La crise indo-pakistanaise

Chers amis,

Ci-joint un article de Richard Labévière, ancien auditeur de l’IHEDN, qui analyse précisément les causes probables du déclenchement de la  crise indo-pakistanaise avec en fond de tableau un risque de conflit entre trois puissances nucléaires (Inde, Pakistan, Chine) sans parler des États-Unis qui s’activent en fond de tableau pour affaiblir la Chine.

Cachemire, la guerre c’est la continuation de la politique par d’autres moyens http://prochetmoyen-orient.ch/cachemire-la-guerre-cest-la-continuation-de-la-politique-par-dautres-moyens/

Jean-Claude Rodriguez
, auditeur de l’IHEDN

David Galula, le théoricien de la contre-insurrection

Cet article, rédigé par un journaliste marocain, est de très haut niveau.

Il ne se contente pas de parler de Galula, officier français théoricien de la lutte contre-révolutionnaire en Algérie.

Il traite du problème majeur de l’Islam contemporain, le djihadisme, et propose des solutions.

A lire soigneusement.

Philippe MOUNIER

Le coup de maître de Moscou

Lire ci-dessous l’article reçu hier en provenance du site “Chroniques du grand jeu”.

Si l’implantation de bases russes en Iran est confirmée, il s’agirait bien d’un coup de maitre de Poutine.

Lien pour lire l’article : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/08/le-coup-de-maitre-de-moscou.html

Jean-Claude Rodriguez

Vers un Service civique rénové et universel.

Cet article présente les points clés d’un service civique rénové, considéré comme une évolution positive, conçu à budget et effectifs constants. Il représente ainsi un gain social en développant le thème
« Citoyenneté-Défense » et en constituant un réservoir pour la Garde nationale.

Sujet d’actualité abordé par monsieur Emmanuel Macron, le rétablissement du service national universel (SNU) alimente de nombreuses positions, diverses et contradictoires.

Il semble indispensable d’utiliser les existants pour ne pas créer une « usine à gaz ». En procédant avec une montée en puissance progressive, à partir d’un volontariat initial pour une demi-tranche d’âge, le SNU doit être centralisé dans sa conception, diversifié dans sa conduite, décentralisé dans sa mise en œuvre, reprenant cette formule lapidaire :

« efficacité et unité d’action autour d’un chef, d’une mission, des moyens ».

La gouvernance doit se situer au plus haut niveau, celui du Premier ministre, garant de la cohérence.

Le budget doit être autonome, pour ne pas dépendre du bon vouloir de chacun des ministères concernés, qui doivent cependant être impliqués en fonction de leurs capacités.

Ces réflexions ont abouti à l’idée de la création, sous l’égide du Haut-Commissaire à l’engagement civique, d’un service civique rénové et universel, construit à partir des structures actuelles.

La formation à l’esprit de défense, base de l’esprit civique, serait une mission essentielle sous la forme d’un « Parcours de citoyenneté » se déroulant tout au long de la scolarité.

Le couronnerait une « Semaine Défense et Citoyenneté », interministérielle, universelle et seule forme obligatoire de service, à l’issue de laquelle les jeunes gens pourraient soit s’arrêter, soit postuler un volontariat spécifique au sein d’un pôle spécialisé.

Pôle 1 : purement civil, altruiste, ouvert sur la vie sociale et associative, reprenant les missions de l’actuel service civique. Objectif : 350.000 jeunes par an.

Pôle 2 : situé dans une structure militarisée, ouvert sur la promotion individuelle, professionnelle et sociale, fusionnant EPIDE, SMV et SMA. Objectif : 11.000 jeunes par an.

Pôle 3 : préparation militaire pure ouvrant sur le monde des services de Défense et de Sécurité (armées, gendarmerie, police, pompiers, douanes, etc.), il fournit les réservistes de ces différentes entités et de la Garde nationale. Objectif de 85.000 jeunes pour trois ans minimum.

Les étudiants reçus dans certaines grandes écoles, futures élites, recevraient obligatoirement une formation d’officier sous contrat et effectueraient un service en unité militaire.

L’organisation opérationnelle de ce nouvel ensemble doit privilégier le maintien des acquis et la spécificité des trois pôles. Il doit proscrire les redondances, l’éparpillement, les querelles de chapelles. Seule sa subordination directe au Premier ministre permettra d’appliquer ce principe stratégique fondamental, « l’économie des forces », clé du succès et de la pérennité.

Par Philippe MOUNIER, La Rochelle – le 3 mars 2018.