Présentation des travaux relatifs au Service Civique Universel.

Le SNU présenté à l’UNOR – La Rochelle, le 15 mars 2018

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À La Rochelle, le 15 mars 2018

Chers amis,

Je suis heureux de vous communiquer le texte de l’exposé sur notre travail au sujet du  SNU que Christian Chauvet et moi-même avons présenté à l’Assemblée générale de l’UNOR de la Charente-Maritime le 15 mars 2018.

Ce sera pour vous une autre façon de lire notre mémoire dont  la longueur vous a peut-être rebuté. Nous n’avons rien changé à l’esprit de notre texte initial.

En effet ce texte est bien né de notre expérience commune du Service national, de notre connaissance de la problématique, de notre appréhension de la jeunesse française et surtout du travail approfondi de notre groupe que je remercie encore ici.

Depuis quelques mois, les avis, les idées, autorisés ou non, se succèdent sur la question d’un service, tout d’abord militaire, devenu civil, dont les objectifs, la durée et les modalités semblent très extensibles.

Ce que nous ressentons, c’est que beaucoup de ces nombreux  intervenants n’ont, pour différentes raisons, aucune expérience, voire aucune notion, de ce que fût un service militaire qu’ils idéalisent, voire dont ils ont une vision onirique.

Je ne vais pas faire le procès de toutes ces prises de position. Je constate simplement que toute idée de service, prolongé, d’une tranche d’âge de 800 000 garçons et filles par an, requiert, même s’il a pris une forme civile, une structure forte, de type militaire.

Où la trouverons-nous ? Qui dit structure forte, dit taux d’encadrement élevé. On nous parle d’un cadre pour trente personnes – car je ne sais comment on appellera ces appelés. En entendant cela, je rêve.

Comment peut-on prétendre encadrer pendant un mois dense, trente personnes, de sexe différent, de culture hétérogène, de mentalité antinomique, avec un seul cadre ?  Même un scout d’Europe fanatisé n’y arriverait pas.

Je me pose ensuite la question de l’aptitude médicale. Si l’on n’en définit pas une, que fera-t-on de tous ces malheureux jeunes gens, malades, handicapés, psychopathes ?

Si l’on détermine une aptitude, il faudra alors faire passer une visite médicale par un médecin neutre, pas par le médecin de famille. Cela signifie presque fatalement un recours aux médecins militaires. N’ont-ils pas autre chose à faire ?

Tout groupe, ensuite, a besoin pour vivre et fonctionner de règles et de discipline. Quelles seront ces règles ?  Celles de la discipline militaire ? Injustifié et même impensable, me semble-t-il. Alors, il faudra bien édicter un code du comportement, avec récompenses et sanctions. La nature humaine est ainsi faite. Qui établira ce code ?

On nous dit que l’on n’enverra pas les gendarmes chercher les « insoumis ». Alors, ce service sera-t-il « à la carte » ? Quid des « objecteurs de conscience » ? Il y en aura fatalement.

Et s’il y a accident, quel code des pensions appliquera-t-on ?

J’arrête là mon énumération. Elle pourrait être interminable. Depuis Louvois, on a mis  plus de 300 ans à construire l’Armée française. Il faudrait rebâtir une nouvelle structure en quelques mois à peine ?

Cette description a simplement pour objet de vous faire saisir le sens du réel, le pragmatisme et la souplesse de nos propositions qui prônent la concentration des moyens, l’unité d’action et l’économie des forces.

Amitiés à tous.

Philippe Mounier

Vers un Service civique rénové et universel.

Cet article présente les points clés d’un service civique rénové, considéré comme une évolution positive, conçu à budget et effectifs constants. Il représente ainsi un gain social en développant le thème
« Citoyenneté-Défense » et en constituant un réservoir pour la Garde nationale.

Sujet d’actualité abordé par monsieur Emmanuel Macron, le rétablissement du service national universel (SNU) alimente de nombreuses positions, diverses et contradictoires.

Il semble indispensable d’utiliser les existants pour ne pas créer une « usine à gaz ». En procédant avec une montée en puissance progressive, à partir d’un volontariat initial pour une demi-tranche d’âge, le SNU doit être centralisé dans sa conception, diversifié dans sa conduite, décentralisé dans sa mise en œuvre, reprenant cette formule lapidaire :

« efficacité et unité d’action autour d’un chef, d’une mission, des moyens ».

