Poitiers, le 30 octobre 2019
Une vingtaine d’auditeurs des quatre comités de l’association étaient réunis à Poitiers dans les locaux de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) 18.
Accueillis par le commandant divisionnaire Charles Paly, commandant la CRS 18, les auditeurs ont pu découvrir les origines des compagnies républicaines de sécurité, les effectifs globaux et les modalités d’emploi de ces unités de maintien de l’ordre.
Créées en 1944, les CRS ont d’abord été régies dans le cadre régional, avant d’être régies en 1948 dans un cadre national sur le maintien de l’ordre.
On compte 61 compagnies républicaines de sécurité sur le territoire national, réparties dans les zones de Défense.
Une unité est rattachée à la direction de la protection des personnalités, neuf sont des unités d’autoroute, six sont des unités motocyclistes.
De manière marginale désormais, des maîtres-nageurs sauveteurs occupent des postes de secours côtiers pendant la période estivale.
Au total les CRS comptent 13.053 agents, avec un taux d’encadrement modeste composé de 300 officiers de police au total.
Dans une unité de 130 hommes et femmes, on compte rarement plus de trois officiers, le commandant de CRS, un adjoint, un lieutenant de police.
La CRS 18 dépend de la direction zonale de Bordeaux qui compte huit CRS au total. Unités destinées à assurer principalement du maintien de l’ordre, le nombre de jours d’absence se situe à environ 250 jours de déplacement par an pour la compagnie.
Sachant que tout le monde ne sort pas à chaque déplacement, cela correspond à 180 jours d’absence.
À cela il faut ajouter les périodes de formation et d’entraînement collectif.
Après cette rapide présentation et une évocation des modes d’action en maintien de l’ordre et en sécurisation, les cadres de la CRS 18 ont présenté l’armement utilisés par les agents et le véhicule commandement permettant à la fois de diriger la manœuvre et de rester en liaison avec l’autorité local qui a réquisitionné la CRS.
Les auditeurs présents ont apprécié la qualité de l’accueil et la possibilité de s’entretenir en direct avec le commandant de compagnie et quelques cadres présents.
Daniel BIRON