Chers amis,
Je viens de relire les statuts et règlement intérieur de la SMLH. C’est édifiant et instructif. Pour une fois un haut fonctionnaire peut avoir raison.
En effet, il devient évident de prendre cette organisation comme modèle :
- Une seule association nationale, celle des auditeurs, comprenant aussi des membres associés, au lieu de 43.
Afin de participer aux débats en cours concernant l’organisation de l’Union-IHEDN, je vous propose la grille de lecture suivante.
I – Constat – Organisation actuelle = 43 associations
- 4 associations nationales
- 32 associations régionales : AR-IHEDN
- 7 associations internationales et thématiques
II – Objectifs à atteindre – Points clés :
- Diminuer le nombre d’associations régionales.
- Avoir un acteur au niveau du préfet et du recteur de région.
- Se recentrer sur les enjeux de défense.
- Faire moderne et s’ouvrir davantage sur la société civile : Parité – Égalité – Diversité.
- Création d’une Réserve citoyenne IHEDN.
- Mise en avant et autonomie du niveau départemental.
III – Organisations possibles :
1 – Le Statu quo = La solution AR-1
- Laisser en l’état les périmètres et l’organisation des AR.
- Le département est la base du fonctionnement, avec un responsable par comité.
- Le Président de l’AR-1 prend en charge les relations avec les instances qui pilotent la région (Préfet, Recteur, Président du Conseil régional, OGZD).
- Création de projets et de forums « Nouvelle-Aquitaine » pour « montrer que l’on sait travailler ensemble ».
2 – Organisation régionale :
- Fusionner les AR de Nouvelle-Aquitaine en une seule association régionale (en conservant l’appellation AR-1 pour une meilleure lisibilité).
- Créer des comités départementaux ayant une large autonomie avec un bureau.
- Chaque comité départemental ayant un ou plusieurs administrateurs de l’association régionale en fonction de ses effectifs. Par exemple, un administrateur par tranche de dix adhérents, au minimum un administrateur. Concernant le comité Aunis-Saintonge, trois administrateurs.
- Le représentant régional auprès des instances officielles devenant le coordinateur pour les actions régionales.
3 – Organisation centralisée type Jeunes IHEDN ou SMLH.
Une seule association nationale, sur le modèle des Jeunes IHEDN ou de la SMLH, celle des auditeurs comprenant aussi des membres associés et non plus une fédération d’associations.
- Niveau local : Comités départementaux, disposant d’une organisation autonome avec un bureau dont un trésorier.
Le comité départemental étant la cheville ouvrière de base avec le Préfet départemental comme interlocuteur et participant aux actions locales :
- Rallyes citoyens en liaison avec le Trinôme académique donc le Recteur.
- SNU au niveau du centre de gestion départemental en liaison avec le DASEN, donc, encore la structure préfectorale.
- Information Défense des élus en appui au DMD, donc toujours le préfet du département.
- […]
- Niveau régional : le comité départemental au siège d’une région prend l’appellation de comité régional ou délégation régionale. Pas de liens hiérarchiques avec les comités départementaux, seulement une coordination des activités de niveau régional.
- Niveau central : le siège de l’Union.
Amitiés.
Christian
PHM/IH51//26.11.2019
NOTE
DU COMITÉ AUNIS-SAINTONGE (AS) DE L’AR-18
Objet : Évolution de l’Union-IHEDN
Références :
1. CR de la réunion du 16 septembre 2019
2. Rapport de la commission Audit de l’Union-IHEDN
3. Lettres et messages de Monsieur N. Laurençon, président de l’AR-1
La présente note a pour objet de présenter la position du comité AS sur les possibilités d’évolution de l’Union-IHEDN. Sa rédaction fait suite à l’analyse des documents cités en référence et à une réflexion menée en commun au sein du comité.
I Un constat préalable
Le tableau dressé par l’audit est navrant, sans plus amples commentaires. Il est en outre manifeste que le pouvoir politique veut une simplification, et une diminution des coûts, de l’IHEDN. Le directeur de l’Institut exige, quant à lui, une révision de l’Union, et en particulier une adaptation à la nouvelle organisation régionale française. L’Union doit donc se réformer, de la tête aux comités, pour survivre. Le comité AS n’a pas la prétention de refaire le siège de l’Union. Il ne traitera donc dans cette note que des niveaux régional et local.
II La prise en compte des problématiques
Le plus grand danger réside dans la création d’une nouvelle « usine à gaz ». On ne peut rajouter de feuille au mille-feuilles existant. Il est ainsi indispensable de renforcer le rôle de la base qui ne peut être que le niveau local (départemental, voire bi-départemental en fonction des situations).