La gouvernance doit se situer au plus haut niveau, celui du Premier ministre, garant de la cohérence.

Le budget doit être autonome, pour ne pas dépendre du bon vouloir de chacun des ministères concernés, qui doivent cependant être impliqués en fonction de leurs capacités.

Ces réflexions ont abouti à l’idée de la création, sous l’égide du Haut-Commissaire à l’engagement civique, d’un service civique rénové et universel, construit à partir des structures actuelles.

La formation à l’esprit de défense, base de l’esprit civique, serait une mission essentielle sous la forme d’un « Parcours de citoyenneté » se déroulant tout au long de la scolarité.

Le couronnerait une « Semaine Défense et Citoyenneté », interministérielle, universelle et seule forme obligatoire de service, à l’issue de laquelle les jeunes gens pourraient soit s’arrêter, soit postuler un volontariat spécifique au sein d’un pôle spécialisé.

Pôle 1 : purement civil, altruiste, ouvert sur la vie sociale et associative, reprenant les missions de l’actuel service civique. Objectif : 350.000 jeunes par an.

Pôle 2 : situé dans une structure militarisée, ouvert sur la promotion individuelle, professionnelle et sociale, fusionnant EPIDE, SMV et SMA. Objectif : 11.000 jeunes par an.

Pôle 3 : préparation militaire pure ouvrant sur le monde des services de Défense et de Sécurité (armées, gendarmerie, police, pompiers, douanes, etc.), il fournit les réservistes de ces différentes entités et de la Garde nationale. Objectif de 85.000 jeunes pour trois ans minimum.

Les étudiants reçus dans certaines grandes écoles, futures élites, recevraient obligatoirement une formation d’officier sous contrat et effectueraient un service en unité militaire.

L’organisation opérationnelle de ce nouvel ensemble doit privilégier le maintien des acquis et la spécificité des trois pôles. Il doit proscrire les redondances, l’éparpillement, les querelles de chapelles. Seule sa subordination directe au Premier ministre permettra d’appliquer ce principe stratégique fondamental, « l’économie des forces », clé du succès et de la pérennité.

Par Philippe MOUNIER, La Rochelle – le 3 mars 2018.

Vers un service civique rénové et universel

Rapport 2017 du Comité Aunis-Saintonge.

Du service national vers un service civique rénové et universel.

Mornac, le 27 novembre 2017 

Madame la Ministre des Armées,

Passionné par les questions d’éducation à la citoyenneté et à la Défense, un groupe de travail du comité Aunis-Saintonge de l’Association Régionale Poitou-Charentes (AR-18) de l’Union des Associations de l’IHEDN a étudié ce sujet. Se situant dans le cadre des réflexions présentes et futures sur le service national, il a alors rédigé un mémoire portant sur un service civique rénové et universel.

Très sensible aux principes stratégiques d’unité d’action et d’économie des forces, legroupe propose un système intéressant, économique et novateur. Ainsi estime-t-il que la gouvernance de cet ensemble doit être placée sous la responsabilité directe du Premier ministre, unique coordinateur et fédérateur des actions interministérielles.

Aussi avons-nous l’honneur de porter à votre connaissance la note de position, en pièce jointe, présentant succinctement les idées et l’économie de cet ouvrage. Celui-ci, en l’état actuel des choses, ne se veut être qu’une source de propositions destinées à alimenter les pensées, les débats et les travaux en cours. Nous espérons que sa lecture lui vaudra un accueil favorable. Les auditeurs concernés sont prêts à participer au plus près aux réflexions futures sur ce sujet vital.

Ce document est en cours de validation par les instances parisiennes de l’Union-IHEDN en vue d’un portage éventuel au plus haut niveau de l’État et auprès des acteurs impliqués.

Ayant confiance en votre compréhension et votre bienveillance, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre des Armées, l’expression de notre haute considération.

Jean-Claude DUCHET – Président de l’AR18 – Poitou-Charentes

Fichier téléchargeable à l’adresse électronique suivante : La « Note de position sur le Service civique universel » suivi du Rapport « Le service militaire volontaire (SMV). Peut-il générer un réservoir de forces pour la Garde nationale ? ». https://joom.ag/InEL

Enseignement de défense

Rapport 2016 du Comité Aunis-Saintonge.

