Meilleurs vœux pour 2020

En avant pour la Victoire !

Chères amies, chers amis,
Je sacrifie une fois encore à la tradition.
Je remercie tout d’abord tous ceux qui se sont déjà exécutés dans le respect des usages
C’est avec grand plaisir que je viens présenter au comité Aunis-Saintonge, dans sa plénitude, tous mes souhaits de Joyeux Noël et de Bonne et Heureuse Année 2020.
Que cette année nouvelle soit pour vous emplie de tout ce que vous souhaitez de meilleur. En faire la liste serait trop long. Mais le cœur y est.
[…] que cette année voit notre victoire dans tout ce que nous entreprendrons et le maintien de notre amitié et de notre cohésion.
Avec toutes mes amitiés.
Philippe MOUNIER

Carré militaire de Saint-Éloi de La Rochelle

Sur la photo (premier en partant de la gauche), notre camarade l’IHEDN Christian Barbe, trésorier départemental du Souvenir français.
Crédit photographique : reporterunpdlp@orange.fr Pierre Le Droumaguet UNP 170

Comme chaque année à la Toussaint le Souvenir français bravant la tempête a rendu hommage aux 168 Morts pour la France reposant au cimetière Saint-Eloi de La Rochelle lors d’une cérémonie en présence des Autorités civiles et militaires.

Merci à Madame Aurélie Aubry et aux services techniques de la Ville de La Rochelle, à l’ONACVG représenté par sa directrice, au Comité de coordination de l’Entente patriotique, aux élus, aux anciens combattants, aux porte-drapeaux et à toutes celles et ceux qui se sont joints au Souvenir français pour écouter le message du Président national, le Contrôleur général des armées Serge Barcellini et se recueillir devant les tombes rénovées par les jeunes du Service Militaire Volontaire à l’heureuse initiative du nouveau Délégué Militaire Départemental adjoint soucieux de sauvegarder notre mémoire.

Christian BARBE, délégué honoraire et trésorier départemental.
Membre associé IHEDN du Comité Aunis-Saintonge.

Prix Louis Quinio

Louis Quinio, ex-Président de l’Union-IHEDN et cofondateur des Trinômes académiques avec Pierre Garrigue, Inspecteur général d’histoire-géographie, en 1987, a dit :
« L’esprit de défense n’est nullement une grâce d’état, mais œuvre d’éducation ».
En hommage à ces grands hommes et pour promouvoir des actions de qualité, plusieurs prix sont attribués chaque année par l’Union-IHEDN dans le cadre des trinômes académiques.

En 2019, les lauréats sont :
a)   1er prix attribué à l’AR 10 (Franche-Comté)
b)   2ème prix attribué à l’AR 18 (Poitou-Charentes)
c)   3ème prix attribué à la Nouvelle-Calédonie
d)  1er prix du Jury : Nice-Côte d’Azur
e)  2ème prix du jury : Créteil
f)   3ème prix du jury : Grenoble

Mémorial des Deux-Sèvres.

Depuis la fin de la guerre de 1939 – 1945, des soldats de métier ou des appelés du contingent se sont trouvés engagés dans des conflits nés des grandes mutations qui ont marqué toute cette période : ils ont connu des combats difficiles en Indochine, en Corée, en Afrique du Nord ou dans les opérations extérieures, au Congo, au Liban, au Mali ou ailleurs. Honorer la mémoire de ces soldats et leur sacrifice s’imposait comme une évidence.

Aussi, à l’initiative de l’Union Départementale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (UDAC-VG 79), il était projeté en 2010 d’ériger un mémorial sur lequel seraient gravés les noms de plus de 300 enfants des Deux-Sèvres morts au combat.
Sous l’égide de l’Association du Mémorial créée à cet effet, avec l’aide et l’appui de l’État, des conseils régional et départemental, sans oublier la commune de Mazières-en-Gâtine qui met un terrain à disposition, une souscription fut lancée et les travaux purent commencer en avril 2016.
Lieu de respect et de fidélité, le mémorial des Deux-Sèvres dont la stèle avec ses 300 noms gravés dans le marbre est érigée au cœur du département, en permettant de garder vivante la mémoire de tous les combattants, est une invitation à construire un avenir de paix et de fraternité.

Présidée par M. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, et les autorités civiles et militaires des Deux-Sèvres, l’inauguration du mémorial le 29 octobre 2016 fut un moment d’intense émotion tant pour les 320 porte-drapeau encadrés par une compagnie de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) de Saint-Maixent-l’École, le drapeau de l’école et la musique de l’artillerie stationnée à Lyon que pour la foule nombreuse de plus de 2000 personnes qui se presse jusque dans le bois qui borde le site.

