Sèvres 1920 – Lausanne 1923 ou le poids de l’Histoire sur le monde contemporain

Chers amis, 
Si vous vous intéressez aux questions du Moyen-Orient et souhaitez en découvrir les racines profondes, je vous invite à assister à la conférence que je donne le mercredi 22 janvier à 17 h dans la bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle.
Titre: Sèvres 1920 Lausanne 1923 ou le poids de l’Histoire sur le monde contemporain.
L’analyse de ces deux traités qui mirent fin à la guerre avec la Turquie éclaire les événements actuels et explique les positions du président Erdogan.
Entrée libre et gratuite. Arrivez de bonne heure.
Vous avez l’affiche en PJ.
Je compte sur vous.
Amitiés.
Philippe MOUNIER

Mémorial des Deux-Sèvres.

Depuis la fin de la guerre de 1939 – 1945, des soldats de métier ou des appelés du contingent se sont trouvés engagés dans des conflits nés des grandes mutations qui ont marqué toute cette période : ils ont connu des combats difficiles en Indochine, en Corée, en Afrique du Nord ou dans les opérations extérieures, au Congo, au Liban, au Mali ou ailleurs. Honorer la mémoire de ces soldats et leur sacrifice s’imposait comme une évidence.

Aussi, à l’initiative de l’Union Départementale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (UDAC-VG 79), il était projeté en 2010 d’ériger un mémorial sur lequel seraient gravés les noms de plus de 300 enfants des Deux-Sèvres morts au combat.
Sous l’égide de l’Association du Mémorial créée à cet effet, avec l’aide et l’appui de l’État, des conseils régional et départemental, sans oublier la commune de Mazières-en-Gâtine qui met un terrain à disposition, une souscription fut lancée et les travaux purent commencer en avril 2016.
Lieu de respect et de fidélité, le mémorial des Deux-Sèvres dont la stèle avec ses 300 noms gravés dans le marbre est érigée au cœur du département, en permettant de garder vivante la mémoire de tous les combattants, est une invitation à construire un avenir de paix et de fraternité.

Présidée par M. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, et les autorités civiles et militaires des Deux-Sèvres, l’inauguration du mémorial le 29 octobre 2016 fut un moment d’intense émotion tant pour les 320 porte-drapeau encadrés par une compagnie de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) de Saint-Maixent-l’École, le drapeau de l’école et la musique de l’artillerie stationnée à Lyon que pour la foule nombreuse de plus de 2000 personnes qui se presse jusque dans le bois qui borde le site.

De droite à gauche : M. Favreau, président du conseil départemental, M. Morisset, sénateur, Mme Batho, députée, le général Rochet, M. Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, M. Gutton, préfet, Mme Gaillard, députée. © Armée de Terre

Moment de grande émotion quand nos couleurs sont hissées au mât du site au son de la Marseillaise ou quand les discours sobres mais percutants saluent la mémoire des soldats tombés au service de la France. Moment de grande émotion quand l’histoire fait écho à la mémoire, quand une collégienne, deux anciens combattants, un élève sous-officier de l’ENSOA évoquent les pages qui s’écrivirent en Corée, en Indochine, en Afrique du Nord et qui s’écrivent aujourd’hui encore dans les opérations extérieures, les récits étant ponctuées par les accents d’un violoncelle et d’une sonate de Bach. Moment de grande émotion enfin quand les 320 porte-drapeau – quasiment autant que de noms gravés dans la pierre de la stèle – défilent sur deux rangs en un immense cortège d’hommage silencieux aux camarades disparus.

L’Histoire et la mémoire sont donc présents sur ce site car les concepteurs du projet ont souhaité que le mémorial soit complété par des panneaux pédagogiques présentant au public les conflits auxquels ont participé ces soldats. Ceux-ci ont été préparés durant l’été 2016 par six représentants du comité des Deux-Sèvres de l’Association Régionale des Auditeurs de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en prenant appui sur quelques travaux préparatoires menés par des collégiens de cinq établissements du département.