Ceci exige, cependant, le maintien d’une proximité avec les centres de décision régionaux qui vont fatalement s’éloigner et demande d’éviter toute absorption du « petit » (département) par le « fort » (région). Une autonomie reste essentielle. Ceci exige, aussi, le maintien, et l’amélioration des relations avec les instances dirigeantes au niveau national qui se montrent souvent déficientes.
III Les objectifs retenus
Trois objectifs sont retenus :
• Le premier est la simplification de l’organisation.
• Le deuxième représente le maintien de trois niveaux uniquement : national, régional, local.
• Le troisième voit la reconnaissance et le renforcement du rôle des comités départementaux, actuellement inconnus des statuts.
Le principe d’unité d’action réunit ces trois objectifs en un seul :
« Améliorer l’efficacité et le rayonnement de l’Union. »
IV Des propositions claires et précises
4.1 Adopter le niveau régional des nouvelles régions.
4.2 Créer de nouvelles AR correspondant au nouveau découpage.
4.3 Réécrire les statuts de ces nouvelles AR pour faciliter la prise en compte des nouvelles missions des comités.
4.4 Renforcer les missions des comités (ou toute autre dénomination à déterminer au niveau national), mettant ainsi en place un véritable niveau, et un réseau, « opérationnel territorial », irradiant localement la notion de Défense :
• Renforcer, voire officialiser, les relations entre le comité, le préfet, le DMD et le DASEN.
• Faire rentrer le comité dans la chaîne de communication de la Défense.
• Continuer la mission du trinôme académique au sein du département (rallyes citoyens, par exemple).
• Participer, éventuellement, aux études du niveau national ou régional.
• Mener des études de niveau départemental pouvant correspondre à une demande du préfet ou du DMD.
• Assurer des contacts avec les élus et les conseils municipaux.
• Participer à la formation et au conseil des correspondants-Défense des conseils municipaux.
• Participer à la formation de la réserve citoyenne.
• Participer à l’encadrement du SNU départemental.
• Toute autre mission à déterminer, la liste n’est pas exhaustive.
V Des besoins à honorer
5.1 Mettre en place une autonomie financière du comité.
5.2 Revoir la composition des CODIR et l’inscrire façon précise dans les statuts, pour respecter les notions de proximité et d’autonomie et d’assurer la représentativité des comités.
5.3 Faciliter le recrutement en ne portant pas atteinte à la source de celui-ci (les sessions nationale et régionales).
5.4 Faciliter le recrutement d’adhérents associés, retraités mais aussi actifs.
5.5 Pratiquer une politique de mise en valeur des actions des comités.
VI Des travaux à effectuer
Ces propositions sont volontairement présentées à un niveau général. Il n’appartient pas à cette note de rentrer dans les détails de l’organisation et de la rédaction des statuts. Il conviendra pour cela de former les groupes de travail adéquats.
VII Une idée à approfondir
L’Union-IHEDN et le CIDAN ont des missions proches, parfois identiques. Ne serait-il pas judicieux de les rapprocher ?
Bonjour à toutes et tous,
Merci pour ce travail qui permet d’avoir des bases de discussion déjà réfléchies.
Deux remarques pour ce qui me concerne :
– La mise en avant des départements est une orientation logique mais qui pose cependant le problème des moyens de chaque département.
Dans notre association certains sont bien pourvus d’autres beaucoup moins; malgré cela il faut que ces derniers puissent fonctionner… comment ? Qui décide ?
– Le niveau de notre réflexion ne peut être que l’échelon régional. Nous ne pouvons pas présenter un avis sur la réforme de l’Union même si je suis d’accord pour constater qu’elle en aurait bien besoin.
Ce n’est pas de notre pouvoir ni de notre devoir car actuellement l’Union a besoin de calme et de sérénité « il est urgent de se hâter lentement pour tout ce qui concerne l’Union ».
Bien à vous tous.
LN
Bonjour à toutes et tous
Merci beaucoup pour cette grille de lecture qui pose très bien le problème.
Quelques commentaires:
Sur les enjeux :
Demande du général directeur :
– recentrage sur les enjeux de défense et de sécurité (avec un rapprochement du ministère de l’intérieur)
– constitution d’une offre de formation défense et sécurité IHEDN qui doit être étudiée et proposée par les régions. Le préfet et l’OGZD sont nos clients.
Sur les organisations possibles :
– Le conseil conjoint de notre préfète (madame Bucio) et de l’OGZD (Général Pélissier) que nous avons rencontré le 22/11 et le 28/11 est d’avoir une organisation calquée sur la leur avec « une responsabilité stratégique globale (Y compris financière) au niveau des régions et des délégations permettant aux départements d’assurer leur niveau opérationnel » (dixit madame Bucio).
En commentaires elle a ajouté qu’il était nécessaire d’avoir une entraide entre les départements que seule la région avait la capacité d’instaurer et d’imposer si nécessaire (EX G7, plan stratégique de la façade sud Atlantique)
– SNU : mise en place d’un délégué académique régional sous les ordres du recteur, en charge de l’organisation.
