Le SNU en 2019

Le Service national universel (SNU) s’adresse, après la classe de 3e, aux jeunes filles et garçons âgés de 15 à 16 ans. Il comporte obligatoirement une phase de cohésion, en hébergement collectif et hors de son département de résidence de deux semaines et une mission d’intérêt général auprès d’une association, d’une collectivité, d’une structure publique ou d’un corps en uniforme, de deux semaines également. Chaque jeune peut ensuite poursuivre une période d’engagement de trois mois minimum. 

Les débuts du service national universel. Cette année 2 000 jeunes ont expérimenté le SNU dans 13 départements.

Du 16 au 28 juin 2019 a eu lieu la phase de préfiguration du service national universel (SNU). 2 000 volontaires âgés de 15 à 16 ans ont été retenus parmi 4 000 candidats.

C’est un signe que le SNU répond à une attente de la part des jeunes et de leurs familles en quête d’un moment républicain d’engagement et de cohésion.

Ces volontaires sont issus d’horizons différents et sont représentatifs de la jeunesse de France, y compris de celle en situation de handicap. Ils ont vécu deux semaines dans un centre d’hébergement collectif.

Ils ont bénéficié alors de bilans personnels de santé, d’évaluations de la maîtrise de la langue française et de bilans de compétences, notamment numériques.

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Le Service national universel (SNU).

Le Service national universel (SNU) proposera aux jeunes Français, filles et garçons, un moment de cohésion visant à recréer le socle d’un creuset républicain et transmettre le goût de l’engagement.

LES OBJECTIFS DU SERVICE NATIONAL UNIVERSEL

La mise en place d’un Service national universel (SNU) vise à impliquer davantage la jeunesse française dans la vie de la Nation, promouvoir la notion d’engagement et favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes.

Le groupe de travail sur le SNU a proposé un dispositif opérationnel soumis à l’arbitrage des pouvoirs publics. Il indique l’ensemble des éléments clés nécessaires et trace le chemin qui pourrait conduire à ce déploiement.

Le SNU n’est pas le rétablissement du service militaire, suspendu en 1997.

Les objectifs assignés au SNU sont au nombre de trois :

  • Cohésion sociale et territoriale ;
  • Prise de conscience, par chaque génération, des enjeux de la défense et de la sécurité nationale ;
  • Développement de la culture de l’engagement.

Le SNU doit favoriser le brassage social et territorial et permettre à chaque jeune d’être acteur de sa citoyenneté.

Il s’agit de construire un projet de société qui vise à la transformer en impliquant les jeunes générations. Ces dernières seront à la fois les bénéficiaires et, en partie, les organisateurs de ce projet.

Sa conception devra donc être collective. Une large place devra être accordée à l’innovation pour rendre ce dispositif attractif, et qu’il puisse donner lieu à une réelle reconnaissance de l’engagement.

Il ne saurait, enfin, être question de définir un parcours rigide et obligatoire, qui ne répondrait ni aux objectifs des pouvoirs publics ni aux attentes de la jeunesse.

LES GRANDS PRINCIPES DU SERVICE NATIONAL UNIVERSEL

Le Gouvernement a validé les grands principes d’architecture proposés par le groupe de travail, et notamment son organisation en deux phases distinctes.

La première phase du SNU, dans le prolongement de l’obligation scolaire, constituera l’aboutissement du parcours citoyen, débuté à l’école primaire et poursuivi au collège. Effectuée aux alentours de 16 ans, elle sera d’une durée d’un mois maximum et comportera une période d’hébergement collectif.

Vécue par une classe d’âge entière quels qu’en soient l’origine, le sexe, le milieu ou le territoire, cette phase comprendra une occasion de vie collective permettant à chaque jeune de créer des liens nouveaux, d’apprendre une façon neuve de vivre en commun, de développer sa culture d’engagement pour affermir sa place et son rôle au sein de la société. Elle sera aussi l’occasion de détecter les difficultés de certains jeunes (lecture, santé, insertion, etc.) et d’y remédier par une orientation vers les dispositifs adaptés.

