Regain de tension dans le Golfe arabo-persique.

Vendredi 21 juin – 14 h – 18 h

Colloque Paris School of Business à l’Assemblée Nationale.

Table ronde 2 : Le Golfe persique dans tous ses États…

Une intervention de notre camarade Hugues EUDELINE, membre associé 86  et Capitaine de vaisseau honoraire.

<< Géopolitique maritime de l’Iran. >>

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4èmes Rencontres internationales géopolitiques.

Samedi 29 juin – 17 h 30

Salon des Gouverneurs – Casino Barrière – Trouville-sur-Mer

Sous le haut patronage de M. le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Une intervention de notre camarade Hugues EUDELINE, membre associé 86  et Capitaine de vaisseau honoraire.

<< Ces frontières si poreuses : commerciales, maritimes, morales …>>

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Ce que collecte Google

Cette étude a été menée par le professeur Douglas C. Schmidt, enseignant en informatique à l’université Vanderbilt, et par son équipe.

DCN remercie le professeur Schmidt d’en autoriser la diffusion. Nous l’offrons donc au public avec son autorisation.

La version originale en anglais est disponible à l’adresse :

https://digitalcontentnext.org/wp-content/uploads/2018/08/DCN-Google-Data-Collection-Paper.pdf

– o o O o o –

Un premier aperçu.

1. Google est la plus grosse agence de publicité numérique du monde.

Elle fournit aussi le leader des navigateurs web, la première plateforme mobile ainsi que le moteur de recherche le plus utilisé au monde.

La plateforme vidéo de Google, ses services de courriel et de cartographie comptent 1 milliard d’utilisateurs mensuels actifs chacun.

Google utilise l’immense popularité de ses produits pour collecter des données détaillées sur le comportement des utilisateurs en ligne comme dans la vie réelle, données qu’il utilisera ensuite pour cibler ses utilisateurs avec de la publicité payante.

Les revenus de Google augmentent significativement en fonction de la finesse des technologies de ciblage des données.

2. Google collecte les données utilisateurs de diverses manières.

Les plus évidentes sont « actives », celles dans lesquelles l’utilisateur donne directement et consciemment des informations à Google, par exemple en s’inscrivant à des applications très populaires telles que YouTube, Gmail, ou le moteur de recherche.

Les voies dites « passives » utilisées par Google pour collecter des données sont plus discrètes, quand une application devient pendant son utilisation l’instrument de la collecte des données, sans que l’utilisateur en soit conscient.

On trouve ces méthodes de collecte dans les plateformes (Android, Chrome), les applications (le moteur de recherche, YouTube, Maps), des outils de publication (Google Analytics, AdSense) et de publicité (AdMob, AdWords).

L’étendue et l’ampleur de la collecte passive de données de Google ont été en grande partie négligées par les études antérieures sur le sujet.

Une liste des études antérieures ou nouvelles sur la collecte de données par Google figure dans l’appendice du présent document.

Pour lire la suite, télécharger le rapport suivant : 
- Ce que collecte Google

Changement climatique, état des lieux

par  Valérie Masson-Delmotte
paléoclimatologue et directrice de recherche au CEA

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Mobilisation des chercheurs du monde entier, calendrier des publications des rapports du GIEC, points clés du rapport spécial sur 1,5°C, enjeux de contenir le réchauffement à 1,5°C ou 2°C de plus que le climat pré-industriel, trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre compatibles avec de telles stabilisations, transitions et transformations nécessaires, construire des transitions éthiques et justes, construire un développement – au sens de l’amélioration du bien-être de tous – qui soit résilient par rapport au changement climatique, et aille vers le zéro émissions ?

A l’occasion de cette conférence, un point sur le changement climatique observé et ses causes ainsi que la présentation du fonctionnement du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) seront abordés.

Autant de questions auxquelles il sera tenté d’apporter une réponse.

Dans un contexte international incertain et changeant, les nouvelles menaces, désormais multiformes et diffuses, exigent une prise de conscience de tous les citoyens. Parce que le  monde est moins lisible et plus fluctuant, les questions de défense et de relations internationales sont, aujourd’hui, au premier plan et requièrent des réponses pertinentes, des réponses auxquelles chacun doit prendre part.

