 22 janvier 2023 par Nghia NGUYEN
180e promotion Cardinal de Richelieu
– Professeur au Lycée Jean Monnet (Cognac)

D’abord spécialiste dans le soutien technique d’aéronefs, le Colonel Thierry KESSLER-RACHEL s’est par la suite orienté dans le domaine de la cyberdéfense (1).
Après une formation dans la sécurité des systèmes informatiques qui lui ouvrit de nouvelles responsabilités, il exerça comme chef du centre des opérations cyber au sein du tout nouveau COMCYBER (2) avant de devenir l’actuel commandant de la base aérienne 709.

C’est en tant que spécialiste en cyberdéfense qu’il vint à la rencontre des élèves de la Terminale G4 du Lycée Jean Monnet ce jeudi 19 janvier 2023. Avec le double objectif d’éclairer les jeunes esprits sur les enjeux cruciaux que pose l’omniprésence du cyberespace dans nos vies individuelles comme professionnelles, et celui de présenter les différents parcours pouvant mener aux nombreux métiers de la cyberdéfense, l’officier fit un exposé mêlant à la fois perspective historique, enjeux contemporains et données techniques. Son propos fut d’autant plus intéressant qu’il fut accessible pour un public de lycéens nonobstant sa technicité.

Ces derniers furent d’abord introduits dans le sujet par l’Histoire de la cryptographie (le fait de rendre incompréhensible un message afin d’en protéger les informations) dont l’usage remonte à l’Antiquité. Plus proche de nous, la guerre cryptographique menée par les Alliés durant la Deuxième Guerre mondiale avec les exemples de la bataille de Midway en 1942 et la capture des livres de code de la machine allemande Enigma.

Une chronologie simple permit ainsi de tracer une problématique de protection des informations et des chaînes de décision de l’Antiquité à nos jours que vint remettre en cause la première grande cyberattaque de l’Histoire.

  • En 2007, l’Estonie alors pays le plus numérisé au monde subit une attaque cybernétique d’une ampleur inédite paralysant ses institutions et son économie. Cette attaque – que beaucoup attribuaient à la Russie – est restée à la fois un marqueur et une rupture faisant émerger de véritables doctrines nationales de cyberdéfense.
  • D’autres attaques mettant en œuvre des virus particulièrement dangereux ont eu lieu depuis (STUXNET, Snowden, Wannacry, Solarwinds…), et l’évolution technologique permet désormais de mettre en œuvre des processus de dissimulation autrement plus sophistiqués dépassant la cryptographie classique.
  • Ainsi, le pixel d’un fichier jpeg, qui en contient des centaines de milliers, peut de nos jours cacher une information codée voire un virus. L’exemple permit d’introduire la notion de stéganographie (technique de dissimulation de l’information).

Partant d’une définition du cyberespace à travers ses trois couches (physique, logique, cognitive), le Colonel KESSLER-RACHEL s’employa à mettre en place les grands principes de la guerre informatique sur ses trois volets essentiels : défensif, offensif et lutte d’influence.
La guerre informatique a pour objectif d’atteindre ou d’assurer en permanence la disponibilité, l’intégrité et la confidentialité des informations : un triptyque fondamental et incontournable.
La posture de cyberdéfense posera d’abord la question de savoir ce que nous voulons protéger et contre qui/quoi. Elle cherchera ensuite à empêcher l’extension d’une attaque à l’ensemble d’un système pour finir par l’identification de la source de la menace et de l’attaque.

Ce dernier point est ce que l’on appelle l’ « attribution ». L’officier souligne son extrême difficulté eu égard au trop grand nombre d’acteurs (individus, organisations plus ou moins clandestines, mafias…) pouvant entrer en jeu, voire son impossibilité lorsqu’il s’agit d’un État…
Quant aux cyberattaques que nous pourrions mener, elles sont frappées du sceau de l’ultra confidentialité afin de ne pas révéler à la fois les failles et les cibles visées. La lutte contre l’État islamique a, par exemple, fait l’objet de mesures de cyberdéfense et de cyberattaques.

La cyberguerre est d’autant plus complexe qu’elle peut faire aussi intervenir des actions qui ne viennent pas directement du cyberespace. La bataille peut revêtir une dimension matérielle à travers des dommages infligés aux infrastructures :

  • Couper des câbles sous-marins,
  • Élever la température dans les data centers,
  • « Abandonner » des clés USB infectées…

Face à ces menaces dont les implications ne sont pas toutes connues, la France s’est donnée en 2017 un commandement interarmées entièrement dédié à la cyberguerre le Commandement Cyber (COMCYBER).
L’année suivante, une doctrine officielle de lutte informatique offensive a vu le jour pour la première fois ; les publications de la politique de lutte informatique défensive et de la lutte informatique d’influence ont suivi.