Dans un second temps, chaque jeune sera encouragé, notamment par des mesures d’attractivité variées et ciblées, à poursuivre volontairement une période d’engagement d’une durée d’au moins trois mois, liée à la défense et la sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité civile), à l’accompagnement des personnes, à la préservation du patrimoine ou de l’environnement ou encore au tutorat, sans que cette liste soit limitative. L’offre des différentes opportunités d’engagements, civils ou militaires, intégrera les volontariats existants et des propositions nouvelles, y compris celles qui émaneront des jeuneseux-mêmes. À titre d’exemple, l’actuel service civique sera l’un des moyens d’accomplir cette seconde phase du SNU.

INJEP. Évaluation de la phase de préfiguration du Service national universel Premiers enseignements des séjours de cohésion de juin 2019.

Autre documentation :

© Gouvernement.fr

Conférence : Rochefort et la déportation – 75e anniversaire de la libération des camps

  • par l’AFMD-DT17, Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, lectures, chants, projection et témoignages
  • et l’exposition « Rochefort et la déportation : hommage aux familles Juives rochefortaises victimes de la déportation » par le Service commun des archives
  • le 27 janvier 2020 à 18 heures au Palais des Congrès à Rochefort

Conférence : Mémoires d’un officier de marine négrier

  • par Louis-Gilles PAIRAULT – archiviste paléographe, conservateur en chef du patrimoine, directeur des Archives départementales de la Charente-Maritime
  • et Albert-Michel LUC, docteur en histoire, inspecteur honoraire de l’Education nationale
  • le jeudi 30 janvier 2020, à 18 h, au Service historique de la Défense, enclos de Martrou, 4, rue du Port, à Rochefort.
« …Leur chef parvint à les faire taire et décida que nous serions de suite, et sous bonne garde, conduits à la ville ; une partie d entre eux s empara donc de mon compagnon, qui était tombé à terre de faiblesse et de peur, et ils sortirent du fort ; comme ils passaient la barrière, un nègre de derrière, levant son fusil, l’ajusta ; le coup manqua, un autre voulut y suppléer par un pistolet qui rata aussi ; ses protecteurs, car il en avait dans les mulâtres surtout, menacèrent les nègres, et pendant qu’ils s en allaient, ceux restant se querellèrent, firent avec leurs armes plusieurs gestes menaçants, prirent des tisons allumés… »
– C’est ainsi que Polony raconte l’arrestation qui faillit lui coûter la vie, au moment de l’insurrection des esclaves de Saint-Domingue (actuelle Haïti) en 1791.
– Écrit dans un style alerte, souvent émouvant, parfois sentimental, les mémoires de Claude-Vincent Polony constituent un témoignage rare et passionnant sur la traite négrière et sur la vie d’un officier de marine à la fin du XVIIIe siècle.
– Conservé aux Archives départementales de la Charente-Maritime, ce manuscrit n avait jamais été publié.
Claude-Vincent Polony (1756-1828) est l’un des derniers officiers négriers français. Originaire de Rochefort (Charente-Maritime), orphelin de peu de fortune, il entre d’abord dans la marine de guerre et participe à la guerre d’indépendance américaine. La paix revenue, le jeune officier se tourne vers un commerce alors florissant : la traite négrière. Il effectue trois campagnes de traite entre le golfe de Guinée et Saint-Domingue. Il raconte alors les dangers de la navigation, les maladies et les décès, les longues tractations avec les courtiers, une révolte d’esclaves, sa rencontre avec une princesse capturée, les difficultés de la revente, ses escales périlleuses à Saint-Domingue, en Guyane ou aux Antilles… De nouveau dans la marine militaire durant les guerres de la Révolution et de l’Empire, il mène activement la guerre de course, parcourt les côtes d Amérique et des Caraïbes, approche de nombreux personnages célèbres (Billaud-Varenne, Carrier, Collot d’Herbois, Philippe-Egalité…), participe au camp de Boulogne décidé par Bonaparte pour envahir l’Angleterre… C est même lui, ironie de l’histoire, qui apporte en Guyane le décret d’abolition de l’esclavage.

