Pandémie et Innovation

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Je pense que cette phase de réflexion un peu forcée peut nous amener à réfléchir sur le monde de « après pandémie et après confinement » dont nous sentons confusément qu’il sera très différent de « l’avant » car ce confinement sous menace d’épidémie (pour les gens qui réfléchissent un peu en pensant aux autres) va forcément changer les mentalités et le regard sur l’essentiel, c’est donc une source de réflexions riches y compris philosophiques (n’est-ce pas Bernadette !).

Ne serait-ce pas l’occasion de réorienter nos réflexions du groupe innovation sur comment appréhender les axes d’effort de demain (post confinement et redémarrage de la vie « normale ») donc quelles démarches innovantes peuvent être sources de rétablissement, d’évolution et d’amélioration de notre vie sociale, économique, politique, … ?


Un seul exemple
: le télétravail massif actuel qui va changer radicalement l’approche des outils informatiques vers un meilleur discernement de l’utile et du futile…

Le travail en visioconférence qui deviendra beaucoup plus évident, donc moins de déplacements (avec l’interrogation de comment percevoir ce qu’on pense lié au présentiel…mais qu’on voudrait « sentir » à distance), etc.

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Pierre JAGER

5 réflexions sur « Pandémie et Innovation »

  1. En 2014, le monde a évité une terrible épidémie mondiale du virus Ebola grâce à des milliers de travailleurs de la santé désintéressés – plus, honnêtement, grâce à beaucoup chance.
    Avec du recul, nous savons ce que nous aurions dû faire mieux.
    Il est donc maintenant temps, suggère Bill Gates, de mettre toutes nos bonnes idées en pratique, de la planification de recherche de vaccins à la formation des agents de santé.
    Comme il le dit, « il n’y a pas lieu de paniquer… mais nous devons nous y mettre. »
    Bill GATES : La prochaine épidémie ? Nous ne sommes pas prêts.
    https://www.youtube.com/watch?v=6Af6b_wyiwI

  2. Comme beaucoup d’entre nous je partage l’analyse que cette pandémie du Coronavirus va changer notre manière de considérer certaines choses.

    En premier lieu, évidement, le potentiel opérationnel des armes bactériologiques.

    Que ce virus soit naturel, ou qu’il s’agisse d’un accident comme un faisceau d’éléments peut permettre de l’envisager, la capacité de résilience du monde “libre” était quasi nulle si nous n’avions pas eu un délai de latence entre la connaissance des faits et la propagation sur nos sites.

    Le caractère incapacitant, plus que létal, du virus confère une importante et inédite “capacité de manoeuvre” à un ennemi plus ou moins déclaré.

    Cela va entraîner des réflexions nombreuses et structurelles à Taiwan. Mais aussi chez nous. Quelle dissuasion mettre en place pour éviter cet empoisonnement de notre pays qui n’étant pas de la guerre ouverte ne relève pas de l’arme nucléaire ?

    Quelle frontière tracer pour définir une agression qui nous concerne : frontière Nationale, Union Européenne, etc…

    Un beau sujet de réflexion et d’action pour l’OTAN !

    Sur le plan de la division internationale du travail, la question des nouveaux avantages comparatifs est posée depuis deux ans, les choses vont donc suivre leur cours. En revanche la question de la sécurité “biologique” des produits pourrait accélérer ces process, au profit d’un développement des courants commerciaux “intra zone”.

    Mais pour une Europe coincée entre un grand voisin totalitaire et une Afrique à la démographie incontrôlée, les voies vont être bien étroites et mèneront probablement aux deux Amériques.

    A suivre donc,… ces perspectives pouvant mener à des réflexions politiques irréalistes et irresponsables. Oui cette crise nous rappelle que nous ne vivons pas au pays des bisounours !

    Jacques-Louis KESZLER

  3. […]
    Je partage totalement les réflexions de Pierre ci-dessus, et je vais même au-delà. Pour ma part, je pense que “les jours d’après” doivent travailler sur un récit novateur, plus tourné vers le qualitatif que le quantitatif, dans un monde plus humain, plus responsable et solidaire, plus citoyen.

    Une page vient de se tourner et rien ne sera plus comme avant. Ce monde ultra libéral est fini!

    Alors, si nous voulons avoir une chance de participer à cette reconstruction, il faut sortir de nos zones de confort et proposer des actions véritablement utiles et accessibles au plus grand nombre rapidement.

    L’IHEDN a du potentiel par la qualité des membres qui la composent, sachons enfin mettre en partage nos compétences sans soucis de concurrences, d’égos, par des guerres picrocholines qui n’ont plus lieu d’être!

    Innovation et créativité doivent être nos moteurs de réflexion commune.

    Chaque bonne volonté est à accueillir dans ce moment de crise exceptionnelle que nous subissons.
    […]

    Catherine HÉRAULT

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