Il est possible de découvrir ces panneaux qui délimitent l’espace mémoriel face à la stèle à l’adresse suivante : Mémorial des Deux-Sèvres, site internet que le comité vient en outre de s’engager à faire vivre et à enrichir notamment par des compléments historiques, pédagogiques (à l’intention des classes qui viendront visiter le mémorial), iconographiques et par l’élaboration de fiches biographiques des soldats « afin que, selon le mot du préfet des Deux-Sèvres, la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle d’hier » et que, forts de leur exemple, nous puissions ensemble œuvrer pour la paix dans le respect de nos valeurs.

Jean-Louis LOBSTEIN

Liste des noms et galerie photos sur MémorialGenWeb

Résilience alimentaire et sécurité nationale.

Conférence de Stéphane LINOU
Salle Michel Crépeau – Nieul-sur-Mer
Lundi 13 janvier 2020 à 19 heures

Pionnier du mouvement locavore*
Ancien conseiller général de l’Aude
Auditeur de l’IHEDN du département de l’Aude
Auteur de :
« Résilience alimentaire et sécurité nationale »

Départ de Bernadette

Discours de Bernadette lors de sa fin de mandat de vice-présidente en charge du comité Aunis-Saintonge (17).

Quelques considérations non intempestives pour répondre à quelques interrogations.

« Qu’est-ce qu’on t’a fait ? » s’exclama notre ami Jacques Tabary, à l’annonce de ma démission, véritable cri du cœur exprimant ainsi le désarroi silencieux de ses camarades qui ne semblaient pas avoir pris au sérieux les « prémic/sses » (dans tous les sens du terme) de mon retrait de la fonction de vice-présidente ayant en charge le Comité Aunis-Saintonge, comme se plaît à le nommer notre éminence grise, Philippe Mounier, si féru d’histoire…

Cette présidence, je l’ai acceptée en octobre 2011, dans le contexte tragique de la mort de Pierre-Philippe Feyzeau, au moment de ma prise de retraite de l’Éducation Nationale, prendre sa retraite ne signifiant pas pour autant battre en retraite !

Je ne peux donc pas m’exclamer comme Jacques-Louis Keszler avec lequel je suis allée voir les étudiants d’EXCELIA à La Rochelle (Groupe Sup de Co dont il a été le fondateur et nous y avons travaillé de concert à l’époque) pour y présenter les Lundis de l’IHEDN :

« Nous retrouver ensemble à Sup de Co… c’est du Dumas !… 20 ans après !! »

parce qu’en réalité, en ce qui me concerne, trois mandats de présidente ne font que neuf ans… et nous ne sommes même pas encore en 2020 !

Par contre je peux dire « 20 ans après », ayant fait la session régionale de Poitiers en 2000 avec Christophe (Royer), et un certain nombre de nos amis de l’AR 18.

Devenir alors « auditeur » a officialisé pour moi un engagement personnel qui, lui, remonte aux années 90, au sein du Trinôme académique dont l’action s’inscrivait dans les valeurs civiques de la République, et rayonnait en osmose avec l’AR 18.

C’est ce sens du devoir, ce respect des valeurs humanistes qui m’ont fait accepter la responsabilité de la présidence en octobre 2011, m’inscrivant ainsi dans la succession de Pierre-Philippe Feyzeau, Max Clicquot de Mentque, et même de Paul Guéneau dont il ne faut pas oublier qu’il a fait vivre en son temps le comité, même si sa modestie ne l’a pas conduit à le faire connaître. Ce fut du reste une belle époque, bien avant 2000, où le comité qui n’était pas encore identifié comme tel, rayonnait sur l’AR 18 par son travail interdépartemental auquel participaient certains d’entre vous toujours présents, fidèles parmi les fidèles : Alain Amat, Christian Beaudeau, Claude Boudesseul, Régis Hardy…

J’ai donc pris la présidence dans l’urgence de la situation, et surtout pas pour céder à la mode d’une parité dont la revendication systématique me semble plutôt déshonorer la gent féminine, mais j’ai surtout accepté parce que je savais pouvoir m’appuyer sans réserve sur Jean-Claude Rodriguez, qui eût dû lui-même devenir président d’un comité dont il a été la véritable cheville ouvrière…

Partagez donc avec moi l’émotion de savoir que je pars sans regret, laissant à Paul Morin une responsabilité dont il a déjà témoigné par son investissement personnel, au sein d’un comité qui bouillonne d’idées et d’initiatives dont la dernière, et pas la moindre, est la création du site Internet que l’on doit à Christian Chauvet et Jacques Tabary, tous deux faisant entrer l’AR 18 de plain-pied dans le XXIème siècle.