La cyberguerre a, en fait, déjà commencé et elle est permanente. Elle fait partie de ces nouveaux déséquilibres contemporains qui contournent désormais l’alternance classique du cycle paix-guerres.

  • En 2010, les Etats-Unis annonçaient déjà qu’ils considéreraient les cyberattaques comme des actes de guerre pouvant être militairement traités en retour.
  • À partir de 2013, émergeait aussi Outre-Atlantique la notion de « Pearl Harbor cybernétique ».
  • En France, le MINARM mais aussi les hôpitaux ou les mairies subissent très régulièrement des attaques majeures.

Tout en menant son exposé, le Colonel KESSLER-RACHEL développa – à partir d’exemples concrets du quotidien – un véritable questionnement sur la nécessité d’adopter une hygiène informatique.

  • La posture de défense est d’abord individuelle tant les failles dans les systèmes sont avant tout… humaines.
  • Projetant les lycéens dans un avenir professionnel proche, il les encouragea à porter cette sensibilisation au plus haut niveau de leur future entreprise en obtenant, par exemple, l’adhésion de leurs responsables de services et de direction sur la question de la cybersécurité.
  • L’enjeu peut sembler évident mais achoppe trop souvent sur les efforts budgétaires réclamés par une véritable traduction opérationnelle de la cyberdéfense sur le terrain… Il faut donc convaincre de l’intérêt de celle-ci pour le service, l’entreprise, voire pour la stratégie globale de cette dernière.
  • (1) Cf. Il est l’auteur de plusieurs articles sur le sujet avec entre autres BUSSER (Marion) et KESSLER-RACHEL (Thierry), « La culture du choc. Fluctuat nec mergiteur », in DSI, 148, juillet-août 2020, pp. 84-87. BUSSER (Marion) et KESSLER-RACHEL (Thierry), « Y a-t-il un pilote dans la donnée ? », in Revue Défense Nationale, 847, 2022/2, pp. 93-98. BUSSER (Marion) et KESSLER-RACHEL (Thierry), « La donnée et la guerre : vers la guerre « donnée-centrée » ? », in Revue Défense Nationale, 854, 2022/9, pp. 18-23.
  • (2) Cf. Le JDEF du 27 juin 2022 « Cyber, un combat virtuel bien réel » pour approfondir.

Colloque Cyber du 9 mai 2023 à Rochefort

IHEDN Colloque Cyber du 9 mai. Remerciements.

Au nom de notre association régionale des Auditeurs de l’IHEDN, je vous transmets mes sincères remerciements pour votre engagement lors de notre colloque cyber du 9 mai.

Vous trouverez, en pièces jointes, deux photos de la salle, qui montrent toute l’attention, notamment des jeunes, au propos que vous avez développés. 

Je remercie également le comité IHEDN de Charente-Maritime, pour sa participation active hier, de même que nos camarades de la Charente, de la Vienne, et des Deux-Sèvres, pour leur soutien. Une mention particulière au groupe de travail qui a réalisé la présentation en boucle traitant des conseils d’hygiène numérique. Cette présentation est disponible sur notre site Internet ihednpoitoucharentes.fr
https://ihednpoitoucharentes.fr/archives/4355

Encore Merci…et probablement à l’année prochaine.

Paul MorinPrésident de l’AR-18 [IHEDN Poitou-Charentes]

Perception de la France et de ses entreprises en Afrique

Par Patrick SEVAISTRE et de Jean-Marc BRAULT de BOURNONVILLE

Patrick Sevaistre : Président de la Commission “Institutions Européennes” du CIAN [Conseil français des investisseurs en Afrique].
Jean-Marc Brault de Bournonville : Ancien directeur de différentes filiales AGF en Afrique et ancien Président des Conseillers du Commerce extérieur de la France.

Les conférences du général Philippe MOUNIER

Publié le  par Christian CHAUVET

À lire en ligne ou à télécharger, les différentes conférences.