© https://www.amazon.fr/Memoires-Officier-Marine-Negrier-Claude-Vincent/dp/B07RLHQ933

Sèvres 1920 – Lausanne 1923 ou le poids de l’Histoire sur le monde contemporain

Chers amis, 
Si vous vous intéressez aux questions du Moyen-Orient et souhaitez en découvrir les racines profondes, je vous invite à assister à la conférence que je donne le mercredi 22 janvier à 17 h dans la bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle.
Titre: Sèvres 1920 Lausanne 1923 ou le poids de l’Histoire sur le monde contemporain.
L’analyse de ces deux traités qui mirent fin à la guerre avec la Turquie éclaire les événements actuels et explique les positions du président Erdogan.
Entrée libre et gratuite. Arrivez de bonne heure.
Vous avez l’affiche en PJ.
Je compte sur vous.
Amitiés.
Philippe MOUNIER

Meilleurs vœux pour 2020

En avant pour la Victoire !

Chères amies, chers amis,
Je sacrifie une fois encore à la tradition.
Je remercie tout d’abord tous ceux qui se sont déjà exécutés dans le respect des usages
C’est avec grand plaisir que je viens présenter au comité Aunis-Saintonge, dans sa plénitude, tous mes souhaits de Joyeux Noël et de Bonne et Heureuse Année 2020.
Que cette année nouvelle soit pour vous emplie de tout ce que vous souhaitez de meilleur. En faire la liste serait trop long. Mais le cœur y est.
[…] que cette année voit notre victoire dans tout ce que nous entreprendrons et le maintien de notre amitié et de notre cohésion.
Avec toutes mes amitiés.
Philippe MOUNIER

Carré militaire de Saint-Éloi de La Rochelle

Sur la photo (premier en partant de la gauche), notre camarade l’IHEDN Christian Barbe, trésorier départemental du Souvenir français.
Crédit photographique : reporterunpdlp@orange.fr Pierre Le Droumaguet UNP 170

Comme chaque année à la Toussaint le Souvenir français bravant la tempête a rendu hommage aux 168 Morts pour la France reposant au cimetière Saint-Eloi de La Rochelle lors d’une cérémonie en présence des Autorités civiles et militaires.

Merci à Madame Aurélie Aubry et aux services techniques de la Ville de La Rochelle, à l’ONACVG représenté par sa directrice, au Comité de coordination de l’Entente patriotique, aux élus, aux anciens combattants, aux porte-drapeaux et à toutes celles et ceux qui se sont joints au Souvenir français pour écouter le message du Président national, le Contrôleur général des armées Serge Barcellini et se recueillir devant les tombes rénovées par les jeunes du Service Militaire Volontaire à l’heureuse initiative du nouveau Délégué Militaire Départemental adjoint soucieux de sauvegarder notre mémoire.

Christian BARBE, délégué honoraire et trésorier départemental.
Membre associé IHEDN du Comité Aunis-Saintonge.

Prix Louis Quinio

Louis Quinio, ex-Président de l’Union-IHEDN et cofondateur des Trinômes académiques avec Pierre Garrigue, Inspecteur général d’histoire-géographie, en 1987, a dit :
« L’esprit de défense n’est nullement une grâce d’état, mais œuvre d’éducation ».
En hommage à ces grands hommes et pour promouvoir des actions de qualité, plusieurs prix sont attribués chaque année par l’Union-IHEDN dans le cadre des trinômes académiques.

En 2019, les lauréats sont :
a)   1er prix attribué à l’AR 10 (Franche-Comté)
b)   2ème prix attribué à l’AR 18 (Poitou-Charentes)
c)   3ème prix attribué à la Nouvelle-Calédonie
d)  1er prix du Jury : Nice-Côte d’Azur
e)  2ème prix du jury : Créteil
f)   3ème prix du jury : Grenoble

Mémorial des Deux-Sèvres.