Que cette réunion de ce soir soit donc un véritable « trait… d’union » … tiret du 6 «  » comme du 8 « _ » puisqu’il souligne l’arrivée du nouveau président : bienvenue Paul !                           

Bernadette Grignon

Dossier d’archives :

Bonjour.
Merci à tous pour avoir contribué et participé au succès de la cérémonie en hommage à Bernadette qui s’est tenue hier soir lundi 23 septembre au cercle militaire de Rochefort.
Vous trouverez la photo de groupe prise sur l’initiative de Jean-Michel CLÈRE.
Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à cette réussite et qui, malheureusement, n’ont pu se libérer à cette occasion.
Amitiés

Paul Morin

Très chers Amis,

Je suis encore sous le coup de l’émotion qu’a provoquée la surprise de cette réunion, véritable cérémonie dont je reste encore toute esbaudie du secret de l’organisation et des honneurs auxquels j’ai eu droit.

Après ce bel hommage et ce magnifique cadeau qui témoigne de la résistance de la plume au clavier… un repas très convivial a permis de prolonger ces échanges animés par une amitié dont le témoignage en est la présence de Jean-Claude Duchet, accompagné du général Ménanteau et du président du comité 16, Dominique Faure. Nous devons à l’initiative du président de l’AR 18 la réduction à un prix symbolique de ce repas « amélioré », selon l’expression consacrée.

Notre nouveau président, Paul Morin, prenant début octobre quelques vacances bien méritées, je vous enverrai prochainement l’invitation à participer à notre réunion du lundi 21 octobre (qu’il présidera), dont l’ordre du jour reconduira en grande partie celui du 23 septembre.

En vous renouvelant mes remerciements très émus, croyez à la fidélité de mon engagement associatif et à la sincérité de mon amitié.

Bernadette Grignon

Stéphane MARCIREAU, le philosophe

Stéphane Marcireau, le philosophe joueur derrière Philodéfi

Par Denis Peiron, La Croix, le 29/08/2019 à 11:53 

Le savoir en partage (4/5). Ce professeur de Poitiers a créé un jeu pour aider les élèves à apprendre la philosophie en tirant profit des intelligences multiples. Une démarche ludique couronnée de succès.

Stéphane Marcireau, professeur de philosophie, photographié dans son lycée, L’Union Chrétienne, à Poitiers (Vienne) le 9 juillet 2019. Il a crée « Philodéfi » jeux de cartes pour apprendre la philosophie en s’amusant. Photos Claude Pauquet pour La Croix.

Quand il a commencé à enseigner la philosophie, il y a un petit quart de siècle, Stéphane Marcireau se préoccupait avant tout de gérer son planning, de boucler son programme. Dans son lycée catholique du centre-ville de Poitiers, il pouvait encore se permettre de donner des cours à l’ancienne, dans une logique de transmission verticale, de maître à élève. Mais les ans ont passé et la jeunesse a changé. Les aspirations ont évolué. Et surtout, à l’heure de l’instantanéité numérique, les capacités de concentration ne sont plus ce qu’elles étaient.

Comment relever le défi ? Il y a quelques années, Stéphane Marcireau s’est souvenu d’une séance durant laquelle, se promenant entre les rangs tout en dictant son cours, il avait découvert les dessins que faisait Louise, l’une de ses meilleures élèves, en marge de ses notes :

Elle avait représenté l’animal-machine cher à René Descartes. Sur sa feuille, on apercevait le philosophe en train de soulever la peau de son cheval, dont on découvrait alors la mécanique. En quelques traits, elle avait résumé cette théorie cartésienne pour mieux la fixer dans son esprit : l’animal n’est qu’une machine, avec des tuyaux, des ressorts.

Nota. Stéphane MARCIREAU est auditeur de l’IHEDN.