La Constitution du 4 octobre 1958 stipule au début de son préambule : « Le peuple français proclame solennellement son attachement …. et aux principes de la souveraineté nationale ».
Cette Loi fondamentale n’est pas respectée dans le domaine numérique.
Par ailleurs, « Imaginez les ministres français de l’Industrie et des Armées annoncer que Renault et Stellantis construiront d’ici douze mois des F-35 sous licence. Argument : les meilleurs avions de chasse du monde sont américains. […] C’est pourtant ce qui s’est passé dans le domaine du cloud lorsque le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé la stratégie gouvernementale « Cloud au centre ». »
Plutôt que de s’appuyer sur des technologies déjà disponibles auprès de dizaines de PME européennes, le gouvernement suggère de construire nos clouds souverains sur la base de technologies américaines sous licence.
Un risque stratégique qui met, un peu plus, en péril notre souveraineté numérique.
Des actes carrément opposés aux discours.
Jacques TABARY – Auditeur Aunis-Saintonge
Lire l’article de Guillaume Grallet :
Cloud : « Un saut dans l’inconnu dont on ne mesure pas les conséquences »