Depuis la fin de la guerre de 1939 – 1945, des soldats de métier ou des appelés du contingent se sont trouvés engagés dans des conflits nés des grandes mutations qui ont marqué toute cette période : ils ont connu des combats difficiles en Indochine, en Corée, en Afrique du Nord ou dans les opérations extérieures, au Congo, au Liban, au Mali ou ailleurs. Honorer la mémoire de ces soldats et leur sacrifice s’imposait comme une évidence.

Aussi, à l’initiative de l’Union Départementale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (UDAC-VG 79), il était projeté en 2010 d’ériger un mémorial sur lequel seraient gravés les noms de plus de 300 enfants des Deux-Sèvres morts au combat.
Sous l’égide de l’Association du Mémorial créée à cet effet, avec l’aide et l’appui de l’État, des conseils régional et départemental, sans oublier la commune de Mazières-en-Gâtine qui met un terrain à disposition, une souscription fut lancée et les travaux purent commencer en avril 2016.
Lieu de respect et de fidélité, le mémorial des Deux-Sèvres dont la stèle avec ses 300 noms gravés dans le marbre est érigée au cœur du département, en permettant de garder vivante la mémoire de tous les combattants, est une invitation à construire un avenir de paix et de fraternité.

Présidée par M. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, et les autorités civiles et militaires des Deux-Sèvres, l’inauguration du mémorial le 29 octobre 2016 fut un moment d’intense émotion tant pour les 320 porte-drapeau encadrés par une compagnie de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) de Saint-Maixent-l’École, le drapeau de l’école et la musique de l’artillerie stationnée à Lyon que pour la foule nombreuse de plus de 2000 personnes qui se presse jusque dans le bois qui borde le site.

De droite à gauche : M. Favreau, président du conseil départemental, M. Morisset, sénateur, Mme Batho, députée, le général Rochet, M. Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, M. Gutton, préfet, Mme Gaillard, députée. © Armée de Terre

Moment de grande émotion quand nos couleurs sont hissées au mât du site au son de la Marseillaise ou quand les discours sobres mais percutants saluent la mémoire des soldats tombés au service de la France. Moment de grande émotion quand l’histoire fait écho à la mémoire, quand une collégienne, deux anciens combattants, un élève sous-officier de l’ENSOA évoquent les pages qui s’écrivirent en Corée, en Indochine, en Afrique du Nord et qui s’écrivent aujourd’hui encore dans les opérations extérieures, les récits étant ponctuées par les accents d’un violoncelle et d’une sonate de Bach. Moment de grande émotion enfin quand les 320 porte-drapeau – quasiment autant que de noms gravés dans la pierre de la stèle – défilent sur deux rangs en un immense cortège d’hommage silencieux aux camarades disparus.

L’Histoire et la mémoire sont donc présents sur ce site car les concepteurs du projet ont souhaité que le mémorial soit complété par des panneaux pédagogiques présentant au public les conflits auxquels ont participé ces soldats. Ceux-ci ont été préparés durant l’été 2016 par six représentants du comité des Deux-Sèvres de l’Association Régionale des Auditeurs de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en prenant appui sur quelques travaux préparatoires menés par des collégiens de cinq établissements du département.

Il est possible de découvrir ces panneaux qui délimitent l’espace mémoriel face à la stèle à l’adresse suivante : Mémorial des Deux-Sèvres, site internet que le comité vient en outre de s’engager à faire vivre et à enrichir notamment par des compléments historiques, pédagogiques (à l’intention des classes qui viendront visiter le mémorial), iconographiques et par l’élaboration de fiches biographiques des soldats « afin que, selon le mot du préfet des Deux-Sèvres, la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle d’hier » et que, forts de leur exemple, nous puissions ensemble œuvrer pour la paix dans le respect de nos valeurs.

Jean-Louis LOBSTEIN

Liste des noms et galerie photos sur MémorialGenWeb

Résilience alimentaire et sécurité nationale.

Conférence de Stéphane LINOU
Salle Michel Crépeau – Nieul-sur-Mer
Lundi 13 janvier 2020 à 19 heures

Pionnier du mouvement locavore*
Ancien conseiller général de l’Aude
Auditeur de l’IHEDN du département de l’Aude
Auteur de :
« Résilience alimentaire et sécurité nationale »