Souveraineté numérique et francophonie

Nous le savons bien, la langue de travail de l’informatique est l’anglais, systématiquement employé dans les applications, systèmes et organisations, même si elles sont d’origine française.

Ainsi, le système “/E/“, alternative “dégooglisée” à Androïd, développé par un ingénieur français, Gaël Duval, pionnier de Linux, est présenté sur un site dont les pages sont majoritairement en anglais. https://e.foundation/?lang=fr

C’est profondément regrettable :  la défense de la souveraineté numérique passe aussi par un combat culturel.

Heureusement, compte-tenu de leur isolement, les Québécois sont beaucoup plus sensibilisés à la défense de la langue française.

Nous leur devons le mot “courriel“, que nous nous obstinons malheureusement à peu employer, préférant l’horrible “e.mail“, y compris dans les correspondances officielles, et même au sein de l’Éducation Nationale.

L’intelligence artificielle (IA) étant actuellement au centre des enjeux du numérique, la société DATAFRANCA développe au Québec un lexique français de l’intelligence artificielle qu’il serait bon de soutenir et faire connaître largement, notamment au niveau officiel : https://datafranca.org/wiki/Accueil

Jacques TABARY

(À diffuser largement)

Une réflexion sur « Souveraineté numérique et francophonie »

  1. Bonjour M. Tabary,

    Nous sommes forts heureux d’obtenir votre appui et de profiter de votre réseau. Nous souhaitons la plus grande collaboration et diffusion pour DataFranca, le lexique français en sciences des données et en intelligence artificielle.

    Nous avons collaboré à l’organisation de la première réunion du Réseau des Ministres francophones en charge du numérique qui eut lieu à Cotonou sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) présidée par la Ministre béninoise des Communications et du Numérique, Mme Zoumarou.

    Je serai à Paris à la mi-septembre au Salon de l’IA, Porte de Versailles, pour présenter l’intelligence artificielle et sa vingtaine de sous-domaines, leur incidence pour ne pas dire leur impact sur la société, les organisations privées et gouvernementales.

    Nous pourrions avoir un entretien à Paris ou je pourrais aller à Poitiers si vous souhaitez une présentation pour vos collègues et partenaires. N’hésitez pas à me contacter si cela peut répondre à un besoin ou à un intérêt.

    Enfin, pouvez-vous nous aider à rencontrer un membre du cabinet de M. Cédric O, Ministre responsable du Numérique, en France ?

    Meilleures salutations et à bientôt, j’espère.

    PS. Nous changeons à l’automne notre fournisseur d’hébergement américain pour une entreprise, québécoise ou française, qui offre des services au Québec.

    Big Data Paris se maintient les 14 et 15 septembre 2020.

    Gérard PELLETIER

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