Cedant Arma Togae

– Montpellier le 10 novembre 2022. Montage de Guy RAGEOT, le Ouèbemaître [Saint-Cyr – Serment de 1914 1965]
– Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle
Mercredi 15 mars 2023 à 17 h 00
Bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle 28 rue Albert 1er – La Rochelle (17000)

Traités Sèvres 1920 – Lausanne 1923

Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle
Conférence du Général Philippe Mounier
Les Traités de Sèvres 1920 et de Lausanne 1923
Mercredi 16 février 2022 à 17 h 00
Bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle 28 rue Albert 1er – La Rochelle (17000)

Analyse de l’actualité économique – Janvier 2023

Par Jacques-Louis KESZLER et Olivier PASSET

Depuis plus de trente ans Jacques-Louis KESZLER accompagne les PME dans leur adaptation au monde qui change, dans leur stratégie de marges et dans l’animation de leur personnel pour lui faire donner le meilleur de lui-même.
– Consultant Associé chez KESZLER & Compagnie (1997 à aujourd’hui).
– Gérant de la PME Visuel F Conseil dans le cadre de son redressement (2000-2004).
– Gérant de l’institut de recherche et d’action commerciale de Paris (1998-2000).
– Directeur fondateur de l’école supérieure de commerce de La Rochelle [Excellia] (1988-1996).

Olivier PASSET est économiste et directeur des synthèses économiques chez Xerfi. Il est notamment chargé du suivi des politiques économiques et des mutations de l’appareil de production.

19 oct. 2022 – La guerre en Ukraine, nous place face à une nouvelle polarisation du monde, entre l’Occident développé, sous leadership américain, et l’Orient émergent qui conteste ce leadership. À travers cette fracture, sans rigueur géographique, c’est la rivalité entre deux blocs d’intérêts que nous pointons. […]
16 nov. 2022 – Quelque chose cloche encore et toujours dans la compétitivité hexagonale. Voici bientôt 10 ans que la France est engagée dans des politiques de l’offre. Modérant la hausse du salaire minimum. Allégeant la fiscalité sur les entreprises et poursuivant la baisse des charges sur les bas et moyens salaires. […]

Bilan des activités 2022

Courier du Président de l’AR-18 IHEDN Poitou-Charentes à tous les adhérents de notre association.

Mes chers camarades, en ce début d’année, je viens vous renouveler mes meilleurs vœux et particulièrement une bonne santé.

Je souhaite également vous remercier du précieux soutien que vous apportez à notre association IHEDN Poitou-Charentes. En retour, Je me dois de vous en présenter les évolutions majeures, de même que le bilan de notre action en 2022.

Les évolutions majeures :

Fin 2021, les services fiscaux ont bien voulu donner une suite favorable à notre requête, accordant le statut « d’association d’intérêt général » à notre association. Ce nouveau statut nous permet de délivrer des reçus fiscaux aux bénévoles engagés dans des actions spécifiques.

Depuis sa création, notre site internet est tenu régulièrement à jour et une veille est également assurée pour détecter les connexions indues. Vous pouvez vous connecter à ce site, vous y trouverez toutes les informations relatives à la vie de notre association.

Le bilan de notre action en 2022 :

Notre effectif pour l’année 2022, est composé de 78 auditeurs et de 16 membres associés, soit 94 adhérents.

Au-delà des réunions mensuelles dans chaque département, des réunions trimestrielles du comité directeur et du trinôme académique, notre association a eu une activité diversifiée.

Service National Universel

Notre association régionale s’est inscrite dans la formation dispensée au jeunes volontaires du Service National Universel, lors de la Journée Défense et Mémoire animée par le Ministère des Armées.

En 2020 huit auditeurs et membres associés, se sont portés volontaires pour participer à une formation dispensée par le Centre du Service National et de la Jeunesse de Poitiers.

“Ce stage” donnait capacité à nos camarades pour intervenir auprès des jeunes du SNU.

En 2022, 8 prestations ont été assurées dans les différents centre SNU de la région.
Il s’agit d’un important travail de sensibilisation des jeunes aux questions de défense que nous avons assuré.

À travers ces opérations, c’est également la crédibilité de notre association qui était en jeu. Le bilan est largement positif. Que tous les intervenants de l’AR-18 en 2022, en soient chaleureusement remerciés. Cet élan a suscité d’autres candidatures pour s’inscrire dans cette démarche. Trois nouveaux camarades se sont portés volontaires pour 2023.

225° session régionale IHEDN

En janvier 2022, nous avons accueilli au Conseil départemental de la Charente-Maritime, la première semaine de la 225ème session régionale IHEDN qui s’est déroulée en Nouvelle Aquitaine. A l’issue, 4 nouveaux auditeurs ont rejoint nos rangs. Je leur souhaite la bienvenue.