 

 

Le soleil complice du premier Rallye en Charente-Maritime

Le mardi 16 mai 2018, sur la base aérienne de Saint-Agnant (BA 721), s’est déroulé le premier rallye citoyen organisé en Charente-Maritime par le Trinôme académique du Poitou-Charentes, et piloté par le DMD de ce département.

La première photo ci-jointe représente de gauche à droite les partenaires du Trinôme : le chef de cabinet du DMD, la présidente du comité 17, le DMD adjoint, et la déléguée du DASEN de Charente-Maritime.

Les deux autres photos montrent les accompagnateurs présents sur le stand tenu par le comité 17 de l’AR 18.

Ce rallye a vu 9 équipes de six lycéens de classe de Seconde concourir aux côtés de deux équipes de 6 collégiens de la classe Défense (équipes mixées Quatrième-Troisième) dont Gérald SIM, professeur d’Histoire-Géographie, a la responsabilité pédagogique au collège Mendès-France de Mireuil (La Rochelle).

Les brillants résultats de cette équipe de collégiens – exceptionnellement invités puisqu’il s’agit d’un rallye de lycéens – à l’épreuve du QCM de géopolitique proposé au stand tenu par le comité 17 de l’AR 18, témoignent, s’il en était besoin, de la réelle nécessité d’un enseignement soutenu de l’esprit de défense comme de l’histoire de la République française fait par un professeur formé à cet objectif scolaire.

La réussite de la journée tient, certes, au soleil égayant le plaisir d’un pique-nique qui a permis aux élèves de connaître les secrets culinaires d’une ration de combat avant de la déguster, mais surtout à l’investissement personnel des organisateurs comme des responsables de chaque stand.

Toutes les activités auxquelles ont participé les élèves, n’ont pas été notées : par exemple, la présence d’un fauconnier qui a présenté les services que pouvait rendre un autour des palombes, rapace qui œuvre pour le développement durable par sa pratique écologique de chasse des oiseaux sur la piste d’un aérodrome aussi bien que dans un champ à protéger pour l’agriculture.

L’aspect ludique de certains stands n’était pas néanmoins l’essentiel, même s’il a participé à l’enthousiasme de la journée.

En outre, dans le but d’induire un esprit de solidarité du groupe, « la bonne copine », mallette de métal fermée de telle sorte que son contenu n’a pu être découvert qu’à la fin des épreuves du rallye, a dû être transportée par chaque équipe, malgré son poids de 5 kg, sans jamais qu’elle soit oubliée durant tout le parcours du rallye, lequel impliquait pourtant un déplacement rapide entre chaque stand.

La fiche d’évaluation préparée par l’AR 18 et proposée par le comité 17, fiche établie pour connaître le « ressenti » des élèves à la fin de cette journée, a fait remonter un taux de très grande satisfaction qui laisse présager le succès à venir du rallye 2019 !

Haut les cœurs des jeunes qui ne demandent qu’à vivre les valeurs de la France…

Bernadette Grignon – Présidente du comité 17

N.B. Il y avait dix équipes de six élèves :

La Rochelle : 
- Lycée Jean-Dautet : 1 équipe
- Lycée professionnel Pierre-Doriole : 1 équipe
- Lycée Hôtelier : 1 équipe
- Lycée Saint-Exupéry : 1 équipe
- Collège Pierre Mendès-France : 2 équipes 
  classes Défense CDSG (4°-3°)
Pons : 
- Lycée polyvalent Emile-Combes : 1 équipe
Rochefort :    
- Lycée polyvalent Marcel-Dassault : 3 équipes
Royan :           
- Lycée Cordouan : 1 équipe

Airbus présente le Guépard, la version militarisée du H160

© Publié le 28/05/2019 01:00 – Par aeronewstv.com

C’est à l’occasion du déplacement de la ministre des Armées Florence Parly ce lundi 27 mai 2019 chez Airbus à Marignane qu’a été dévoilée la maquette grandeur nature du futur hélicoptère léger de l’armée française : le Guépard.