De droite à gauche : M. Favreau, président du conseil départemental, M. Morisset, sénateur, Mme Batho, députée, le général Rochet, M. Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, M. Gutton, préfet, Mme Gaillard, députée. © Armée de Terre

Moment de grande émotion quand nos couleurs sont hissées au mât du site au son de la Marseillaise ou quand les discours sobres mais percutants saluent la mémoire des soldats tombés au service de la France. Moment de grande émotion quand l’histoire fait écho à la mémoire, quand une collégienne, deux anciens combattants, un élève sous-officier de l’ENSOA évoquent les pages qui s’écrivirent en Corée, en Indochine, en Afrique du Nord et qui s’écrivent aujourd’hui encore dans les opérations extérieures, les récits étant ponctuées par les accents d’un violoncelle et d’une sonate de Bach. Moment de grande émotion enfin quand les 320 porte-drapeau – quasiment autant que de noms gravés dans la pierre de la stèle – défilent sur deux rangs en un immense cortège d’hommage silencieux aux camarades disparus.

L’Histoire et la mémoire sont donc présents sur ce site car les concepteurs du projet ont souhaité que le mémorial soit complété par des panneaux pédagogiques présentant au public les conflits auxquels ont participé ces soldats. Ceux-ci ont été préparés durant l’été 2016 par six représentants du comité des Deux-Sèvres de l’Association Régionale des Auditeurs de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en prenant appui sur quelques travaux préparatoires menés par des collégiens de cinq établissements du département.

Il est possible de découvrir ces panneaux qui délimitent l’espace mémoriel face à la stèle à l’adresse suivante : Mémorial des Deux-Sèvres, site internet que le comité vient en outre de s’engager à faire vivre et à enrichir notamment par des compléments historiques, pédagogiques (à l’intention des classes qui viendront visiter le mémorial), iconographiques et par l’élaboration de fiches biographiques des soldats « afin que, selon le mot du préfet des Deux-Sèvres, la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle d’hier » et que, forts de leur exemple, nous puissions ensemble œuvrer pour la paix dans le respect de nos valeurs.

Jean-Louis LOBSTEIN

Liste des noms et galerie photos sur MémorialGenWeb

Résilience alimentaire et sécurité nationale.

Conférence de Stéphane LINOU
Salle Michel Crépeau – Nieul-sur-Mer
Lundi 13 janvier 2020 à 19 heures

Pionnier du mouvement locavore*
Ancien conseiller général de l’Aude
Auditeur de l’IHEDN du département de l’Aude
Auteur de :
« Résilience alimentaire et sécurité nationale »

L’affolement du monde : perspectives géopolitiques.

Thomas GOMART
Directeur de l’Institut français des relations internationales

École militaire / Amphi. FOCH

A l’approche d’un moment décisif, bifurcation historique où s’amorcent l’affaiblissement de la place relative de l’Europe, le délitement des clivages hérités de la guerre froide, et l’émergence de l’Orient, nous nous interrogeons sur notre avenir. Les crises que nous traversons (alliances fragilisées, nouveaux équilibres des puissances, dérèglement climatique, défis démographiques et migratoires, menaces liées au développement de la puissance algorithmique, apparition de nouveau moyen de manipulation des masses…), et celles que nous devons anticiper, appellent le renouvellement critique de la réflexion stratégique.

Le monde est-il devenu incontrôlable ? Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales, évoque « l’affolement du monde », titre de son dernier ouvrage. Ce Lundi de l’IHEDN est l’occasion de mieux comprendre avec l’auteur de cet ouvrage majeur les grands enjeux géopolitiques du moment, marqué par la recomposition inédite du système international.

Dans un contexte international incertain et changeant, les nouvelles menaces, désormais multiformes et diffuses, exigent une prise de conscience de tous les citoyens. Parce que le  monde est moins lisible et plus fluctuant, les questions de défense et de relations internationales sont, aujourd’hui, au premier plan et requièrent des réponses pertinentes, des réponses auxquelles chacun doit prendre part.

Visite au Régiment d’infanterie chars de Marine [RICM].

Poitiers, le 10 décembre 2019

Bien intégré dans la ville et dans le département depuis 1996 année de son arrivée, le Régiment d’infanterie chars de Marine (RICM) n’est évidemment pas un inconnu pour les auditeurs de l’IHEDN de Poitou-Charentes.
Déjà en 2000, le RICM recevait la session régionale pour des présentations de cette unité des forces terrestres.

Précisément dans le cadre de la connaissance des forces et du renouvellement des connaissances, une dizaine d’auditeurs de l’IHEDN du comité de la Vienne étaient accueillis dans les murs du premier régiment de France.