Un commentaire personnel:
– Les jeunes de l’IHEDN vont vite, donnent l’exemple… et sont montrés en exemple par notre général directeur et par les instances nationales auprès desquelles ils savent faire un excellent lobby
Bien à vous tous
Norbert Laurençon
Président AR1
Je pense que la motion sur la réorganisation de l’IHEDN en cours d’écriture par Christian Chauvet et Philippe Mounier est une excellente initiative. J’espère qu’elle parviendra à convaincre le comité directeur puis les hautes instances…
Jean-Claude Rodriguez
Mes Chers camarades,
J’ai lu avec intérêt les réflexions des uns et des autres sur l’organisation de l’UNION IHEDN publiées sur le site de notre AR.
Je m’inquiète toutefois de l’accès, semble-t-il, ouvert à tous publics des réflexions sus visées.
Je pense que nos débats et réflexions sur la question ne doivent pas être livrés à quiconque (AR 1, UNION IHEDN …) tant qu’une position définitive de l’association n’aura pas été arrêtée ; une publication dans l’espace privé ou sécurisé est en revanche opportune.
Je tenais simplement à vous faire part de mon point de vue, en vous laissant le soin d’y apporter la suite que vous estimerez nécessaire.
Bon dimanche.
Amitiés
Marc
Bonsoir,
Il s’agit bien sûr d’un projet de Statuts concernant l’Union-IHEDN avec dissolution des AR et AA.
Cette Union-IEHDN rénovée serait sous la tutelle du Directeur général de l’IHEDN qui approuve les Statuts par arrêté.
Unicité du management directorial, avec des missions claires pour les comités départementaux, reconnus comme les pions de base. On travaille pour l’IHEDN en direction des préfets (région et département) concernant les Rallyes citoyens, l’information des élus et le centre de gestion départemental SNU.
Une seule association regroupant tous les auditeurs ainsi que les membres associés, donc une seule entité juridique et une seule déclaration en préfecture.
Le maillage territorial de base serait le comité départemental autonome et indépendant, avec un président, un trésorier et un secrétaire, rattaché directement au siège de l’Union.
Le comité départemental au siège d’une région serait appelé comité régional, avec des attributions spécifiques en direction du préfet régional. Cependant, aucune subordination hiérarchique avec les comités départementaux de sa région, uniquement un rôle fonctionnel et de coordination.
Réponse rapide qui demande à être précisée.
Amitiés.
Christian
Général,
J’ai bien relu ton écrit concernant le statut qui pourrait être adopté. Dans le droit fil de ta pensée, ce statut est-il valable pour l’AR ou bien l’UA… ?
Mais que fait-on si on nous prive du lien avec l’Institut… ?
Nous ne sommes pas une association de récipiendaires, notre but est de faire vivre l’idée de Défense et de réfléchir sur des sujets divers qui concernent cet objet culturel. Les associations de récipiendaires sont régulièrement rejointes par les titulaires d’attributions qui ne cessent d’être distribuées malgré les annonces, notamment de notre Président de la République.
Selon ce que je constate même s’il y a une perte d’effectif, il y aura probablement toujours assez de volontaires assez satisfaits et une nouvelle fois honorés de rejoindre les collectifs associatifs afférents aux Ordres.
Si l’IH cesse de nous envoyer des Auditeurs en créant une autre association pour les plus récemment adoubés, que devenons-nous… ? Une branche morte… !
Dans de nombreux département la réalisation des Rallyes peut à mon avis faire l’économie des Comités…
– Si à l’origine ceux-ci dépendaient des associations d’officiers avec l’IH en soutien, c’est différent à présent.
– Il me semble qu’en vérité les DMD ont ces journées dans leurs objectifs et la logistique, ce sont les unités qui contribuent…
– In fine, comme le disait récemment le général Menanteau à l’occasion d’une de nos discussions, c’est une vraie réussite ces Trinômes… L’institution militaire à pénétré le système scolaire, des actions diversifiées sont initiées, des formations conjointes existent (Elles sont rares)…
– Tout cela peut continuer avec ou sans nous.
Il nous faut penser en fonction de deux impératifs ; faire des propositions POSITIVES et PENSER pour L’AVENIR…
Si nous opérons une scission… !! Quel avenir de renouvellement… ? Quelle liaison avec notre cadre d’origine qui nous a fait Auditeurs… ??
Malgré tout, les propositions faites par l’AR 1 sont offensives, notre attitude attentiste ne doit pas nous priver d’une large réflexion qui envisage de nombreuses issues.
Selon les informations que je peux glaner grâce à quelques contacts, j’identifie actuellement trois positions :
– Une, défendue par ceux qui considèrent que cette réforme ne va pas considérablement modifier leur capacité à faire des propositions, à réfléchir sur des sujets, à avoir de l’influence… Les IGA et les membres du CHEAR.