Le Guépard est la version militarisée du H160 reconnaissable à ses pales en formes de boomerang. Equipée d’une caméra électro-optique, de missile, de mitrailleuses et de systèmes d’hélitreuillage, la machine pourra assurer aussi bien des missions d’infiltration, que de lutte anti-navire ou de renseignement. D’une masse de 6 tonnes (masse maximale au décollage, MTOW) le Guépard pourra transporter cinq personnes en plus des deux pilotes sur 850 km et à 270 km/h grâce à ses deux moteurs Arrano (groupe Safran).

Commandé à 169 exemplaires, le Guépard équipera les trois armées françaises (armée de terre, marine, armée de l’air). Les premières machines seront livrées en 2026, soit avec deux ans d’avance sur le calendrier initial. La maquette sera exposée au salon aéronautique du Bourget (17-23 juin 2019).

Vidéo : Le Guépard

Stress post-traumatique de guerre : un combat vital

Interview et photos ©Virginie de Galzain

En 2009, alors qu’il est en opération extérieure pour 6 mois en Afghanistan, Michaël Crépin, légionnaire français, fait face à la mort – dont la sienne – avec une violence inédite. Pourtant conscient d’avoir « traversé une situation d’une dureté inimaginable », il « verrouille » et commence malgré lui une longue guerre contre lui-même. Le stress post-traumatique (SPT) ? Il ne sait pas ce que c’est…

 

Stress post-traumatique de guerre : un combat vital

Le Service Civique Universel

Le Service Civique Universel

Chers amis,

Je suis heureux de vous communiquer le texte de l’exposé sur notre travail au sujet du SNU que Christian Chauvet et moi-même avons présenté à l’Assemblée générale de l’UNOR Poitou-Charentes le 15 mars 2018. …

Amitiés à tous. Philippe MOUNIER

La présentation des travaux SNU  Diaporama : Le SNU présenté à l’UNOR

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Présentation des travaux relatifs au Service Civique Universel.

Le SNU présenté à l’UNOR – La Rochelle, le 15 mars 2018

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À La Rochelle, le 15 mars 2018

Chers amis,

Je suis heureux de vous communiquer le texte de l’exposé sur notre travail au sujet du  SNU que Christian Chauvet et moi-même avons présenté à l’Assemblée générale de l’UNOR de la Charente-Maritime le 15 mars 2018.

Ce sera pour vous une autre façon de lire notre mémoire dont  la longueur vous a peut-être rebuté. Nous n’avons rien changé à l’esprit de notre texte initial.

En effet ce texte est bien né de notre expérience commune du Service national, de notre connaissance de la problématique, de notre appréhension de la jeunesse française et surtout du travail approfondi de notre groupe que je remercie encore ici.

Depuis quelques mois, les avis, les idées, autorisés ou non, se succèdent sur la question d’un service, tout d’abord militaire, devenu civil, dont les objectifs, la durée et les modalités semblent très extensibles.

Ce que nous ressentons, c’est que beaucoup de ces nombreux  intervenants n’ont, pour différentes raisons, aucune expérience, voire aucune notion, de ce que fût un service militaire qu’ils idéalisent, voire dont ils ont une vision onirique.

Je ne vais pas faire le procès de toutes ces prises de position. Je constate simplement que toute idée de service, prolongé, d’une tranche d’âge de 800 000 garçons et filles par an, requiert, même s’il a pris une forme civile, une structure forte, de type militaire.

Où la trouverons-nous ? Qui dit structure forte, dit taux d’encadrement élevé. On nous parle d’un cadre pour trente personnes – car je ne sais comment on appellera ces appelés. En entendant cela, je rêve.

Comment peut-on prétendre encadrer pendant un mois dense, trente personnes, de sexe différent, de culture hétérogène, de mentalité antinomique, avec un seul cadre ?  Même un scout d’Europe fanatisé n’y arriverait pas.

Je me pose ensuite la question de l’aptitude médicale. Si l’on n’en définit pas une, que fera-t-on de tous ces malheureux jeunes gens, malades, handicapés, psychopathes ?

Si l’on détermine une aptitude, il faudra alors faire passer une visite médicale par un médecin neutre, pas par le médecin de famille. Cela signifie presque fatalement un recours aux médecins militaires. N’ont-ils pas autre chose à faire ?