L’histoire glorieuse du régiment, créé en 1916, évoquée par l’officier traditions au sein même de la salle d’honneur, a été précédée de la présentation de l’outil principal du régiment, l’AMX 10 RC par le chef de peloton et l’équipage.
Le système est en cours de revalorisation, en attendant son remplacement par le Jaguar d’ici trois ou quatre ans.

Une visite du simulateur de tir complétait cette visite technique. L’installation permet d’entraîner un peloton entier avec une économie de moyens, puisque seuls les éléments du système de tir sont reproduits dans des cabines en intérieur.

Pour terminer la présentation du régiment, son chef de corps, le colonel Thomas Pieau, a passé en revue les évolutions de l’Armée de Terre avec les conséquences sur le régiment et a fait un rapide point sur les missions auxquelles le RICM a participé cette année et les perspectives pour les deux ans qui viennent.

Il a évoqué l’entrée en vigueur du programme Scorpion qui se traduira par la mise en place de moyens de transmission spécifiques permettant l’échange instantané des informations recueillies sur le champ de bataille, l’arrivée du véhicule blindé à roues Jaguar en remplacement progressif de l’AMX 10 RC.

Quant aux opérations, les prochains rendez-vous sont pour 2021, avec la participation de deux escadrons blindés et l’état-major au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane.

L’association a apprécié la disponibilité des cadres et militaires du RICM, dans toutes les présentations de cet après-midi qui s’est terminée par un moment convivial.

Daniel BIRON

Le groupe d’auditeurs a pu avoir des explications complètes sur l’AMX 10RC.
Le colonel Thomas Pieau a détaillé les spécificités du RICM.

Visite de la CRS 18

Poitiers, le 30 octobre 2019

Une vingtaine d’auditeurs des quatre comités de l’association étaient réunis à Poitiers dans les locaux de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) 18.
Accueillis par le commandant divisionnaire Charles Paly, commandant la CRS 18, les auditeurs ont pu découvrir les origines des compagnies républicaines de sécurité, les effectifs globaux et les modalités d’emploi de ces unités de maintien de l’ordre.  

Créées en 1944, les CRS ont d’abord été régies dans le cadre régional, avant d’être régies en 1948 dans un cadre national sur le maintien de l’ordre.
On compte 61 compagnies républicaines de sécurité sur le territoire national, réparties dans les zones de Défense.

Une unité est rattachée à la direction de la protection des personnalités, neuf sont des unités d’autoroute, six sont des unités motocyclistes.
De manière marginale désormais, des maîtres-nageurs sauveteurs occupent des postes de secours côtiers pendant la période estivale.

Au total les CRS comptent 13.053 agents, avec un taux d’encadrement modeste composé de 300 officiers de police au total.
Dans une unité de 130 hommes et femmes, on compte rarement plus de trois officiers, le commandant de CRS, un adjoint, un lieutenant de police.

La CRS 18 dépend de la direction zonale de Bordeaux qui compte huit CRS au total. Unités destinées à assurer principalement du maintien de l’ordre, le nombre de jours d’absence se situe à environ 250 jours de déplacement par an pour la compagnie.
Sachant que tout le monde ne sort pas à chaque déplacement, cela correspond à 180 jours d’absence.
À cela il faut ajouter les périodes de formation et d’entraînement collectif.

Après cette rapide présentation et une évocation des modes d’action en maintien de l’ordre et en sécurisation, les cadres de la CRS 18 ont présenté l’armement utilisés par les agents et le véhicule commandement permettant  à la fois de diriger la manœuvre et de rester en liaison avec l’autorité local qui a réquisitionné la CRS.

Les auditeurs présents ont apprécié la qualité de l’accueil et la possibilité de s’entretenir en direct avec le commandant de compagnie et quelques cadres présents.

Daniel BIRON

Le commandant divisionnaire présente l’organisation des CRS.
Les auditeurs se sont fait présenter le véhicule 
commandement de la compagnie.

Pour que vive la France

Poème du capitaine Clément Frison-Roche
Mort pour la France au Mali
le 25 novembre 2019

Le capitaine Clément Frison-Roche, scout, saint-cyrien et père, est mort à 27 ans en opération au Mali, alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère Tigre.

Le capitaine Clément FRISON-ROCHE, tombé au Mali la semaine dernière, pris avec sa fille avant son départ au Mali, n’avait il pas eu un pressentiment, lorsque saint-cyrien, il composa ce poème poignant.
Les treize militaires morts le lundi soir 25 novembre 2019 dans la collision de deux hélicoptères de l’opération Barkhane conduite au Mali. © Armée de terre.