– Puis une deuxième qui consiste à réfléchir à une scission, quelle aventure va-t-on nous proposer… ? A quel prix… ?
– Enfin la troisième à laquelle j’appartiens ; je veux rester IH mais comment faire pour éviter la tutelle [de l’AR-1]… ? Que négocier si le département est l’entité sur laquelle toutes les opinions paraissent s’appuyer… ?
Comment l’UA va réagir… ? Je doute fort que les notables qui la compose aille jusqu’à la séparation.
A bientôt – Dominique Faure
Chers amis,
Nous devons demain discuter de l’évolution de l’Union-IHEDN.
En effet, jugée trop dispendueuse, inefficace et mal structurée par le DIRCAB du Premier ministre, celle-ci est actuellement dans l’ « oeil du cyclone » (et pas du Cyclope, comme Ulysse).
Une réflexion a déjà commencé en « haut lieu », pour causer le parisien.
Il est, entre autres, envisagé de supprimer les petites AR en les rattachant aux AR des grandes régions tracées sur un coin de table par qui-vous-savez.
L’AR 18 veut traiter le sujet à son prochain CODIR le 7 décembre à Niort. Nous devons y aller avec notre propre biscuit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
Nous sommes déjà plusieurs, au sein du comité Aunis-Saintonge, à avoir réfléchi à cette affaire : Paul, Bernadette, Christian, Jacques, Jean-Claude et moi-même.
Nous ne souhaitons pas, tout d’abord, être rattachés à une tentaculaire AR protéiforme de Bordeaux et aller nous réunir en CODIR à Bayonne ou à Agen. Pour l’AR 18, nous en discuterons.
Nous pensons que l’Union ne doit pas tourner autour des AR, quelle que soit leur taille et leur chef-lieu. Nous pensons que compte tenu des missions de terrain de l’Union, le pivot de l’organisation ne doit plus être le niveau de l’AR, mais celui du comité.
Pour cela, le comité doit avoir une véritable existence statutaire et une mission précise qu’aujourd’hui il n’a pas. Il doit être en liaison directe et constante avec le préfet. Il doit se réorganiser en fonction de ces missions. Il doit disposer d’une autonomie financière réelle pour ne pas avoir à demander l’aumône en permanence.
Voilà les pistes de réflexion que nous pourrons suivre demain.
Je vous invite à affuter vos idées. Ceux qui ne peuvent venir peuvent m’envoyer leurs suggestions.
Amitiés.
Philippe
Chers camarades,
Je suis en train de préparer la réunion de demain.
Je connais bien, moi aussi, le fonctionnement de la SMLH dont j’ai présidé la Section 17.
Je rejoins pleinement l’avis de Jean-Claude et les propositions de Christian. Tout ceci peut servir de fond à une discussion.
Pour moi, toute l’Union-IHEDN repose sur l’existence et le travail des comités. Or ceux-ci n’ont pas un sou et vivent de quémandages auprès d’une AR qui ne fait rien de son sac d’or. En plus ceux-ci n’ont pas de véritable existence statutaire. Ils sont juste « cités » dans les statuts de l’AR 18.
Les comités doivent devenir la base de l’Union. Ils doivent recevoir une mission claire et précise, ainsi qu’une organisation structurelle limpide et efficace. A ceci doit s’ajouter une autonomie financière, à discuter. Sans cela, les comités ne pourront en aucun cas remplir leurs trois missions : IH, SNU, trinôme (rallyes, etc.)
Ceci exige une remise en question de l’Union et de ses instances dirigeantes et de AR.
Nous pourrons aborder tout cela demain.
Amitiés.
Philippe
Bonjour Christian,
Je trouve cette proposition très intéressante.
L’autonomie financière des comités LH bien que très limitée est effectivement à comparer à celle des comités IH qui est nulle.
J’ajouterais pour aller dans le sens d’une telle organisation que l’esprit d’entraide qui est un volet important des statuts de la SMLH constituerait pour l’Union IHEDN, si on lui appliquait ce principe, un facteur de cohésion et de motivation entre ses membres encore plus favorable aux projets de développement et de diffusion de l’esprit de Défense.
Et cela au-delà de la convivialité qui peut déjà exister au sein de certains comités, comme le nôtre, mais qui pourrait se prolonger bien au-delà des seules réunions de travail en rassemblant aussi d’anciens auditeurs, non actifs mais toujours cotisants (modalités à définir), sensibilisés et, donc, informés régulièrement, voire visités.
Je pense plus particulièrement aux compagnes et compagnons de camarades disparus(es) ou de membres ayant perdu leur conjoint(e).
Initiative à « creuser » donc d’après moi.
Bien amicalement.
Jean-Claude Rodriguez