Tout groupe, ensuite, a besoin pour vivre et fonctionner de règles et de discipline. Quelles seront ces règles ?  Celles de la discipline militaire ? Injustifié et même impensable, me semble-t-il. Alors, il faudra bien édicter un code du comportement, avec récompenses et sanctions. La nature humaine est ainsi faite. Qui établira ce code ?

On nous dit que l’on n’enverra pas les gendarmes chercher les « insoumis ». Alors, ce service sera-t-il « à la carte » ? Quid des « objecteurs de conscience » ? Il y en aura fatalement.

Et s’il y a accident, quel code des pensions appliquera-t-on ?

J’arrête là mon énumération. Elle pourrait être interminable. Depuis Louvois, on a mis  plus de 300 ans à construire l’Armée française. Il faudrait rebâtir une nouvelle structure en quelques mois à peine ?

Cette description a simplement pour objet de vous faire saisir le sens du réel, le pragmatisme et la souplesse de nos propositions qui prônent la concentration des moyens, l’unité d’action et l’économie des forces.

Amitiés à tous.

Philippe Mounier

Vers un Service civique rénové et universel.

Cet article présente les points clés d’un service civique rénové, considéré comme une évolution positive, conçu à budget et effectifs constants. Il représente ainsi un gain social en développant le thème
« Citoyenneté-Défense » et en constituant un réservoir pour la Garde nationale.

Sujet d’actualité abordé par monsieur Emmanuel Macron, le rétablissement du service national universel (SNU) alimente de nombreuses positions, diverses et contradictoires.

Il semble indispensable d’utiliser les existants pour ne pas créer une « usine à gaz ». En procédant avec une montée en puissance progressive, à partir d’un volontariat initial pour une demi-tranche d’âge, le SNU doit être centralisé dans sa conception, diversifié dans sa conduite, décentralisé dans sa mise en œuvre, reprenant cette formule lapidaire :

« efficacité et unité d’action autour d’un chef, d’une mission, des moyens ».

La gouvernance doit se situer au plus haut niveau, celui du Premier ministre, garant de la cohérence.

Le budget doit être autonome, pour ne pas dépendre du bon vouloir de chacun des ministères concernés, qui doivent cependant être impliqués en fonction de leurs capacités.

Ces réflexions ont abouti à l’idée de la création, sous l’égide du Haut-Commissaire à l’engagement civique, d’un service civique rénové et universel, construit à partir des structures actuelles.

La formation à l’esprit de défense, base de l’esprit civique, serait une mission essentielle sous la forme d’un « Parcours de citoyenneté » se déroulant tout au long de la scolarité.

Le couronnerait une « Semaine Défense et Citoyenneté », interministérielle, universelle et seule forme obligatoire de service, à l’issue de laquelle les jeunes gens pourraient soit s’arrêter, soit postuler un volontariat spécifique au sein d’un pôle spécialisé.

Pôle 1 : purement civil, altruiste, ouvert sur la vie sociale et associative, reprenant les missions de l’actuel service civique. Objectif : 350.000 jeunes par an.

Pôle 2 : situé dans une structure militarisée, ouvert sur la promotion individuelle, professionnelle et sociale, fusionnant EPIDE, SMV et SMA. Objectif : 11.000 jeunes par an.

Pôle 3 : préparation militaire pure ouvrant sur le monde des services de Défense et de Sécurité (armées, gendarmerie, police, pompiers, douanes, etc.), il fournit les réservistes de ces différentes entités et de la Garde nationale. Objectif de 85.000 jeunes pour trois ans minimum.

Les étudiants reçus dans certaines grandes écoles, futures élites, recevraient obligatoirement une formation d’officier sous contrat et effectueraient un service en unité militaire.

L’organisation opérationnelle de ce nouvel ensemble doit privilégier le maintien des acquis et la spécificité des trois pôles. Il doit proscrire les redondances, l’éparpillement, les querelles de chapelles. Seule sa subordination directe au Premier ministre permettra d’appliquer ce principe stratégique fondamental, « l’économie des forces », clé du succès et de la pérennité.

Par Philippe MOUNIER, La Rochelle – le 3 mars 2018.