Esprit de Défense et Engagement dans la France d’aujourd’hui

À la suite d’un déplacement à Bordeaux, visant à assister à la restitution des travaux du sujet national 2021-2022, un groupe de travail a été mis en place pour traiter le sujet national 2022-2023. Animé depuis la Charente-Maritime, ce groupe travaille sur le thème « Esprit de Défense et Engagement dans la France d’aujourd’hui ».

Des équipes constituées dans chaque département ont participé à l’animation des rallyes citoyens dans le cadre du trinôme académique.

Rallyes citoyens

Cinq rallyes ont été organisés en 2022 dans notre région, dans la Vienne (1), les Deux-Sèvres (1), la Charente (1) et la Charente- Maritime (2). Rassemblant des jeunes des collèges et de lycées. Ces manifestations sont organisées en étroite coopération avec le Rectorat de Poitiers qui dirige le trinôme académique, et le Ministère des Armées qui assure l’importante logistique de ces manifestations. Nos interventions dans ces rallyes citoyens, visent à finaliser, en amont, les demandes de subventions effectuées auprès d’une commission dédiée à Paris, à laquelle nous participons, et à proposer des activités de réflexions sur la thématique de la défense (questionnaires à choix multiples, jeux etc..).

Cycle de conférences

Trois conférences vous ont également été proposées. Deux d’entre-elles ont été animées par des parlementaires (Niort, Poitiers). Membres de la Commission de la Défense à l’Assemblée Nationale. Ces élus de la République, se sont vu remettre, à cette occasion, la médaille de l’Union IHEDN, fédération d’associations à laquelle nous sommes affiliés. La troisième conférence traitait de la thématique des drones, sujet d’une actualité particulièrement brûlante (Poitiers).

Un cycle de 7 conférences a été réalisé auprès des élèves de le la classe défense du Collège Jeanne d’Arc de Surgères en Charente-Maritime.

Correspondants Défense

Un rassemblement des correspondants Défense des conseils municipaux a également été initié, et organisé en coopération avec le Ministère des Armées sur la base aérienne 721 de Rochefort-Saint Agnant en Charente-Maritime. Il s’agissait, en l’espèce, lors d’une journée complète, de présenter à ces élus, l’organisation de la défense en France, et de leur donner des pistes de réflexion pour orienter, si nécessaire, les jeunes de leurs communes, vers des métiers correspondant à leurs aspirations.

Colloque Cybersécurité

Un colloque sur le thème de la cybersécurité a été organisé à Rochefort en Charente Maritime en coopération avec la mairie. Ouvert au public, l’objectif visait aussi à sensibiliser les jeunes de l’éducation nationale,aux risques liés aux réseaux sociaux.

Journée de l’Engagement

Notre AR a également participé à la Journée de l’Engagement organisée par le rectorat de Poitiers à Niort. À cette occasion, notre association a été présentée et mise en valeur.

Formation des enseignants

Nous avons également participé à l’organisation d’une journée de formation des enseignants aux questions de défense globale, laquelle s’est déroulée au lycée Grégoire à Angoulême en Charente.

Pour terminer, un travail sur le thème de la résilience a été finalisé par le Comité de la Charente en décembre dernier. Il sera bientôt disponible sur notre site internet.

Voilà, mes chers camarades, les points importants qui ont marqué la vie de notre association en 2022.

Nous devons ce bilan, d’abord à votre soutien, au dynamisme et à l’engagement du bureau de l’association et du comité directeur, mais aussi à l’implication de nombreux adhérents dans les actions spécifiques évoquées supra ; Je tiens personnellement à les remercier.

Pour 2023 nous avons d’autres projets. Le premier de l’année a déjà été exécuté, puisque nous avons visité début janvier la Base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard qui assure la formation des pilotes de l’armée de l’air qui dispose d’un régiment opérationnel de drones.

Je suis bien évidemment preneur de vos observations et ouvert à toutes vos suggestions.

Vous pouvez me contacter, de préférence par messagerie à paul.morin@orange.fr en mettant en copie votre président départemental. Veuillez mettre en objet IHEDN/AR-18 de la part de… Je vous répondrai avec grand plaisir. Si vous souhaitez partager un article, une notification, faites-moi parvenir le document par votre président départemental. Après lecture, nous le ferons suivre à tous les adhérents de notre association.

Avec mes meilleurs sentiments.

Paul MORIN