La Constitution du 4 octobre 1958 stipule au début de son préambule : « Le peuple français proclame solennellement son attachement …. et aux principes de la souveraineté nationale ».
Cette Loi fondamentale n’est pas respectée dans le domaine numérique.
Par ailleurs, « Imaginez les ministres français de l’Industrie et des Armées annoncer que Renault et Stellantis construiront d’ici douze mois des F-35 sous licence. Argument : les meilleurs avions de chasse du monde sont américains. […] C’est pourtant ce qui s’est passé dans le domaine du cloud lorsque le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé la stratégie gouvernementale « Cloud au centre ». »
Plutôt que de s’appuyer sur des technologies déjà disponibles auprès de dizaines de PME européennes, le gouvernement suggère de construire nos clouds souverains sur la base de technologies américaines sous licence.
Un risque stratégique qui met, un peu plus, en péril notre souveraineté numérique.
Des actes carrément opposés aux discours.
Jacques TABARY – Auditeur Aunis-Saintonge
Lire l’article de Guillaume Grallet :
Cloud : « Un saut dans l’inconnu dont on ne mesure pas les conséquences »
« Nous sommes en train de créer une économie où il ne nous restera que les miettes »
La souveraineté numérique ne semble pas la priorité de ce gouvernement…
Faisant semblant de respecter le RGPD et le jugement de la Cour de Justice de l’Union Européenne de juillet 2020, les entreprises françaises, style Orange, achètent des licences aux GAFAM. Même si les données sont hébergées en Europe, cela n’empêchera pas la NSA de les consulter en application du « Cloud Act ».
L’affaire « Health Data Hub » est donc pérennisée, au détriment de l’indépendance nationale et du tissu économique français.
Jacques TABARY