Propositions pour une optimisation de l’enseignement de défense au sein de l’Education Nationale.

AVERTISSEMENT

Ce rapport prend en compte le résultat d’une enquête menée auprès d’un panel d’élèves et de professeurs, en 2014, dans l’académie de Poitiers.

Cette enquête, réalisée 10 ans après celle faite dans l’académie de Nice (en 2004), avait pour ambition de mesurer l’écart probable constaté après une décennie de volonté pédagogique, dans le cadre de l’enseignement de la Défense au collège et de l’ECJS (Education Civique, Juridique et Sociale) au lycée, comme de politiques publiques.

Après les vagues d’attentats commis sur le territoire national et à l’étranger depuis 2015, les résultats obtenus ne sont plus représentatifs, donc exploitables utilement aujourd’hui.

Il est toutefois apparu opportun au comité 17 de formaliser ces résultats, afin qu’ils servent à leur tour de référentiel en vue d’une nouvelle étude, celle-ci pouvant être menée à partir de 2020.

Documents téléchargeables :
Rapport d'étape
Rapport final

La zone Sahélienne

Rapport 2011 du Comité Aunis-Saintonge.

Étude des crises et conflits actuels et potentiels de la zone Sahélienne et des risques pour les intérêts de la France et de l’Union Européenne (UE).

Recommandations pour limiter l’impact des conflits et crises sur les intérets de la France et de l’Union-Européenne.

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L’étude des crises et des conflits actuels et potentiels de la zone Sahélienne et de leur incidence sur les intérêts de la France et de l’Union Européenne (UE) ne peut être menée,- eu égard au nombre, à la diversité et à la complexité des Pays concernés-, sans une méthode d’analyse adaptée aux problèmes complexes, et ce d’autant plus qu’il nous est demandé de présenter un plan d’action et des recommandations aux plans diplomatique, économique et militaire. La méthode retenue est celle du « Trident » (annexe 0).

Cette analyse stratégique, réalisée pour grande partie par le Comité de Charente-Maritime, comprend :

  • un état des lieux synthétique pour chacun des pays du Sahel, des pays riverains et pour l’ensemble de la zone, sous la forme de deux tableaux comportant chacun trois colonnes,
  • les effets à obtenir à croiser avec les données précédentes pour faire ressortir les points forts et les points faibles,
  • les orientations générales et spécifiques de l’étude qui nous concerne,
  • enfin le plan d’action résultant du croisement de ces orientations avec les points forts et les points faibles précités. Elle constitue la pièce principale de cette étude.
Documents téléchargeables :
Fiche de Synthèse
Le Rapport

Défense et sécurité des français

Henri MASSE – Préfet de la Charente-Maritime (IHEDN AA 42)

Henri SCIARA – Président de l’association IHEDN Poitou-Charentes

Dominique BUSSEREAU – Président du Conseil général de la Charente-Maritime – Secrétaire d’État chargé des transports

vous invitent au colloque « Défense et sécurité des français »

le 10 juillet 2009 à 14 h à la maison de la Charente-Maritime à La rochelle.

« Après avoir décrit l’environnement stratégique, le « Livre Blanc » appelle la prise en compte de l’incertitude géostratégique comme fondement de la politique de défense et de sécurité de la France et pose « la capacité d’anticipation et de protection de la nation comme fondement d’une nouvelle stratégie axée sur l’autonomie de décision et sur une politique internationale cohérente s’appuyant sur l’Union Européenne comme acteur de sécurité globale. »

Programme :

  • Le Livre Blanc, nouvelle stratégie de défense, politique de Défense et Sécurité de la France, par le Général Bernard de COURRÈGES du SGDN.
  • L’Europe de la défense – bilan, perspectives, par le Général de division aérienne (2S) Jean-Claude RODRIGUEZ (IHEDN17).
  • Terrorisme et Renseignement, par le Général de division de gendarmerie (2S) Yves ANDRÉ (IHEDN17).
  • Protection des populations, par M. Régis HARDY, ingénieur divisionnaire TPE (er) (IHEDN17) et M. Jean-Paul GEAY, maire de Montils.
  • Le préfet et la défense et la Sécurité, par Henri MASSE, préfet de la Charente-Maritime, ancien directeur de la Défense et de la Sécurité Civiles, Haut-Fonctionnaire de Défense.