Organiser une opération militaire pour les nuls

Par Michel GOYA.

Alors jeune sergent, j’ai été appelé un jour avec mes camarades chefs de groupe de combat d’infanterie par mon chef. Le discours fut bref :

  • Qu’est-ce que vous glandez ?
  • On attend vos ordres, mon adjudant !
  • Je ne donne pas d’ordres mais des missions à remplir, et quand je n’en donne pas, il y en a une qui s’applique automatiquement : maintenir et si possible renforcer vos compétences et celle de vos hommes.
  • Donc si je ne dis rien, je dois vous voir en train de courir, ramper, manœuvrer, tirer, nettoyer vos armes, apprendre des trucs.
  • Dès que j’ai une mission à vous donner, en général parce qu’en j’ai reçu une moi-même, tout s’arrête et on bascule sur un objectif plus précis à atteindre.

Le voile s’est alors déchiré devant mes yeux novices.

La suite de cet article en ligne : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2019/08/organiser-une-operation-militaire-pour.html?m=1

2 réflexions sur « Organiser une opération militaire pour les nuls »

  1. Le 30 août 2019 à 05:09
    Entièrement s’accord. J’ajouterai que les nuls doivent lire ou relire Foch.
    Je faisais partie de ce groupe, il y a 3 fois 33 ans en préparant la colle tactique de l’oral du concours d’entrée à l’école de guerre.
    J’ai lu Foch crayon en main, le traduisant en fiches tactiques, pour chaque mission d’infanterie, me donnant ainsi un guide d’ ORDOPE pour toutes les missions conventionnelles, sorte de canevas suivant la ligne générale d’un SMEP.
    Plus tard, j’ai appliqué ces modèles ”Foch” dans mes ORDOPE au niveau du régiment , rédigés au Tchad, au Rwanda, à Sarajevo et en République Centrafricaine souvent dans l’urgence lors des OPEXs de la Force d’Action Rapide (FAR) des années 80 et 90.
    L’art de la guerre est immuable. Il se répète quelle que soit l’évolution technologique.
    Une bénédiction pour le nul que j’étais !
    Henri Boré

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